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EAN : 9798717287746
80 pages
Editeur Indépendant (06/03/2021)
2.75/5   4 notes
Résumé :
Avec la parution du Consentement, en janvier 2020, Vanessa Springora a fait de l'écrivain Gabriel Matzneff (qui fut son amant lorsqu'elle était adolescente) l'un des hommes les plus honnis de France — en même temps que le prototype du « pédocriminel ».

Alors que Gabriel Matzneff raconte dans Vanessavirus (publié sous le manteau) comment il a traversé cette tempête et tente de se justifier, le temps semble enfin venu de se pencher sur cette affaire san... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Cet essai est important en ce qu'il permet de lire d'un autre oeil de livre de Vanessa Springora, « le Consentement », qui a eu un si grand succès en 2020. Il permet aussi de combler la lacune provoquée par le retrait de la vente du journal intime de Gabriel Matzneff.
On aimerait que les journalistes qui ont rendu compte du « Consentement » montrent un esprit critique et un sens de la nuance au moins égaux à ceux dont fait preuve Lisi Cori dans « La Petite Fille et le Vilain Monsieur ».
Il semble que ce livre soit auto-édité, car il n'y a pas de mention d'éditeur à l'intérieur : vu son contenu, il serait souhaitable qu'un grand éditeur l'inscrive à son catalogue.

Lien : https://www.amazon.fr/Petite..
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Une recherche "Lisi Cori" sur le web ne donne rien. "Lisi Cori" est un inconnu et très probablement un pseudonyme.

Le numéro ISBN (9798717287746) indique qu'il s'agit d'un livre publié par l'auteur. Ce livre a été imprimé en Italie par "Amazon Italia Logistica S.r.l. Torrazza Piemonte (TO), Italy". Étrange coïncidence que c'est le même pays qui a édité "Vanessavirus".

Donc, pour commencer, les questions qui se posent sont : Comment faire confiance à quelqu'un que personne ne connaît ? Qui a financé l'édition de ce livre publié sous un pseudonyme et édité par l'auteur lui-même ?

L'auteur dit (quatrième de couverture) : "répondre à ces questions en toute impartialité et avec la liberté d'esprit qui convient". Il dit aussi (p. 9 et 10) que Matzneff n'est pas un saint et que les grands écrivains sont rarement de petits saints.

Comme exemple de parti pris favorable à Gabriel Metzneff, on peut lire les deux citations ajoutées à cette critique. le livre est truffé de phrases vantant les qualités littéraires et la sincérité des propos de Gabriel Metzneff, mais pas dans l'autre sens. On peut difficilement croire à une supposée objectivité d'analyse.

La tactique de l'auteur de ce livre est donc, de ne pas nier les actes de Matzneff mais d'essayer d'enfoncer Vanessa Springora comme si elle n'était pas une victime.

Concrètement : un monsieur de 50 ans qui séduit une fillette de 14 ans est un criminel. C'est l'affaire de premier niveau !!! Tout le reste est juste une tentative de diversion du coeur du sujet.

Lorsque Matzneff parle d'amour... la notion d'amour, pour une fillette de 14 ans n'est pas la même que celle d'un monsieur de 50 ans. Lui, il ne cherche que du sexe. La fillette de 14 ans était complètement sous l'emprise psychologique du prédateur et, peut-être, qu'elle l'aimait vraiment.

L'auteur de ce livret utilise comme des arguments les faits bruts, intentionnellement sans aucune recherche de ce qui a pu se passer d'un point de vue psychologique.

Il démontre, par ailleurs, une grande connaissance de tous les écrits de Matzneff sur Vanessa.

Gabriel Matzneff est un criminel !!! Ses crimes sont peut-être prescrits, mais il ont été établis par ses propres écrits. Il échappera de la prison, mais ça ne change pas ce qu'il est. Tout le reste, c'est du détail sans importance.

On parle de censure. On n'est pas en train d'interdire aux lecteurs de lire (réception) quelque chose. Il s'agit d'interdire un criminel de faire de l'apologie de ses crimes (émission).

Oui, il y a des grands éditeurs (Gallimard, p. ex.) qui ont publié ses livres. La justice devra déterminer s'ils doivent être traités comme des complices. Et c'est pour éviter cela qu'ils ont retiré les livres de leur catalogue mettant fin à leur participation dans un crime.

On ne peut que souhaiter que G. Matzneff finisse ses jours de la même façon que Le Marquis de Sade : en prison ou en internement psychiatrique.

Il ne s'agit pas de réfléchir à tête reposée. Il n'y a même pas besoin de lire son livre "Vanessavirus". Il peut, peut-être, expliquer son attirance par des jeunes filles de moins de seize ans, mais ça suffit pas à justifier ou, encore moins, d'accepter ou excuser ses agissements.
Lien : http://lecture.jose-marcio.o..
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Cette critique est susceptible d'être biaisée. Babelio ne garantit pas son authenticité

Ce bref essai est brillant. Contrairement à ce que laisse croire un précédent commentaire, Lisi Cori ne ménage pas du tout Matzneff, bien au contraire. Mais on trouve aussi, dans « La Petite Fille et le Vilain Monsieur », une analyse argumentée du livre de Vanessa Springora, « le Consentement », analyse que nulle n'avait faite avant Lisi Cori.
Alors qu'on a voué Gabriel Matzneff aux gémonies et qu'on prépare une adaptation cinématographique du « Consentement », il faut lire de toute urgence « La Petite Fille et le Vilain Monsieur », qui est très bien écrit et fait preuve d'une nuance tout à fait bienvenue.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
(p. 16)
Ceci dit, que Matzneff ait décidé de publier son journal de sont vivant - et du vivant des personnes qu'il y évoque - permet à celles-ci de réagir si elles s'estiment salies ou calimniées, et de donner leur version des faits. Cela ne dénote-t-il pas de sa part un certain courage, un certain panache, une certaine intrépidité - en tout point dignes des mousquetaires qu'il chérit tant ? Sans doute devait-il en cuire un jour ou l'autre !

Je rappelle : c'est l'auteur de ce livret qui l'a écrit. Ça donne le ton de son récit.
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(p. 10)
Gabriel Metzneff est tout entier sans son oeuvre. C'est heureux : nul autre n'aurait pu écrire les livres qu'il a écrits, et du seul fait qu'ils existent le monde s'en trouve un peu différent, un peu changé. Un peu meilleur ? L'affirmer serait fort aventuré. Mais un peu plus riche, assurément, puisqu'ils y ont ajouté quelques nuances et une petite musique qui demeurera longtemps après que l'auteur des Carnets noirs aura cessé de respirer.

Je rappelle : c'est l'auteur de ce livret qui l'a écrit. Ça donne le ton de son récit.
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