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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Lecture réjouissante qui conclut brillamment cette trilogie au contexte original.
Dans un univers "Urban fantasy", des magiciens des temps modernes (enfin, les années 1930...) vont tenter de s'opposer à la destruction de la planète, rien de moins !
Seuls contre tous ou presque, car eux seuls savent la menace qui pèse sur le monde, seuls car ils font partie du "Grimnoir", une société secrète qui est traquée sans relâche depuis toujours, et enfin seuls car ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes.
La vie de super héros est bien ingrate on le sait...
Il va y avoir de la bagarre ? : Check !
Il va y avoir de l'humour un peu lourd ? : Check !
Il va y avoir du suspense et des rebondissements ? : Check !
Des héros sans peur et des super méchants ? : Oui, check aussi !
Donc nous avons là un scénario qui est tout sauf original, si vous êtes fan de la franchise Marvel, je dirais même que cette trilogie va avoir un air de déjà vu, mais...
Si vous aimez cet univers, ce genre en particulier et les histoires de super héros, alors je dirais que dans sa catégorie la "trilogie du Grimnoir" est un must.
Entendons nous bien, je parle d'une lecture "aventure, action, humour" qui sans se prendre au sérieux va nous faire passer un très bon moment tant tous les codes du genre sont respectés et glorifiés.
Il y a aussi et surtout une galerie de personnages particulièrement réussis, oui vraiment, il ne manque rien.
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Snif, dernier épisode de cette trilogie des Chroniques du Grimnoir. Il arrive qu'on soit content d'en finir avec une aventure en plusieurs tomes mais pour cette fois-ci, je dois dire que j'en redemande avec plaisir. Cette trilogie est une pure petite merveille du genre, une magistrale aventure de super-héros, monsieur-tous-le-monde.

La fin est à la hauteur des attentes et clôture admirablement ce cycle.

Les enjeux de ce troisième tome n'en sont ni plus ni moins que de sauver le monde L'éclaireur est sur Terre et l'ennemi est très puissant. Les Chevaliers du Grimnoir n'ont aucune chance de le vaincre sans l'aide de l'Impérium. Comment convaincre son pire ennemi de se joindre à eux pour lutter pour la sauvegarde du monde ?

Toujours beaucoup d'humour, une écriture très soignée, une lecture relativement aisée et des personnages toujours très charismatiques. Autant vous dire que la bataille finale sera absolument dantesque.

Wiitoo Takatoulire
Note 5/6
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Le tome 2 avait donné tous les éléments pour avoir un excellent troisième tome et je ne fus pas déçu de ce dernier que j'ai dévoré comme les deux premiers.

Les membres du Grimnoir se lancent dans la bataille de leur vie afin de sauver l'Humanité. J'ai particulièrement aimé suivre le personnage de Faye et de voir ce qui allait advenir de cette dernière. le personnage à bien évoluer depuis le premier tome et j'aurai été plutôt triste de la voir mal tourné. du côté du groupe de Sullivan qui peine encore à convaincre tous les membres du Grimnoir de l'existence du danger les choses vont rapidement se corser entre l'ennemi qui à poser des germes de lui-même partout dans le monde est notamment au sein même de l'impérium qui avait pourtant pour tâche première d'éradiquer ce dernier. Toru, en digne fils de son père est bien décidé à faire voir la vérité à son peuple en tuant pour cela l'usurpateur qui se fait passer pour son défunt père.

Il faut tout de même attendre que le petit groupe arrive à Shanghai pour que le tout devienne des plus intéressants. Forcément une telle aventure ne peut pas se faire sans perte, si j'ai été triste de voir l'un des compagnons rencontrés dès le premier tome tombé au combat, je n'en ai pas moins apprécié la belle mort que lui a réservée l'auteur.

Encore donc de super passage d'action dans ce dernier tome, j'ai fini cette trilogie trop vite. J'aurais sans doute dû espacer ma lecture de celle-ci dans le temps pour en profiter plus longtemps mais bon, ce n'est pas grave. Je suis très satisfait de ma lecture entre de super scènes d'action et toute une petite troupe de personnage attachant. En fait, j'adorerai lire un jour une suite pour retrouver toute cette petite bande et l'ambiance singulière qu'est parvenu à construire l'auteur en mélangeant les genres.

J'ai donc passé un super moment à la lecture de ce dernier tome qui clôture cette superbe trilogie que je relirai très probablement dans quelques années.
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Rhaaa Loveely ! Mais commençons par le commencement... Il y deux manières de réaliser un bon bouquin : écrire une histoire cool et fun, ou écrire un récit sérieux et stylé. Les deux démarches sont autant semées d'embûches l'une que l'autre, et je ne suis pas de ceux qui privilégie systématiquement la deuxième au nom d'un mieux disant culturel propre au pays développé où on lit le moins…
Comme le dit l'adage en SFFF, « si on croit en ton univers, on croit en ton histoire ». Et j'ai cru en cette « Gritty urban fantasy adventure set in an alternate superheros noir 1930s » qui mêle roman noir et récits de superhéros, uchronies et fantasy…


Ici le gros kiffe termine en apothéose au sens figuré comme au sens propre avec l'ultime combat de Faye / Fée ! Nous retrouverons nos X-Men des années 30 au lendemain des tragiques événements de la bataille de Washington :
- Jake et Toru monte une expédition pour accomplir les dernières volontés de feu le Baron Tokugawa (ce qui va nous amener une traditionnelle phase de recrutement durant la mise ne place du récit)
- Faye, présumée morte, part en Europe accomplir sa quête de soi-même
- la team Francis investigue sur la monter des extrêmes instrumentalisée par les partisans de la théorie du choc (vous savez, ceux qui agitent en permanence la menace de ceux qui seraient incapables de s'intégrer, parce que différents donc dangereux, pour détourner des injustices de la vie quotidienne et faire accepter quantité de lois sécuritaires voire liberticides… VDM)
Pendant ce temps, l'heure tourne car le 3e éclaireur du Prédateur pousse ses pions à travers le monde : le Japon du Président, l'URSS de Staline, les Etats-Unis d'Amérique de F.D. Roosevelt… terre soit disant de liberté qui a été plus vite et plus loin que l'Allemagne nazie dans certaines législation eugénistes. Savants fous, sorciers maléfiques, bureaucrates sociopathes, aliens génocidaires… Même(s) combat(s) ?
Ici l'auteur reprend la formule de "Malédiction" : un chapitre introductif qui envoie du lourd, un récapitulatif des enjeux du récit, une mise en place qui alterne révélations et retournements de situation, et un immense feu d'artifice qui laissera les lecteurs pantois… ^^ le problème ici est que les trois POV's sont assez hétérogènes, celui consacré aux à la team Stuyvesant étant réduite à la portion congrue…

Faye suit d'abord les traces de Murmure Giraudoux, puis celle de Jack Sullivan, puis celles de d'Heinrich l'estompeur, puis celle d'Anan Sivaram le maudit, puis celle de feu le baron Tokugawa…
Ce qui casse vraiment le rythme du roman, c'est qu'on donne à Faye / Fée des informations que nous autres lecteurs avons déjà reçues dans le tome 2. En plus, cela nous amène à posteriori quelques incohérences malvenues : comment Monsieur Jacques peut être aussi catégorique sur la Malédiction et ses mécanismes de fonctionnement vu qu'entre qu'Anan Sivaram le premier maudit et Faye la dernière maudite, il n'y a aucun cas pour vérifier ses théories ??? Mystère et boule de gomme…
Mais tout cela nous gratifie toutefois de scènes assez réussies comme la traversée des terres mortes de la Somme ou l'exploration de la Cité des Morts (avec de beaux moments zombifiques, genre avec le général décédé qui fait semblant que rien n'a changé ou le voyant mort-vivant qui est l'alter ego du Isaac Mendez de la série "Heroes")…
Mais avec du recul on voit bien que tout cela est destiné à préparer 2 trucs :


L'auteur a suffisamment d'expérience pour placer à chaque chapitre une question ou une réponse qui font avancer l'intrigue sans se perdre en mystères lostiens. Et le passage dans la base arctique est un coup de semonce avant le festival pyrotechnique final (en plus d'être un chouette clin d'oeil au "The Thing" de John Carpenter ^^).
Car une fois la mise en place terminée et une fois tout le monde arrivé à Shanghai, tout est bon ! La pression monte continuellement, notamment avec Toru qui multiplie les représailles contre l'Imperium dignes du manga "Souten no Ken"… Avant que le plan joliment élaboré par notre fine équipe s'écroule comme un château de cartes et que Jake soit obligé de tenter le tout pour le tout : c'est la victoire ou la mort ! Et une défaire signifierait rien de moins que la fin de l'humanité toute entière ! (sauf pour les collabos débilos persuadés de devenir les chouchous du Nouvel Ordre Mondial… qui n'existe que dans leurs fantasmes délirants de pervers narcissiques).
Car comment convaincre l'ennemi honni qu'est l'Imperium de lutter avec les forces du Grimnoir pour la sauvegarde du monde ??? Les 150 dernières pages ne sont donc qu'actions héroïques, super héroïques et hyper héroïques ! Epicness to the max !!! Et tout est fait pour que les lecteurs puissent visualiser tout cela en 3D… Il s'agit d'un blockbuster hollywoodien d'anthologie.

Pour ne rien gâcher, les clins d'oeil sont nombreux et supracools !
ATTENTION AUX SPOILERS DE LA MORT QUI TUE :


Vu que l'auteur multiplie les piques libertariennes et anarcho-syndicalistes contre le New Deal de Franklin Delanoe Roosevelt par la voix du super-héros milliardaire Francis Stuyvesant, j'ai eu un peu peur qu'on retombe dans un TINA anglo-saxon à la con avec une opposition entre darwinisme social et enfer totalitaire. Et bien pas du tout en fait !
La lutte entre l'Entité et le Prédateur est une allégorie de l'opposition entre symbiotisme et parasitisme, entre partage universel et accaparement universel. Hein quoi ? Un réac qui parle de fraternité, de cosmopolitisme, voire de lutte des classes ??? Au moins ça nous change de la propagande unique mondiale relayée en boucle par les médias presstitués… ^^

Dans le final digne d'une crossover cosmique marvelien, au bout de sa quête d'elle même Faye / Fée reprend une célèbre citation du Mahatma Martin Luther King avant d'unifier le monde entier dans un gigantesque genkidama et d'atomiser une horreur lovecraftienne néo-cons ne jurant que par la loi du plus fort (alliée à ces connards de traîtres oligarques et ploutocrates habituels).
Et au final qui a sauvé le monde (par ordre décroissante de dangerosité) des politiciens corrompus, des capitalistes cupides, des journalistes débiles et des monstres extraterrestres ? Une paysanne sdf, un gros bourrin bibliophile, un samouraï déchu en pleine crise existentielle, un jeune résistant chinois et un Géo Trouvetou écolo-pacifiste… Comment dire ? JUSTICE FOREVER !!!
Et qu'est-ce qu'on nous dit à la fin ? Sauver le monde c'est bien, l'améliorer c'est mieux ! D'où l'épilogue supracool !
(Et pan, dans les dents messieurs les héros milliardaires de DC et Marvel, incapables de défendre autre chose qu'un statu quo politiquement correct devenu au fil du temps de plus en plus lénifiant…)

Ah si seulement Larry Correia avait la bonne idée de nous faire un truc à la James Clavell avec Jake Junior durant la Guerre Froide… Je signe de suite! ^^ (Et en plus, il va le faire donc la vie est belle !!!)


Toujours beaucoup d'humour, une écriture efficace bien servie par la traduction de Marie Surgers, des personnages cools et attachants quand ils ne sont pas tout simplement ultra charismatiques, de l'action et l'émotion à foison Que demandez de plus ?
Le cinéma populaire pouvait compter sur George Lucas, la littérature populaire peut désormais compter sur Larry Correia !
Bref, une série populares destinée à tous, même à ceux (surtout à ceux ?) qui n'ont pas d'atomes crochus avec les livres. Alors prenez un fusil mitrailleur BAR ou un gatling Thompson, un Colt ou un Browning, un Beretta ou un Luger, un katana ou un tetsubo, et venez rejoindre la lutte finale des héros du Grimnoir !!! https://www.youtube.com/watch?v=eAaP03Qs6cE

Lien : http://www.chemins-khatovar...
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Dans beaucoup (trop ?) de séries dès le second tome nous sombrons dans la routine, avec les "Chroniques du Grimnoir" aucun risque, la pression est maintenue tout du long des trois tomes, et ce dernier volume clôt la trilogie en apothéose ! Il est tellement difficile de mettre le livre de côté que cela m'a occasionné une nuit blanche, incapable de cesser de tourner les pages … et lorsque le livre est fermé, on a envie de crier "encore !". Pourquoi les éditeurs français ne traduisent-ils pas les autres productions de Larry Correia ?


Si vous êtes arrivé à ce livre vous devez vous douter que Jake et Faye vont continuer à évoluer et tout faire pour vaincre l'Ennemi et son éclaireur. Faye, l'ensorcelée va-t-elle sombrer dans la folie jusqu'à tout anéantir ? Jake saura-t-il convaincre le Grimnoir et le gouvernement de la réalité de la menace ? l'impérium est-il irrémédiablement noyauté par l'ennemi, et Toru en digne descendant du Président saura-t-il lui faire redresser la barre ?
Nos héros n'hésitent pas à employer des moyens et stratégies quasi suicidaires dans cette ambiance des années 1930 alternatives, revisitée à la sauce pulp et super-héros des années 1940s, à laquelle l'auteur nous a habitué. Un délice ! …


Une écriture fluide au service d'une intrigue bien menée qui met en scène des personnages attachants dans une ambiance survoltée, faites-vous plaisir et lancez-vous dans l'aventure ! …
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Voilà une trilogie que je ne regrette pas d'avoir lue !
Le troisième volet est aussi bon que les précédents et se termine parfaitement bien.
J'ai eu plaisir à suivre les anciens personnages et quelques nouveaux, à découvrir d'autres lieux et à en apprendre plus sur la magie et sur Faye.
L'aventure court au galop tout le long de l'ouvrage, je me suis souvent enthousiasmée lors des scènes d'action ou des répliques bien senties.
Habituellement, j'aime laisser un peu de temps entre chaque volume d'une série, mais avec les "Chroniques du Grimnoir", je n'ai pas résisté au plaisir de lire les 3 tomes quasiment à la suite.
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Quatre années après la découverte d'un tome uchronique, aux influences multiples, véritable salade de genres, j'attaque le grand final.

L'appréhension était grande puisque la clôture d'une trilogie peut s'avérer douloureuse, avec une fin décevante, façon pétard mouillé. Que l'on se rassure dès à présent, Larry Correia maîtrise son récit de bout en bout et nous happe une fois de plus dans son univers.

C'est dense, rythmé et impossible à lâcher, de quoi louper son arrêt. le plaisir que l'on pouvait ressentir à suivre les différents personnages est renouvelé d'autant plus que l'on parvient à une conclusion, une vraie.

Point le plus négatif, c'est bien que cette histoire ait une fin tant une prolongation n'aurait pas été de trop. Je ne me souviens plus comment je suis tombé sur cette saga mais je ne le regrette en aucun cas. Une trilogie méconnue qui mérite d'être bien plus mise en avant.

Ce dernier tome achevé, ma question serait : "A quand une compilation en français des quatre nouvelles qui prolonge cet univers ?"
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Les chroniques du Grimnoir, série en 3 tomes de Larry Correia.
« Les dirigeables sillonnent le ciel, Berlin est peuplée de zombies et la magie, apparue depuis près d'un siècle, a changé la donne. le grand public hésite entre admiration et haine des « actifs », ces gens qui se téléportent, lisent dans les esprits, modifient la gravité, contrôlent les animaux, guérissent par imposition des mains...
Deux organisations de magiques se livrent une guerre souterraine acharnée : l'Imperium et son maître le « président », qui tiennent le Japon, et le Grimnoir, société secrète de résistants aux intentions louables mais aux méthodes discutables.

Jake Sullivan, lui, vétéran de la Grande Guerre au passé de truand, ne doit la liberté qu'à son serment de mettre ses pouvoirs au service du FBI chaque fois qu'une enquête implique des « actifs » criminels. Il sera bientôt confronté aux véritables enjeux géopolitiques d'un monde au bord de l'enfer et de la destruction ; il lui faudra choisir son camp. »

Une série de romans qui m'a tout de suite intrigué de par leurs couvertures. La série repose sur une base classique, un affrontement entre deux entités dans un univers de magies mais là où le roman trouve sa force, selon moi, et dans son héritage Pulp des années 50 et des comics. L'auteur n'hésite pas à recréer notre monde avec ses codes et son vocabulaire en mélangeant magie, enquête, actions. Les livres sont vite addictifs et agréables à lire via l'écriture dynamique et imagée de l'auteur.
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