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ÂMES SENSIBLES S'ABSTENIR

Bois-Joli. Banlieue parisienne.
Un bunker devenu une salle de torture.

Aurore Boischel. 18 ans. Étudiante. Elle vient d'être retrouvée morte, sur son lit. Assassinée.
Bernard Longbey, flic au bout du bout (mais vraiment du bout) du rouleau, la découvre et récupère l'enquête.

Pourquoi un détective est embauché par un mystérieux commanditaire, pour filer Longbey ?
Longbey connaissait-il la victime ?
Que devient un flic quand il veut faire justice lui-même ?

Passer de l' AURORE à l' HORREUR.
Je vais être claire, si tu cherches le bonheur ici, Minou... Ben yen a pas !

Mon dieu que c'est sombre.
Mon dieu que c'est poisseux.

Je l'avais déjà mis pour "trouble passager" Autre livre, mais on retrouve le thème de la pédophilie et de l'inceste.
(ça doit travailler l'auteur visiblement)
Que du bonheur quoi.
Bienvenue dans un roman sombre et pessimiste.
Tout ce que j'aime. Héhé.

Un livre masculin. Ici les femmes sont soit mortes soit parties.
Ça ne réussit à aucun des personnages. Ils sont tous mal.
C'est oppressant. Glauque. Sordide. Addictif aussi.

LA FOLIE.
La palme revient à Bernard Longbey.
Flic abîmé par son boulot à la brigade des moeurs.
Il a pété les plombs. Il a perdu les pédales.
Tu suis ses pensées. du côté obscur.
La noirceur humaine 🖤, la colère, la rage, la violence et le gouffre.
Un passé sombre. Un avenir fou.
La Psychologie des personnages est super bien travaillée. TMTC : j'adore !!

1er livre de l'auteur.
Le style dans l'écriture est déjà là : Phrases courtes. Un mot parfois.
Style Pointu. Acéré. Incisif. Qui rythme ta lecture : Saccadée et angoissante.
J'accroche direct.
Le Suspense y est intense. Tu t'y perds parfois.
Difficile de démêler le vrai du faux et le réel de la folie (skyzo ?). Mais David C. Sait très bien où il t'emmène ... Alors profite de la "balade", Minou.

J'ai adoré et autant que cela m'a dérangée.
Un livre qui colle aux tripes, même une fois fini.
C'est bon signe !!

David Coulon, mon auteur outsider !
Un roman assez court mais puissant, noir et dérangeant.
Lu d'une traite, le tout dans un style aux petits oignons.
Un bon roman, noir à souhait.
Je recommande !!!

Par contre si tu es déjà en dep' ou trop borderline, choisis un autre bouquin, Minou .
C'est mieux. Sisi.

* A TANTÔT ~ BISOUS LES MINOUS *
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Prologue (partiel) :
Un bunker.
Je l'avais découvert il y a fort longtemps. Mais je ne m'en suis pas servi tout de suite.

Une idée.
Qui germe comme ça. Mais quand ça germe, c'est qu'il y a des racines. le vide, peut-être.

Je l'ai ai attachés, tous les quatre. Les uns après les autres.
Tous menottés. Bracelets avec pointes. Ils sont habillés. Ils se font dessus en permanence. Ça doit coller. Ça doit irriter. Ça doit être moite. Eczémateux.

J'en ai tué deux.
Parfois, je me demande ce qui m'a pris.


L'histoire :
Bernard Longbey, à peine 35 ans.
Son travail à la brigade des mineurs l'a irrémédiablement démoli. Tant d'horreurs…
Les morts de sa femme et de sa fille l'ont achevé. Il n'est plus qu'une épave. Une ombre.

Bernard est déjà sur place lorsque Patrick Bellec, jeune flic beau gosse, arrive pour constater le décès d'une étudiante de 18 ans, à la suite d'un coup de fil anonyme.
Aurore Boischel. La gorge ouverte.
Personne n'a rien vu.

Au commissariat de Bois-Joli, une autre enquête occupe déjà Bellec.
Quatre hommes, quatre pères de famille, ont disparu.
Le commissaire Lebdah a été saisi par le service des disparus.
Quatre disparitions en deux mois dans une petite ville. Ça interpelle.
Le père d'Aurore fait partie des disparus.
Les affaires sont-elles liées ?

Parallèlement, un mystérieux « Sam » a chargé Rudy Poller, un détective, de surveiller Longbey. Pourquoi ?
Qu'est-ce qui se trame ? Rudy en est à regretter d'avoir accepté cette mission.


Au fur et à mesure que l'enquête sur la mort d'Aurore avance, il apparaît qu'elle fréquentait un homme plus âgé. Un homme qui semble être le sosie de Bernard.
Ce dernier se demande s'il n'a pas fini par basculer dans la folie qui rode autour de lui depuis longtemps. Est-il le meurtrier ?

Extrait P.204 :
« Il ne pouvait plus parler.
Pas après avoir entendu ce nom.
Pas après l'avoir lu.
Pas après avoir compris qui le faisait suivre depuis des mois. »

Parfois le passé nous rattrape et il faut l'affronter.


David, je suis fan de sa plume. Indéniablement.
Dans ce 1er roman tout son talent est déjà là, ainsi que la noirceur qu'il aime à dépeindre avec brio. Celle que nous portons tous en nous. La noirceur que certains laissent s'exprimer, qui les anime. Sans état d'âme.
Ce livre aborde les horreurs faites aux enfants par ceux qui devraient les chérir et les protéger ; aux femmes, que des possessifs ne supportent pas de perdre, et des vengeances qui en découlent.
Un livre fort que j'ai adoré.
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En rencontrant l'auteur, David Coulon, j'avais été prévenue. Aurore, dans le roman, allait être malmenée. A tel point que dès les premières lignes on apprend sa mort. Je dois être un peu masochiste de vouloir lire un roman dont la morte porte mon prénom, non ?

Dernière fenêtre sur l'aurore débute avec la mort d'Aurore Boischel, 18 ans, retrouvée la gorge tranchée dans son studio étudiant en région parisienne. Les policiers de la ville de Bois-Joli vont donc mener l'enquête. A son arrivée sur les lieux du crime, Patrick Belley a la surprise de trouver déjà sur place son collègue Bernard Longbey. Deux policiers avec chacun leur jardin secret, mais un jardin sombre.

L'écriture de David Coulon est directe, incisive, sans fioriture. Il décrit précisément ce qu'il y a à voir, à imaginer sans ajouter dans le spectacle, le gore, l'horreur. A travers ses personnages, on ressent parfaitement leur détresse, leur colère, la rage et la folie.

Le rythme de Dernière fenêtre sur l'aurore est effréné, entre flashback et l'avancée de l'enquête et les tourments des protagonistes.

Dernière fenêtre sur l'aurore est un thriller court mais dense, oppressant. Dans une ambiance glauque et sinistre, David Coulon dépeint et questionne sur la misère sociale, la dépression morbide.

Un roman très noir à souhait dont on n'est pas certain de sortir indemne.
Lien : https://desplumesetdeslivres..
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Avec ce premier roman , David Coulon nous réserve un remuage de tripes garanti en noirceur pur jus .
Il nous embarque pour un voyage sans retour dans la folie des hommes , des hommes fous d'amour , prêts à tout, prêts à tuer pour que ce sentiment reste intact et ne soit jamais travesti.
Un amour à mort .

A l'origine il y a ce meurtre sordide d'une jeune étudiante de 18 ans , Aurore Boischel , égorgée. Deux flics sont sur le coup : Patrick Bellec , le beau gosse de service , coureur de jupons que sa femme a quitté a force d'être trompée et Bernard Longbey , trente cinq ans , mais qui en parait dix de plus , usé psychologiquement par son travail - il travaille à la brigade des mineurs où il reçoit chaque jour les témoignages les plus répugnants les uns que les autres de filles ou de garçons , ayant été abusés par un proche , le plus souvent par un parent . A l'aide de son petit dictaphone il les écoutent et les enregistrent , pour ne jamais oublier . Mais cette accumulation a fini par désarçonner le mental du flic dont les digues qui le protègent de la folie lâchent l'une après l'autre . Une rupture irrémédiable comme avec celle de sa femme Virginie , qui a quitté Longbey avec sa fille Sara pour rejoindre l'homme qu'elle aime . C'en est trop pour Bernard Longbey dont l'âme comme le coeur ont perdu définitivement leurs derniers repères , dernières bornes dépassées avant que l'enfer s'installe et laisse libre à son imagination destructrice .

On se dit que l'on a atteint le summum de l'horreur humaine mais avec David Coulon on en découvre toujours de nouvelles .
Avec « Dernière fenêtre sur l'aurore » on découvre la patte de l'auteur qui nous fait pénétrer à chaque roman dans des univers de noirceur insoupçonnés mais pourtant présents dans quelques cerveaux qu'une part d'humanité a déserté .
Un style extrêmement efficace . Des personnages à la personnalité complexe et torturée que l'on suit à la trace jusque dans leurs têtes . Comme ici ce flic ,Bernard Longbey , un type qui a lâché prise avec la réalité , une réalité qu'il ne supporte plus . Alors quitte à mener le mauvais combat , de la mauvaise manière il a décidé d'aller jusqu'au bout quelles que soient les conséquences .
Le lecteur n'est pas là pour juger , il est le témoin privilégié des actes de cet homme sur lequel le destin s'est acharné et qui s'est laissé dépasser par ses sentiments , là où un certain recul aurait du être nécessaire . Mais comment rester inactif face à tant d'injustice , face à tant d'innocentes victimes à la merci de leurs géniteurs , qui « bandaient pour leurs propres mômes »
Un roman captivant de la première à dernière ligne , un témoignage dur mais nécessaire par les temps qui courent .
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La petite ville de Bois-Joli est devenue le théâtre d'événements tragiques et l'odeur de la mort règne partout. Dans un bunker isolé, quatre détenus sont torturés. On découvre le corps d'Aurore Boischel, 18 ans, gisant morte sur son lit. Bernard Longbey, policier désabusé, se retrouve au coeur de cette folie meurtrière.
Un premier roman très sombre. Un flic abîmé par son travail a la brigade des mineurs, voit sa vie familiale se déliter. Il va finir par passer la ligne rouge et alors tout va basculer. C'est dur, violent mais aussi émouvant. Un polar qui vous remue les tripes et qui pose pas mal de questions.
Telle une araignée, David Coulon tisse sa toile de façon magistrale. Son écriture très visuelle  fait qu' énormément de scènes vous resteront en mémoire. Un auteur qu'il faudra suivre.
Lien : https://collectifpolar.com/
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 Il y a du Karine Giebel (des phrases courtes et percutantes) voire même du Patrick Sénécal chez David Coulon. Autant dire que l'histoire est dure et que ce polar est très sombre. On peut ne pas aimer mais, pour ma part, j'aime ce genre de thriller assez radical et pessimiste et, dans ce genre, Dernière fenêtre sur l'Aurore est très réussi. Certes, tout n'est pas parfait mais le style incisif, au service d'une intrigue percutante, révèle tout le potentiel de cet auteur que je découvre et que je relirai sans nul doute.
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Je dis peut être une bêtise, mais il me semble qu'il s'agit du second roman de David Coulon, qui a depuis brillamment récidivé.

Le récit s'ouvre sur la mort d'Aurore Boischel, 18 ans, la gorge tranchée, dans le studio qu'elle louait dans une résidence étudiante pourtant bien tenue de Bois-Joli, en banlieue parisienne. Les policiers de Bois-Joli vont donc hériter de l'affaire… Patrick Belley, appelé sur la scène de crime, a la surprise d'y trouver déjà son collège Bernard Longbey. Patrick, séducteur, homme à femmes, à la forte libido. Bernard, qui pourrait être l'égal de Patrick, s'il n'avait perdu pied suite à la perte brutale de sa femme et de sa fille.L'écriture est incisive, sans détours, sans fioritures. David Coulon nous emmène directement là où il le veut. On y ressent toute la détresse, la colère, la rage et la folie des protagonistes. On ressent leur incompréhension, leurs hésitations, leurs doutes. On ressent la violence, la cruauté, la détermination, le gouffre.

Un roman coup de poing, très bien mené, très bien écrit. Un rythme effréné, les flash-back, l'urgence, la chute, les abysses de la folie. le récit très noir d'un basculement, d'une rupture, de portes qui se ferment les unes après les autres dans un esprit perdu.

Un roman sur la jeune Aurore, l'insouciance de la jeunesse, parce qu'à 18 ans, il ne peut rien lui arriver…. Aurore Boischel, dont le père a disparu quelques semaines auparavant. Faut-il y voir un lien? le meurtre d'Aurore aurait-il un rapport avec cette disparition? La première d'une série de quatre, quatre hommes adultes qui se sont volatilisés, au sujet desquels la police n'a aucune piste.

Un roman sur une équipe de policiers abîmés, désabusés, qui font ce qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont. Des hommes en mal d'affection, de compréhension, d'écoute. Des hommes découragés, vidés. Des vies essorées, minées; un tunnel sans fin.

Des protagonistes, qui au bout du rouleau, sur le fil et se raccroche à son job, qui a fini par franchir le point de non retour et flirte avec la démence, se raccroche à la vengeance pour survivre et ne pas sombrer complètement, définitivement.

Longbey, pour qui la violence quotidienne à laquelle il est confronté, ces enfants maltraités qui ne suscitent pas plus d'émoi que cela dans leur entourage, ne passe plus. Il ne supporte plus. Il y a laissé sa vie de famille, il y consacre sa vie. Il ne faudrait pas que cette misère lui prenne aussi la raison.

Enfin, en parallèle, il y a aussi le détective privé, Rudy Poller. le genre qu'on embauche pour prouver l'infidélité d'un conjoint en vue d'un divorce. Un habitué de la filature. Embauché il ne sait par qui pour surveiller. Une voix au téléphone, des instructions, un virement sur son compte. Des rapports téléphoniques quotidiens.

Un thriller court mais dense, oppressant, angoissant, étouffant. Une ambiance glauque et sinistre. David Coulon y questionne sur la misère sociale, la dépression morbide, le point de rupture psychologique qui entraine un esprit dans ses bas-fonds. Surprenant, mais captivant.

Lien : https://lyseelivres.wordpres..
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La descente aux enfers de Bernard Longbey (flic à la brigade des mineurs), on peut se dire, encore un flic perturbé, cabossé, dont l'univers familial a volé en éclats et qui traîne son mal être à longueur de nuit et de journée… et là, se serait vraiment très simpliste et très réducteur. L'auteur nous offre une analyse assez poussée de l'engrenage destructeur dans lequel s'enfonce Longbey, il dissèque, au scalpel les rouages de ce mental perturbé et l'évolution de sa folie, de sa psychose... (il existe sûrement un terme médical pour désigner cet état d'esprit) En tant que lecteur (ou lectrice) il faut garder du recul… ce récit est sombre, archi-noir, on l'aura compris, à la limite de la folie ! L'équilibre mental en prend un sacré coup et démêler le vrai du faux, le réel de l'imaginaire devient un sacré casse-tête… il ne faut en aucun cas perdre le fil… c'est violent, très violent, à l'image des cas auxquels est confronté, dans le cadre de sa profession, Longbey… c'est bien écrit dans un style direct, sans fioriture et surtout sans concession ! j'ai bien envie de découvrir les autres livres de cet auteur, en évitant, toutefois, de terminer au Vinatier, le HP le plus proche ! A mettre dans les mains des personnes sensibles ? avec réserve, il y a du gore, sans outrance, j'ai presque envie d'écrire normal, logique compte tenu du contexte… il ne faut pas oublier le service dans lequel Longbey est affecté ! et c'est toute l'ambiguïté de ce roman noir, par certains côtés, on a envie de ressentir de l'empathie pour ce personnage mais… parce que bien évidemment, il y a un mais…. à vous de découvrir cette progression inexorable vers une folie « prévisible » !
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Dans ce thriller bien noir , David Coulon nous entraine dans un roman au chapitres courts et percutants ...
Roman très noir et glauque , les personnages le sont aussi surtout le flic Bernard Longbey qui a pété les plombs ...
Un roman en 2 parties qui se lit assez vite et un auteur à suivre ...
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Dernière fenêtre sur l'aurore en est aussi une sur l'horreur, de fenêtre. le qualifier de roman noir tient de l'euphémisme, on part bien au-delà, dans du noir foncé mais en plus sombre encore.
En littérature comme en café, le noir super noir, j'accroche de moins en moins. La faute à des auteurs qui en font des caisses dans la surenchère, transformant une atmosphère sombre en délire qui ne ressemble à rien.
Pas le cas ici. C'est super noir mais bien fichu, l'auteur maîtrise sa créature. Après, faut aimer l'oppressant, le sordide, l'horrible, le macabre. Si je me lançais dans un inventaire à la Prénoir (c'est comme du Prévert mais en moins rigolo), je citerais jalousie, vengeance, traque, pédophiles, mafieux corses, étudiante égorgée, torture, folie… Un contexte du pire, où chaque personnage perd les pédales, soit une ambiance très Apocalypse Now dans l'esprit. L'aurore, l'aurore… Ben y a pas grand monde qui en verra la lumière ni les doigts de rose.
Dernière fenêtre sur l'aurore ne plaira pas à tout le monde, c'est rien de le dire. Je t'épargne les clichés “à ne pas mettre entre toutes les mains” et autre “âmes sensibles s'abstenir”, tu vois l'idée.


Le roman est court et tant mieux, il en ressort d'autant plus percutant. Pas besoin de tartiner 400 pages quand 250 suffisent. En plus, on peut assez vite deviner qui est le coupable (spoiler : il ne s'agit pas du colonel Moutarde avec le trombone à coulisse dans la chambre de bonne). Donc même si l'intérêt de l'histoire ne réside pas en premier lieu dans l'enquête et sa résolution, vaut mieux éviter de faire traîner pour ne pas perdre en punch ou en intérêt du lecteur. Coulon a pris le parti de ne pas noircir juste histoire de dire, il a eu raison.
Il y aurait beaucoup à dire sur les personnages. Mais à moins de révéler tout ou partie de leurs agissements, motivations, secrets honteux… et donc de raconter la moitié du bouquin, ça va être compliqué. Toujours est-il que Coulon a l'art de croquer des protagonistes dévorés de l'intérieur.
L'ensemble est servi par un style qu'on qualifierait de “coup de poing” si les livres avaient des petits bras musclés (et si on n'est pas trop regardant sur les formules clichés). Rapide, concis et haché, il colle à la frénésie qui imprègne cette histoire de fous. Seul point qui m'a gêné, les changements de points de vue qui sautent parfois de la troisième à la première personne pour parler d'un même personnage au sein d'un même chapitre. Ça passe pour impliquer le lecteur dans l'ambiance où personne ne sait où il en est, mais je ne suis pas fan du procédé. One POV to rule them all! (Dans un autre domaine, ça ferait un bon slogan pour Brazzers…)


Du bon, du beau (enfin, façon de parler…), du beau né, voilà un premier roman réussi. du noir qui pique avec puissance et finesse à la fois (celui-là, de slogan, je le vendrai à Maison du café). Comme dirait l'autre, "c'est du brutal".
Lien : https://unkapart.fr/derniere..
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