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3,61

sur 1852 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai dévoré ce livre en quelques jours. Les chapitres sont très courts ce qui est très appréciable et rythment bien l'histoire. un peu déçue par la fin mais qu'elle fin ne m'a pas déçue… j'étais un peu rebutée par les quelques critiques négatives trouvées à droite à gauche…. mais finalement j'ai apprécié cet histoire, les personnages et surtout l'atmosphère pesante qui pèse sur la lecture de ce livre.
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Ambiance. Atmosphère.
Ce sont ces deux mots qui me viennent à l'esprit lorsque je referme un livre de Cécile Coulon.
Une sorte de huis-clos où le personnage comme le lecteur étouffe dans un climat oppressant.
Des personnages pétris de doutes, de craintes, de questions.
C'était le cas dans son précédent ouvrage "Une bête au paradis", il en est de même pour celui là également.
🟤
Aimée, dix-huit ans, se marie avec Candre, un aristocrate. Un mariage arrangé comme de coutume au XIXe siècle.
Elle quitte son logis et sa famille aimante pour vivre dans le grand domaine de son mari niché au fond de la forêt.
Un mari bienveillant, pieux et très silencieux.
Qui est-il réellement ?
Pourquoi ne parles t-il jamais de sa précédente épouse, morte six mois après leurs noces ?
Qui est Angelin, ce jeune homme étrange qui ne parle jamais ?
Tant de questions qui se révéleront à la jeune Aimée et la fera quitter doucement mais sûrement le monde de l'enfance.
🟤
Ce roman bouscule, agite car une fois encore, l'autrice remue nos parts sombres, nos angoisses.
On voudrait mais il est impossible de lâcher ce roman.

À découvrir.
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Seule en sa demeure.
Cécile COULON

Candre Marchère a connu bien des malheurs : sa mère est morte, sa première femme Aleth aussi.
Heureusement Henria veille sur lui et son domaine comme une mère.
Cette gouvernante l'a élevé en même temps que son propre fils Angelin.
C'est dans cette demeure plantée dans un immense domaine Jurassien appelé « la forêt d'Or » qu'Aimée va arriver en qualité de nouvelle madame Marchère.
Candre est un mari un peu réservé, secret mais néanmoins attentif à sa jeune femme puisque devant l'ennui de celle-ci il décide de lui offrir des cours de musique.
Ces derniers seront dispensés par Emeline qui viendra de Genève spécialement pour l'occasion.
Une fois par semaine.
La bouffée d'oxygène qu'attendra Aimée d'une séance sur l'autre.
Mais depuis l'arrivée d'Emeline des incidents se succèdent et Angelin en est sûrement à l'origine.
Comment en être sur puisque ce dernier ne parle pas…
De découvertes en révélations Emeline et Aimée vont apprendre la vérité sur des secrets gardés avec l'aide de Claude le cousin d'Aimée.
Des secrets qui font froid dans le dos…

Un roman sombre qui m'a beaucoup plu.
La forêt domaniale est un personnage à elle seule.
Elle incarne le mystère, l'angoisse de s'y perdre, les branches qui bruissent au vent et vous frôlent les cheveux comme des pattes d'araignées.
L'intrigue est bonne et l'écriture de Cécile Coulon toujours un brin poétique et envoûtante.
Ça se lit très bien, j'ai passé un bon moment de lecture.
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Cécile Coulon a le chic pour créer des ambiances, brosser des portraits saisissants, faire naître la gêne, l'empathie, chez le lecteur.
Cette histoire de mariage, puis de huis clos inquiétant d'une épouse qui peu à peu soupçonne des aspects sombres chez son mari, n'est pas sans rappeler Daphné du Maurier notamment. Une ambiance très XIXème, un magnifique portrait de femme, et toujours un style qui subjugue !
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C'est le visage tourmenté de la jeune femme sur la couverture du livre qui a attiré mon attention.
J'ai bien fait de m'y plonger car j'ai beaucoup aimé la plume de Cécile Coulon que je ne connaissais pas.
Aimée, jeune mariée arrive dans ce domaine, en pleine forêt d'Or dans le Jura. de suite, elle ressent comme un malaise qui ne fait que s'accroître au fil des jours et elle finit par avoir peur.
Pourquoi a-t-on coupé la langue du fils de la servante ?
Comment est décédée la première épouse de son mari ? Autant de questions tournent dans sa tête et l'autrice manie avec art ce suspense.
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Premier livre que je lis de Cécile Coulon, première incursion dans cette écriture surannée, vivante, habitée. J'ai dormi au fil des pages et des mots dans des lits aux draps tendus et frais, la fenêtre ouverte, l'odeur des pins et le chant de la forêt autour de moi.
J'ai énormément aimé cette lecture, pourtant tout n'était pas parfait. La maison d'édition tout d'abord avec ce bel objet au papier lourd et agréable, à la tranche épaisse, promettait un gros roman. Il n'en est rien. le format des caractères est grand, le livre court. La quatrième de couverture ensuite qui promet entre les lignes une lecture digne d'une Jane Eyre ou Rebecca. Là encore il n'en est rien, du moins pas avant la toute fin. C'est certes un roman d'ambiance, au rythme lent et contemplatif mais aucune peur, frémissement ou même réelle inquiétude pour l'héroïne ne trouble la lectrice. Peut être parce que le roman est court. Ou tout simplement parce qu'il n'avait pas vocation à l'être.
Et c'est peut-être dommage que, selon moi, il ait été incorrectement présenté ce livre, parce que ça évente ce que l'autrice a patiemment distillé, cette attente atténue un peu le plaisir de lecture de ce roman qui ne démérite pas. Et que, malgré tout, j'ai, je le répète, beaucoup apprécié.
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Pour être honnête, j‘ai mis du temps à rentrer dans cette lecture au style particulier. Mais c‘est justement ce style qui fait le charme et l'originalité du livre. Un style gothique, une ambiance un peu inquiétante qui fait instantanément penser à „Rebecca“ de Daphné du Maurier.

Au XIXe siècle, Aimée épouse à 18 ans le jeune Candre. Un homme mystérieux, silencieux, pleins de secrets mais aussi attentif et aimant. Au fil des semaines Aimée va tomber amoureuse de son mari et apprendre à le découvrir. Mais dans le grand domaine qu'ils occupent, rien n‘est ce qu'il parait et Aimée va faire des découvertes qui pourraient tout remettre en question.

J‘ai beaucoup aimé ce roman qui sort de ce que j‘ai l'habitude de lire, même si j‘y ai trouvé quelques longueurs. C‘est néanmoins un roman que je recommande à ceux qui aiment les intrigues un peu énigmatiques.
Lien : http://booksnco.fr/seule-en-..
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Aimée doit se marier avec Candre Marchère, un jeune homme austère qui lui paraît bien mystérieux. Pourtant, elle est charmée au tout début. Elle va habiter en sa demeure, entourée de forêts sombres, où elle va découvrir qu'il a eu une première femme qui est décédée à des kilomètres d'ici, d'une maladie. Plus les jours passent plus Aimée se sent seule. Elle n'a plus ses parents, ni la joie de vivre de son cousin qui était si communicatrice.
Non, ici tout est sombre, étrange, jusqu'au fils de la bonne qui est muet. Jusqu'au jour où les secrets si bien gardés trouvent enfin un chemin pour se révéler à Aimée...

J'ai découvert ce livre en version audio. Je ne m'attendais pas à cette histoire, je ne sais pas trop pourquoi. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus sombre. J'ai trouvé les personnages très réussis, tous très intéressants. La relation d'Aimée avec sa professeure de musique est très belle, j'aurai largement aimé qu'elle se développe plus mais tant pis pour moi ! J'ai juste été déçue par la fin. Pour moi Aimée avait tout pour se révolter (et elle nous l'a bien prouvé tout au long du roman) mais j'ai trouvé que le tout retombait comme un soufflet...

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J'achève la lecture de ce roman et je suis épatée par les qualités narratives et d'écriture de l'auteure. C'est extrêmement bien écrit, intelligent. J'aime l'imagination fertile de Cécile Coulon. Cette façon d'écrire à la fois poétique dans les descriptions des lieux et avec en même temps cette mise à distance "chirurgicale" quant aux personnages et leurs ressentis. L'ambiance XIXème, toute en retenue, est parfaitement rendue.

Et que dire de cette magnifique couverture représentant le manoir entouré de ces bois, où les branches des arbres, savamment distillées, laissent entrapercevoir le profil d'une femme...

Un excellent roman, envoûtant, même si ma préférence reste tout de même à Une bête au paradis, tellement féroce.
Merci à l'auteure de nous enchanter ainsi.
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Un roman où se côtoient la noirceur et l'espoir, la violence et l'amour, la peur et le désir.

« A 18 ans, Aimée tombe sous le charme de Candre, orphelin mais grand propriétaire terrien. Peu de temps après leur rencontre arrangée ils se marient. Aimée passe du statut de jeune fille choyée dans la maison de son enfance à celui de femme mariée dans une demeure isolée et froide. Et puis, tous les secrets qui y sont enfermés ne sont pas pour la rassurer. »

A dévorer à la lisière d'une forêt de sapins.
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