Une bête au paradis

Déçue je me suis forcée à aller jusqu'au bout parce que je n'aime pas ne pas finir un livre. Mais franchement je me suis ennuyée.

Je n'ai malheureusement pas réussi à finir ce roman. Ce n'est pas dans mes habitudes que d'abandonner un livre. Mais là vraiment ce n'était que la seule solution.

Dès les premières pages, j'ai été choquée. Je suis végétarienne et passionnée par la faune. C'est cru, c'est gore… Passons ! Je ne m'arrête pas à cela. le décor est planté.

Pour la suite, je ne comprends plus rien. Beaucoup trop de description à mon goût.

Je me demande bien où va me mener ce livre. Je ne m'attache a aucun des personnages.

Il me restait 150 pages environ. J'ai demandé à ma meilleure amie de me raconter la fin (elle a bien aimé elle !). Quelle fin… J'ai rien manqué !

Je n'écris jamais de chronique négative. C'est une grande première…

Le style, l'écriture, le titre, le décorum tout était réuni pour constituer un bon livre. Malheureusement, je suis passée à côté du livre.

Le titre laissait présager un drame mystérieux, mais de mystère il n'est pas question dans ce récit « hors sol ». La présentation du roman évoque les racines, la terre, l'attachement à un lieu, quelque chose de suffisamment fort, animal et vivant pour transcender ou dépasser un individu, or ce Paradis ainsi que tous ses personnages semblent singulièrement étriqués, poussiéreux, factices. On a l'impression de lire un roman de gare écrit pour une fiction rurale de carton-pâte. Les personnages sont caricaturaux : le commis, les parents du bellâtre, la grand-mère, etc. La passion, la folie, rien n'est vraiment ressenti, le récit semble construit à la va vite pour combler deux scènes fortes de début et de fin. Aux trois quarts du roman, je ne voyais toujours pas où était le sujet. La scène d'ouverture, clairement conçue pour signifier au lecteur amateur de ruralité qu'il se trouve au coeur de la vraie grâce à Eros et Thanatos, m'a peu intéressé, on a une impression de déjà lu… La scène finale est certes étonnante, mais on ne bâtit pas 300 pages au fil blanc pour justifier une fin spectaculaire.

Cécile Coulon a obtenu le prix littéraire pour une bête au Paradis. J'espérais mieux.
Certes, cela se lit, l'écriture est contemporaine, courte, sans surprise. Les personnages sont sans nuance. Blanche, le personnage principal, a deux amours, le plus fort celui pour cette ferme, "le Paradis", l'autre pour le bel Alexandre. Malgré les efforts de l'auteur, je n'ai pas ressenti la profondeur de ces amours, principalement celui pour la terre. J'ai aussi été gênée par le premier chapitre qui nous donne à voir Blanche à 80 ans, alors que le reste du roman qui raconte sa vie situe sa naissance vraisemblablement à l'orée des années 70. Ce n'est sans doute pas grave , cela n'enlève ni n'ajoute rien à l'intrigue ni aux événements, mais c'était inutile, sauf à dire qu'elle n'a pas mûri en 80 ans de vie!

Ils disent que "Une bête au paradis a bouleversé la rentrée littéraire 2019 en France". Eh bien! Il ne m'a en rien bouleversé. Je n'ai pas aimé le style, les personnages et la longueur. Mais reste que j'ai tout de même été surprise du dénouement. Malheureusement, ce livre ne m'a pas marqué. Je ne crois pas m'en souvenir très longtemps également. Je passe au suivant un peu déçu...

Je ne saurais pas dire ce que m'a inspiré ce livre.
En fait je voulais prendre le dernier de ses livres mais comme je ne connaissais pas l'auteure je me suis dis que j'allais commencer par celui qui étais disponible.
C'est bien écrit, limite un côté poésie que j'ai beaucoup aimé.
Jusqu'au milieu on ne voit pas trop ou elle veut en venir en fait, mais on sent la "tension" monter.
Toutefois j'ai relu au moins 2-3 fois le résumé pour être sur que c'était un livre à suspens !
C'est bien "mené" mais il manque quelque chose je dirais !! je ne sais pas quoi, ceci dit je ne m'attendais pas trop à la fin quand même qui m'a laissé un peu mitigée tout de même !
j'ai beaucoup aimé les jeux de mots sur "le paradis"
Par contre je ne suis pas sur de relire de sitôt un livre de cette auteure...je vais me laisser plutôt le choix d'en découvrir d'autres.