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3,16

sur 138 notes
Je suis ravie de revenir par ici suite à mon écoute en Audio du roman « le chant des cavalières ». N'étant pas forcément une habituée des romans fantaisies, je me suis dit que cela pouvait être une bonne opportunité, d'autant plus que le résumé avait l'air sympa. Cependant, je dois reconnaître que je n'ai pas spécialement accrochée avec ce livre… Je ne mets absolument en pas en cause l'écriture de l'autrice, qui pour le coup était agréable, fournie et détaillée. L'intrigue en elle même je l'ai plutôt trouvé travaillée, construite, cela avait un réel sens. Mais voilà, je n'ai pas réussi à rentrer dans le livre… il faut également rajouter l'aspect livre audio. En effet, lorsqu'un livre papier est un peu long, on peut sauter quelques pages, voire le chapitre. Sur de l'audio cela est plus compliqué… Néanmoins je reste convaincue que ce livre pourrait être une belle découverte pour les amateurs de fantasies !
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Merci a Babelio et les éditions Voolume pour le cd (même si j'ai fini par acheter le livre parce que je l'ai beaucoup trop aimé et que j'ai vraiment trop de mal avec les audio book) ! le chant des cavalières est ce que j'ai attendu de voir dans la fantasy francophone depuis des années.

La fantasy a toujours été mon genre préféré en littérature, pour le déploiement d'imagination de ses auteurices et pour la magie et les univers. Pour autant je suis aussi plus que fatigué de retrouver les mêmes auteurs hommes cis blancs qui dominent la fantasy fr (pas que, mais les anglophones ont d'excellentes auteurices qui font de la fantasy ADULTE -même si on s'obstine à mettre les romans de femmes en young adult pour des raisons machistes qui me donnent envie de tout retourner d'ailleurs je vais pas me lancer là dedans maintenant mdr- et queer).

Pour un premier roman, Jeanne Mariem Corrèze me comble. Un cast de personnages a 90 % féminin et queer, sans ressentir le besoin de justifier des femmes en position de pouvoir ni leurs relations car ce n'est pas le focus, un ordre de guerrières religieuses à la culture intrigante, DES DRAGONS (avec des plumes) un univers aux informations dosées -je comprends que certaines personnes trouve frustrant de ne pas tout comprendre, mais pour le coup j'ai trouvé que Corrèze le faisait avec justesse et si j'avais envie d'avoir une carte sous les yeux pour situer géographiquement tous les lieux ça n'a pas dérangé ma lecture.

Et Sophie,
Sophie, la chosen one, mais pas par le destin, par des machinations, Sophie qui parle peu et se cherche et cherche l'approbation des autres, se fait balloter dans tous les sens et pourtant pour qui on a une profonde tendresse parce que c'est une héroïne qui sort des clichés

Les personnages sont d'ailleurs tou.te.s aussi intéressantes les unes que les autres, très humaines aussi dans leurs défauts et leurs choix ; même Eliane dont les méthodes et l'ambition sont discutables, est au final une de mes favorites -sa relation avec Roland est particulièrement touchante.

Qu'on soit clair cependant, malgré les clins d'oeil aux légendes arthuriennes et les éléments classiques dont on s'éloigne à mesure qu'on avance, le chant des cavalières n'est pas de l'heroic fantasy. de l'action, au final, il y en a peu. Corrèze livre un style poétique, soigné et même soutenu mais sans prétention ni frein pour la compréhension, qui peut en réfréner certains sans doute, mais qui donne à l'ambiance et au récit une atmosphère particulière.

Pour moi, c'est un coup de coeur et c'est la confirmation qu'il y a encore de l'espoir pour bousculer un peu la fantasy fr. (Par contre c'est vraiment un roman atypique donc j'entends pourquoi certaines personne n'ont pas accroché)
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Me voici dans une position que je n'aime pas du tout : devoir rendre compte aussi objectivement que possible d'un livre que j'ai totalement détesté. Comme c'est un SP, je n'ai pas trop le choix. Je lis peu de fantasy et dans ce style-là j'apprécie particulièrement peu l'héroïc fantasy, justement le genre de ce roman. Je l'ai choisi par curiosité et surtout parce que j'aime les livres audio, qui me permettent de découvrir des romans que je ne lirais sans doute pas en version papier, je les écoute à d'autres moments où je ne peux pas « lire » en vrai. J'aime aussi beaucoup les Editions Voolume qui éditent des textes inhabituels ou méconnus, donc je me suis lancée dans l'écoute de celui-ci malgré un léger doute dès le départ. Il est lu par Cécile Delacherie de manière brillante et appropriée au texte.

Nous suivons la jeune Sophie Pendragon, une jeune novice de l'ordre des cavalières du royaume de Sarda, une société matriarcale où les hommes jouent un rôle secondaire. Les petites filles recueillies par l'ordre y sont élevées, après leur noviciat, elles deviennent écuyères, puis cavalières. Chaque citadelle est gouvernée par une matriarche. Sophie est une enfant qui cherche toujours l'attention des aînées qui les gardent. La matriarche Aquilon est tuée au combat, c'est son élève Eliane qui lui succède. Sophie est désignée par la Dame (déesse locale) pour devenir son écuyère de cendre et par là même lui succéder quand le temps sera venu. Eliane n'a aucune envie de s'occuper de son éducation et la délaisse totalement, c'est l'herboriste Frêne qui s'en chargera. le fantôme d'Aquilon appelle l'enfant et lui propose d'unir leurs deux âmes pour qu'elle ne se sente jamais seul, ce que Sophie accepte naïvement. Elle grandit au sein de la forteresse du Nord, au sein d'intrigues politiques qui la dépassent. Aquilon lui dit de s'emparer du fourreau de l'épée de la reine Maude pour être acceptée par Eliane, ce qu'elle arrive à faire. Elle devient sans le savoir un enjeu important dans la lutte pour le pouvoir qui déchire le royaume et se fait manipuler durant de longues années, le réveil sera douloureux. Après diverses péripéties peu intéressantes, la guerre est déclarée, le clan d'Eliane semble prendre le pouvoir mais les combats ravagent le royaume.

Le texte se veut une chanson de geste et comprend de nombreux passages voulus poétiques et lyriques, mais que j'ai juste trouvé pédants et rébarbatifs, avec une inversion des adjectifs et des nom, des répétitions. Ce style grandiloquent m'a fortement déplu. Les personnages ne sont pas attachants le moins du monde, en dehors de Penderynn, l'amie de Sophie. Cette dernière oscille entre son côté odieux et colérique et son attribut principal d'être la reine des cruches. Elle se croit héroïne, mais n'est qu'une gamine manipulée et avide d'attention, ce dont Aquilon et Frêne profitent des années durant. Elle a besoin de l'attention des autres et agit sans réfléchir pour l'obtenir. Lorsqu'elle s'empare de l'épée de Maude, le gardien lui ouvre les yeux et le réveil sera brutal. Les autres femmes sont des intrigantes aveuglées par le goût du pouvoir. le nom de Sophie Pendragon comme celui de Myrdinn l'enchanteur renvoient tout droit à la saga arthurienne, mais on a de la peine à voir dans cette fille stupide l'héritière de ce grand roi de légende, c'est plutôt une triste parodie. Il y a beaucoup de longueurs et l'action n'a rien de fulgurant.

Même si je n'ai pas aimé du tout ce livre, il faut reconnaître qu'il est étonnant pour un premier roman. La plume de l'auteur est sûre et son vocabulaire riche et complexe, aimer son style est une autre affaire. Elle a créé un univers très détaillé, avec une géographie, une architecture, des pouvoirs politiques. Plusieurs visons s'affrontent, faut-il maintenir la paix avec les Sabès que ceux-ci ont obtenu en écrasant le royaume autrefois ? La vision féodale est contestée par un tout petit nombre de démocrates, mais finalement les agissements d'Eliane entraîneront la ruine du pays. L'auteure met en garde contre les ambitieux qui font passer leurs intérêts personnels avant ceux de la collectivité.

Le fait qu'il s'agisse d'une société matriarcale est aussi original, mais ce n'est pas à l'honneur des femmes, car celles-ci se comportent exactement comme les hommes, elles dirigent l'armée, la politique et complotent. Seul le magicien joue un rôle important dans l'histoire, les autres hommes font de la figuration. L'univers de la nature, en particulier la forêt et les plantes jouent un rôle important dans l'histoire et sont décrits de manière minutieuse. A part la présence de dragons en guise de montures et du magicien, on a un univers assez réaliste, classique de la fantasy de type médiéval.

Un grand merci à Netgalley et Voolume pour ce livre, même si la rencontre magique n'a pas eu lieu.

#LeChantdescavalières #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar48361071.wor..
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𝐋𝐢𝐯𝐫𝐞 𝐀𝐮𝐝𝐢𝐨

𝘓𝘦 𝘤𝘩𝘢𝘯𝘵 𝘥𝘦𝘴 𝘤𝘢𝘷𝘢𝘭𝘪𝘦̀𝘳𝘦𝘴 𝘰𝘶 𝘭𝘦 𝘤𝘩𝘦𝘮𝘪𝘯 𝘢̀ 𝘵𝘳𝘢𝘤𝘦𝘳 𝘷𝘦𝘳𝘴 𝘴𝘰𝘯 𝘪𝘯𝘥𝘦́𝘱𝘦𝘯𝘥𝘢𝘯𝘤𝘦.

Ce livre fantasy n'est pas comme les autres, notamment à cause du style lyrique utilisé mais aussi parce que les ingrédients habituels pour une fantasy épique sont restés discrets.

Un mot d'abord sur la lecture du livre, j'ai beaucoup de mal à rester concentrée sur l'histoire. La voix, un peu rauque et vibrante, me donnait envie de me racler la gorge. Par ailleurs le ton utilisé pour Sophie m'est insupportable. J'ai trouvé également que l'intonation donnée à bon nombre de répliques manquait de justesse.

Un second mot sur le style d'écriture : Qualifié de pompeux par certains lecteurs ou lectrices, le style est très poétique, le vocabulaire ancien, l'ensemble est homogène. Même si j'ai trouvé l'écoute un peu soporifique, j'admire l'auteure à pouvoir écrire de la sorte. Si je devais décerner un prix, ce serait exactement pour cela, la plume originale et sophistiquée de Jeanne Mariem Corrèze.

Un dernier mot sur le récit : Malheureusement, toutes les parties qui décrivent les scènes de vie n'apportent pas grand-chose à l'histoire, seuls les derniers chapitres permettent de comprendre les tenants et aboutissants. Par exemple, je n'ai pas pu me faire une idée précise des lieux, d'une époque ou des équipements. Les qualificatifs sont trop suggestifs, les descriptions sont essentiellement axées sur les états d'âme, les mimiques et les actions de petites portées. En outre, les personnages sont toujours en colère avec une aigreur ou une acidité dans la bouche. Les intentions des protagonistes ne sont pas clairs non plus, leurs desseins se révèlent que dans les quelques dernières pages.
Et les dragons ? ils occupent une piètre importance, remplacez-les par des chevaux, il n'y aura aucune incidence sur l'histoire.

Même si je ne suis pas subjuguée par l'écoute de ce livre, les livres audio ont toute leur utilité, entre autre, pour les personnes malvoyantes et non voyantes. Heureusement, les éditions comme VOolume existent et permettent à tous de pouvoir avoir accès à la littérature.
Je remercie Babelio de m'avoir permis une nouvelle expérience grâce à Masse Critique.
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Ce roman, il était dans ma wishlist depuis le PLIB 2021 : j'avais adoré la manière dont l'autrice en parlait, le résumé me tentait beaucoup et je n'en avais eu que de bons échos. Alors lorsque je l'ai reçu en version audio sur Netgalley, je l'ai immédiatement commencé.

J'ai beaucoup aimé la voix de la conteuse, assez rocailleuse, qui donnait l'impression que l'on me racontait l'histoire au coin du feu. Mais au bout de quelques chapitres, j'ai commencé à trouvé le récit long… et puis je suis tombée sur un passage développant la relation entre une apprentie et l'une de ses mentors (qui semble bien plus âgé qu'elle) et j'ai complètement décroché.

Je ne sais pas si c'est ce passage qui m'a définitivement bloquée ou si c'est le récit en général, mais j'ai perdu mon intérêt pour l'histoire. le rythme m'a paru lent, avec peu de rebondissements, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages et j'ai trouvé qu'on ne voyait finalement pas tant que ça les dragons… J'ai poussé jusqu'au 80% puis j'ai capitulé et l'ai terminé en vitesse x3, parce que rester plus de 15 jours sur un ouvrage, c'est beaucoup trop pour moi.

Bref, c'est un flop et je suis dégoutée parce que pour le coup, j'étais persuadée d'adorer (comme j'ai quand même un bon bagage de lectrice, je cerne bien mes goûts)… raté !
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La première chose qui m'a attirée dans ce roman, c'est sa couverture, sobre mais pourtant très tentatrice ! le titre et le résumé ont ensuite fini de me convaincre à me lancer dans cette histoire, emportée par une narratrice aux voix multiples qui a une élocution très douce qui colle parfaitement avec un style travaillé, poétique, voire onirique par moments.

Tout d'abord, il faut parler de l'univers ! Nous sommes dans une cité matriarcale où les femmes, pour certaines, passent de novices à écuyères puis cavalières, le tout chapeauté par une matriarche qui circule de cité en cité, rencontre princes et autres matriarches dont les opinions et orientations politiques divergent parfois des siennes. On retrouve également des herboristes, des aînées... Bref, tout ce petit monde est organisé comme une vraie société. C'est dans celle de Nordo (orthographe à vérifier puisque livre découvert en audio) que nous faisons la connaissance de ce système. C'est un roman qu'on peut qualifier de choral car de chapitre en chapitre il nous permet de suivre différents personnages, avec pour fil rouge le destin de Sophie, l'écuyère de cendres de la nouvelle matriarche, mais aussi son amie d'enfance ou encore Eliane, la cavalière qui va succéder à Aquilon. Chaque femme a un rôle, un statut, mais aussi un caractère bien dépeint et différent de ses comparses.

Au-delà des originalités du monde créé par l'autrice, il y a des thèmes forts et des sujets souvent tus qui sont mis sur le devant de la scène. On parlera ici sans ambages de règles qui régissent la vie des novices (on ne peut avoir de dragons tant que le 1er sang n'a pas coulé par exemple) ou de relations saphiques. Les dragons ont également mes faveurs et ont été un avantage non-négligeable dans cette histoire où je me suis prise à rêver que moi aussi je survolais le monde sur leur dos.

Le bémol ? Eh bien là où le bat blesse c'est dans le rythme. le récit est très lent, tellement que parfois on en perd le fil rouge. Même dans les passages d'action, la tension n'est pas suffisante pour nous emporter et nous faire trembler pour les personnages. Si le style très poétique évoqué plus tôt est un point positif pour moi, il convient malgré tout de mieux doser les phases actions / descriptions pour une meilleure dynamique du récit.

En conclusion, le chant des cavalières et un récit de fantasy assez contemplatif, mêlant politique et apprentissage. L'univers est riche et les personnages bien différenciés, manque juste de dynamisme pour vraiment nous emporter.
Lien : https://marinemelodieauteu.w..
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Même si l'écriture est plutôt poétique, même si l'univers est original, même si la destinée de l'héroine semble particulièrement épique, le texte se révèle poussif et ennuyeux. La lenteur du récit ne s'accorde pas très bien au genre de la fantasy, ni à une saga guerrière.
J'ai bien accroché au thème, j'avais envie d'en savoir plus, j'ai persévéré mais je n'ai pas trouvé ce que le texte semblait promettre tout du long : un moment épique.
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Je me suis intéressée à ce livre parce que c'était un univers médiéval fantastique mettant en avant des personnages quasiment exclusivement féminins (et, en plus, écrit par une femme !). Ce roman me paraissait idéal pour le projet autour du médiéval fantastique et de la place des femmes dans cet univers, que je mène avec d'autres personnes de ma promo.

Des dragons, des cavalières, un univers chevaleresque rempli de femmes... Tout était parti pour me plaire, bien que je ne sois pas amatrice du genre fantasy ! Mais malheureusement, j'ai peiné à m'accrocher à cette lecture.

Nous suivons Sophie, une cavalière novice qui se retrouve au milieu de différentes forces qui se battent pour le pouvoir. Je n'ai pas réussi à m'attacher plus que cela à la protagoniste ou aux autres personnages. En effet, j'ai mis énormément de temps à finir ma lecture... si bien que j'étais assez perdue chaque fois que je la reprenais.

La cause, entre autres choses, était la lenteur du récit. le style de l'autrice veut cela et ce n'était pas ce à quoi je m'attendais. Alors, au bout de plusieurs mois de lecture, j'ai achevé l'histoire sans avoir compris toute l'intrigue. C'est sûrement cela qui m'a un peu gâché ma lecture.

Alors malgré des qualités indéniables (comme l'univers), c'est un roman que je n'ai pas aimé plus que cela. J'espère le relire un jour sans étirer ma lecture ce qui me permettra une meilleure compréhension de l'histoire parce que je suis sûre que j'aurais pu l'aimer un peu plus !
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Destinée à devenir matriarche, Sophie va affronter ses propres peurs. Découvrez son aventure dans ce roman fantasy de Jeanne Mariem Corrèze : le chant des cavalières.
Au final
Les mots pour : féminisme, dragons, écriture fluide

Les mots contre : classicisme de l'intrigue et de l'écriture.


En bref : un bon premier roman de fantasy, avec de très belles scènes de femmes. Des personnages attachants, une intrigue, certes classique, mais bien menée. Quelques bémols, mais qui n'empêchent pas le lecteur de savourer l'ensemble.
Lien : https://www.lesmotsdenanet.c..
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Il y a bien longtemps, enfin, il y a 20 ans, je me questionnais sur le style. Beaucoup ne jurait que par celui-ci alors que moi c'était plutôt : "Le style ? On s'en fiche ! L'important c'est l'histoire. Qu'est-ce que ça peut bien faire le style ? C'est des trucs de vieux, d'élitistes ça ! Et puis d'abord, qu'est-ce que c'est le style ?!? "
Force est de constater qu'avec ce roman, cette réflexion prend tout son sens. Suivez le guide… :

Je suis triste et déçue non pas PAR ce livre mais POUR ce livre. Parce qu'il a plein de qualités : de la fantasy, un monde imaginé qui tient la route, une cité matriarcale (plutôt rare), une absence de certains tabous (comme les règles par exemple), des dragons. En plus, j'ai aimé l'objet que j'avais en main (ce qui me fait penser que jamais je ne pourrais me faire au numérique) : le grain, le format, l'écriture. On partait bien, vraiment. Oui mais voilà…

Tout était au ralenti, tellement, tellement ! Même les scènes d'actions (combats par exemple), semblaient être leeeeeeeentes ! Ces scènes d'actions dont, de surcroît, nous étions un peu en peine au début alors qu'en même temps, il semblait qu'on fasse fi de certains événements importants : les épreuves d'Éliane, la préparation de Sophie avant l'ermite, par exemple. Un style élégant donc mais poussif.
Ça trainait… Ce qui fait, notamment, que je n'ai commencé à m'attacher à Sophie qu'après plus de 100 pages. Encore une fois, quel dommage pour l'ensemble !

Enfin, spoiler alerte :

Ma conclusion : le style, ça fait tout ! Vraiment tout ! Je peux apprécier un livre sans histoire au style superbe, je peux ne pas aimer un roman à l'histoire bien foutue mais au style déplaisant.
Serais-je devenue vieille ?

~ Challenge Féminin 21 : roman d'aventure
Lien : https://lecturesdeflo.fr/202..
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