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Je n'ai pas lu le roman, et je ne suis pas sûre que ça ait été une bonne idée de commencer par l'adaptation en BD.
Je dois avouer que je suis resté un peu hermétique aux théorie sur l'art en début de livre... ce qui est assez gênant puisque c'est le fond du propos développé ensuite.
La noirceur du personnage m'a révulsé, et j'ai du me pousser pour finir ma lecture... et donc je me demande si je vais avoir une jour le courage de lire le roman.
Quant au dessin, soit j'adore ; c'est le cas des représentations en pleine page du portrait ou pour certaines vignettes assez grande. Soit je déteste, principalement les petites vignettes dans lesquels je trouve qu'il y a trop de chose, et je ne parviens plus à distinguer ce qu'il est important de voir. Et enfin la majorité de l'action se passe de nuit.... et il est rare que j'apprécie les BD quand tout est dans le noir.
Je pense que cette lecture est un RDV manqué.
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Je dois bien avouer que c'est une lecture qui a commencé plutôt de manière assez difficile. le langage est soutenu et on entre directement dans la lecture de cette oeuvre d'Oscar Wilde que je ne connaissais pas non plus. Il paraît que c'est l'unique roman de toute sa carrière. Bref, il m'a fallu parcourir une bonne partie de cette bd avant de pouvoir l'apprécier pleinement. Ce n'était pas une lecture qui était acquise d'emblée. Et c'est certainement cela qui en fait tout son charme car j'ai été finalement très convaincu.

Les thèmes traités sont ceux de l'art, de l'esthétique, de la beauté, de la jeunesse et également de la noirceur de l'âme humaine. Les questions qui se posent peuvent nous toucher comme celle de perdre sa jeunesse et sa beauté. Que ne ferions nous pas pour les conserver ? L'oeuvre va plus loin car le fantastique rentre en scène. Il y a alors une étrange relation entre un tableau d'un portrait qui se met à vieillir et le personnage de Dorian Gray, un genre de dandy irlandais d'une très grande beauté.

Le dessin est réellement exquis dans un style faisant un peu art déco. Les couleurs flamboyantes m'ont également agréablement surpris. Même sur la forme, on ne peut qu'admirer de belles planches. Sur le fond, il y a une réelle reconstitution de l'ambiance de ce Londres de l'époque victorienne. Il faut juste savoir que l'histoire a été un peu modifiée par rapport à la version d'origine que j'ai parcourue par la suite par curiosité. Eh oui, cette bd donne envie de parcourir l'oeuvre d'un auteur légèrement en avance sur son temps et qui avait tout compris à la psychologie de l'être humain. Un conseil d'Oscar Wilde : la meilleure façon de résister à la tentation est peut-être d'y céder...
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Une histoire connue mise en valeur et en lumière par des planches entièrement dessinées, sans blanc. Un chef d'oeuvre de peintures sur chaque page.
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Magnifique réussite que cette adaptation du célèbre roman d'Oscar Wilde: "Le portrait de Dorian Gray". La surprise de cette bande dessinée ne réside bien évidemment pas dans l'histoire, connue de tous, mais dans sa représentation visuelle, maîtrisée et grandiose.
Décors et costumes nous plongent avec délice dans l'époque victorienne, à l'aube du 20ème siècle. Dorian Gray, jeune éphèbe aux manières de dandy, séduit ses concitoyens par sa beauté et sa grâce. Conscient que celle-ci ne durera pas, il pactise avec le diable afin que les vicissitudes de la vie ne transparaissent pas sur lui, mais sur un substitut: un portrait de lui réalisé avec la plus grande ressemblance.
Dès lors, la vie hédoniste qu'il mène, faite de vices et de péchés, absorbe son âme et diabolise son portrait, jusqu'à le dévorer...
La bande dessinée est découpée en cinq actes, sur le mode de la tragédie. Dans le premier, où l'innocence et la candeur de Dorian Gray sont apparentes, les aquarelles sont lumineuses, chatoyantes. Elles témoignent d'une période faste pour le jeune homme charismatique et envoûtant. Dans le second, les scènes se passent essentiellement de nuit et l'on glisse vers une ambiance plus pesante, plus noire qui nous emmène vers l'élément déclencheur du premier péché. Dans le troisième acte, on assiste à la métamorphose de Dorian Gray en homme torturé, attiré par le mal, avec une transition au crayonné angoissante. Plus on avance, plus le dessin se fait sombre, psychédélique, dérangeant et pourtant d'une grande finesse.
Une oeuvre saisissante, qui captive par sa beauté et l'intelligence de sa composition, autant qu'elle effraye par sa mise en scène de l'horreur.
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Enrique Corominas fait un travail graphique (à l'aquarelle, àmha) dingue dans cette adaptation du roman (le seul) d'Oscar Wilde. On connaît le pitch du roman, avec ce portrait qui évolue au gré des turpitudes et perversions, actes délictueux ou illégaux, de Dorian Gray. Et le modèle est ainsi préservé des outrages du temps.

Corominas effectue une lecture plus artistique, onirique, du roman. Il agrémente son adaptation de citations de l'auteur, évidemment, mais également il élargit le propos à l'art, à la vie vers l'extase, les plaisirs, mais aussi la sorcellerie. Il s'en explique dans une postface reprenant des illustrations pleine page non insérées dans le roman graphique. Notamment, ce choix de ne jamais montrer le tableau, sauf à chaque page de garde des 5 chapitres qui découpent l'histoire. On voit alors la progression du portrait.

J'ai parfois un peu perdu le fil, mais je me suis alors raccroché au travail esthétique de Corominas. Il faut bien reconnaître que Corominas ne facilite pas toujours la tâche du lecteur. Les pages sont chargées, il y a des détails partout, on peut s'attarder sur des coins, distinguer dans l'ombre des silhouettes ou des traits qui évoquent de sombres réalités... J'ai eu la chance et la malchance de le lire sur PC... Malchance, car cela empêche le plus souvent de voir la planche en entier (sauf en la réduisant). Chance car cela permet -justement- de se focaliser sur des détails, et de prendre le temps d'agrandir (la résolution le permettant). Au final, un réel bonheur pour les yeux. N'ayant jamais lu le roman, je pense que je vais me décider, l'univers "dark romance" dégagé par Corominas m'a plu. A comparer avec l'oeuvre originale.
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Une très belle adaptation en bande dessinée de l'oeuvre d'Oscar Wilde. Les dessins sont sublimes et reflètent parfaitement l'atmosphère victorienne du livre. le récit m'a peut-être moins plu, mais je crois que le roman lui-même m'avait laissé sur ma faim.
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Dorian Gray est un roman à part pour moi et ce pour plusieurs raisons que je n'évoquerais pas ici. Je n'en connais que peu d'adaptation, en fait jusqu'à présent je n'avais osé regarder que le film de 1945 de peur d'être déçu et de voir cette unique oeuvre romanesque d'Oscar Wilde dénaturée.
Lorsque j'ai vu en librairie cette bande dessinée avec sa magnifique couverture, je l'ai immédiatement feuilleté puis acheté.

Après lecture, l'histoire est retrouvée dans ses grandes lignes même si à mon sens cela ne vaut pas le roman. En revanche, l'ensemble des illustrations est tout simplement sublime ! Démarrant avec un petit a priori concernant les visages, je dois dire finalement que tout est visuellement parfait dès que l'on plonge dans l'univers de Corominas. Il adapte là l'histoire d'un portrait par une multitude de "peintures" au couleurs souvent douces, parfois froides d'autres fois chaleureuses mais toujours en adéquation avec l'intrigue. La transcription visuelle, l'atmosphère, les décors, tout est maitrisé pour le plus grand plaisir de nos yeux.

L'histoire est découpée en cinq actes, comme une pièce de théâtre qui se jouerait devant nous. La page titre de chacun de ces actes n'est autre que le portrait lui-même de Dorian, évoluant au fil de l'histoire, dévoilant son terrible secret à mesure que l'on suit les dépravations du jeune héros.

Bref, une adaptation réussie qui vaut plus d'être vu que lu quand bien même les textes soient plutôt fidèles à l'oeuvre originelle. En bonus, d'autres planches sublimes ont été ajoutées à la fin avec un texte de Corominas nous dévoilant sa vision et ses décisions d'artistes vis-à-vis de cette production. En somme, vraiment complet !
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n'ayant pas lu le roman originel, j'appréhende Oscar Wilde à travers cette BD. Je connaissais l'essentiel de l'histoire de Dorian Gray. J'ai aimé la façon de présenter l'histoire et le commentaire final de l'auteur sur son procédé. le graphisme est riche, les images sont chargées en couleurs, c'est saisissant. la partie texte je suppose colle au roman originel, d'où le ton très "victorien" parfois lourd mais immersion garantie ! C'est une jolie découverte !
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Une lecture que j'ai apprécié mais sans plus. Je préfère de loin le roman. Je trouve que les dessins sont grotesque, il y a trop de bulles et ne nous laisse pas avec notre imaginaire. de plus, il s'agit ici d'un condensé ( trop ?), tout est synthétisés.
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UNe BD superbe, on entre dans l'univers très facilement et cela même sans connaitre l'histoire.
Les planches sont superbes, et la couleur donne le petit coté fantasitque au tout.
Ajoutez à cela une scenario riche et vous tenez entre les mains un bel objet.
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