Zizi Cabane

le roman nous racontele destin d une mère de famille qui disparaît de la maison et laisse derrière elle un trio pas banal d enfants livres à eux même.
Béguin, Chiffon et Zizi cabane doivent trouver un nouvel équilibre et faire le deuil de leur mère.
l auteure crée une sorte de fable, une métaphore de la mort.
les personnages s expriment chacun à leur tour, tout au long du roman
il ne faut pas être trop terre à terre pour apprécier ce roman. il faut adhérer à la croyance selon laquelle la nature est régie par des lois semblable à la nature humaine.
le livre est empreint de poésie c est un conte moderne et très fantaisiste

Ce livre agréable à lire m'a semblé ne pas « fonctionner comme un tout » contrairement au roman de pierre et d'os. Ce n'est ni la dimension onirique, ni le côté fantasque de la famille qui m'ont donné cette impression, bien au contraire. Je me suis noyée dans l'eau d'Odile. J'ai été émue par Chiffon et son art de la cartographie et j'ai été secouée par l'handicap en dedans et en dehors de Zizi Cabane. La signature de l'auteur avec l'inclusion de poèmes dans la trame narrative est toujours pertinente. Par contre, la multiplicité des personnages secondaires dans la seconde partie du livre m'a de plus en plus gênée puis finalement perdue (Michel après Marcel au sein de la famille, les camarades de classe, Urs et Hans puis un, puis deux groupes d'expédition dont même l'appel est fait). Si les derniers chapitres en Alaska sont certainement signifiants pour Bérengère Cournut, ils ont à mon sens dilué l'intensité du récit et la magie de ce conte familial axé sur la question du deuil et de la reconstruction. J'en attendais beaucoup aussi ce qui explique certainement mon sentiment mitigé. Ce roman illustre de très belle manière le devenir d'une famille meurtrie par le départ de la maman. La couverture réalisée par Astrid Jourdain est magnifique.

Un roman surréaliste qui ne cesse de surprendre au gré des pages. Récit où les voix de toute une famille se succède pour conter un quotidien en reconstruction après la disparition mystérieuse de la mère. Une maison qui prend l'eau et se laisse peu à peu envahir par la végétation, des enfants qui tentent de grandir dans un cadre atypique illustrent à la perfection le mélange des genres de ce récit entre fantastique, poésie, drame et roman initiatique. Touchant, captivant et étrangement hypnotisant

Un roman entre le conte, le récit poétique, le rêve éveilllé...
Comment la famille de Zizi cabane va-t-elle continuer à se construire après la disparition de la mère ?
Une métaphore file tout au long du roman. En même temps que chacun doit s'adapter à la disparition d'Odile, l'eau s'infiltre peu à peu, devient présente partout, et chacun se construit avec ce manque et cette nouvelle présence.
Laissez-vous embarquer dans ce roman choral, et si vous acceptez de lâcher prise, le voyage pourra vous emmener loin, très loin.

Zizi Cabane, Beguin et Chiffon sont de la même fratrie. Soudainement leur mère disparaît. La vie continue sans elle dans la recherche de combler l'attente et le manque. Et leur maison prend l'eau, littéralement. Plus on cherche à maitriser l'eau, plus la maison se noie. La nature ayant horreur du vide, le manque maternel est comblé par cette nature imposante.

Chacun tente de se construire en recourant à des passions refuges. La fratrie ne s'oppose pas, ne se révolte pas face à ces bouleversements, elle tente d'absorber, de rebondir en se préservant. Mais l'adolescence survient avec ses besoins d'indépendance et d'identification...

Un roman splendide de poésie, mêlant delicatesse et introspection. Une écriture qui pousse à la contemplation de la nature et de l'existence.

Un peu déstabilisant ce " Zizi cabane" mais, on sent bien dès le début que le choix de l'auteure est fait : nous vivons l'inadmissible perte de l'être cher entre rêve et réalité. Chacun à sa manière , les trois enfants Béguin ( matérialisation du 1er amour), Chiffon ( qui triture toujours quelque morceau de chiffon, moitié carte, moitié message) et enfin la désarmante Zizi Cabane( qui cache son zizi dans la cabane, la coquine!) et le père trouvent des substituts au départ incompréhensible de leur mère.
Voilà, le cadre est posé : si vous vous attendez à ce que vous avez déjà lu de Bérengère Cournut, vous allez sûrement être déçus. Si comme moi, vous aimez les romans "différents", si vous n'êtes pas contre un peu de poésie dans votre quotidien sinistre, et si, de plus, vous avez besoin de vous "guérir" de la mort d'un être qui faisait partie de votre chair, je suis certaine que ce roman peut vous y aider...un peu.

Difficile de résumer ce roman où des choses surnaturelles côtoient le réel.
Une source qui se met à traverser une maison, voilà qui n'est pas banal. C'est pourtant ce qui arrive à la famille de Ferment et de ses trois enfants, Béguin, Chiffon, et Zizi après la disparition d'Odile, leur mère et épouse.
Leurs vies vont être chamboulées par cet évènement car ils vont devoir quitter leur domicile. Ferment est déboussolé, les enfants se débrouillent un peu comme ils peuvent. Heureusement, Jeanne, la soeur de leur mère, vient souvent les voir. Les choses s'amélioreront avec l'arrivée dans leurs vies d'un faux grand-père, Marcel Tremble, qui va leur offrir un soutien empli de tendresse.
Et il y a le murmure de la voix de la source, qui est la voix de la disparue ; voix qui va se transformer en un souffle de vent qui effraie Zizi Cabane.
Derrière cette histoire se posent la question de la mort, du non-dit aux enfants et du deuil.

Un très beau roman.

C'est l'histoire d'une famille qui doit faire face à la disparition inexpliquée et inexplicable d'Odile, la mère. Chacun se (re)construit à travers ses propres expériences : botaniques, mécaniques, artistiques… et des rêves… sous l'oeil vigilant de Jeanne et de Marcel, bénéfique apparition.
Les liens dans une fratrie et l'amour sont peut être les vrais héros de ce roman ? Comme ces personnes que l'on rencontre « par hasard » mais toujours au moment propice…
Un roman plein de poésie qui met en exergue les ballades en forêt et la puissance de la Nature sur les émotions des êtres sensibles.

J'avoue m'être laissé prendre, après un début tranquille, d'un coup d'une seul, un léger dérapage fantasque s'immisce et on est accroché ! le récit est doux à hauteur d'enfants, même quand ils ont la taille adulte :)) Et au final c'est assez barré, sans jamais trop en faire. Un livre léger à mettre entre toutes les mains !

Un roman poétique typique du style de Bérengère Cournut, qui explore le deuil d'une famille suite à la disparition mystérieuse d'Odile, la mère de famille et l'impact de cette disparition sur son mari et ses trois enfants.

Un roman sur ce qu'il reste et ce qui nous hante, dans les lieux, dans nos corps, nos coeurs et nos têtes.

Un superbe récit qui allié réalité et magie du conte.