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sur 449 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J‘attendais beaucoup de ce livre. Après « de pierre et d'os« , livre coup de foudre, je n'ai pas entendu parler de livres d'elle avant celui-ci, mais il y en a eu. Je n'ai rien vu. Pour ce « Zizi Cabane », c'était difficile de le louper tant il était mis en avant chez « les libraires » et dans les sélections de la rentrée littéraire d'automne. Je l'ai acheté, bien sûr. Malgré ce titre qui est tout de même… un peu dérangeant, si j'ose m'exprimer ainsi.

L'histoire : une famille : deux parents : Odile et Ferment (oui oui). Leur ainé, ils l'appellent Béguin. Comme il écrit une lettre à sa tante au début du roman, il signe de son prénom officiel : Martin, et de son prénom d'usage familial. Puis un second fils, appelé Chiffon. Il parle très peu et se réfugie sous un tas de chiffons quand il veut avoir la paix. Puis naît une petite fille, et les garçons remarquent tout de suite que le bébé « n'a pas de zizi ». C'est là que la maman explique que si, elle en a un mais il est caché, comme chez toutes les filles. Chiffon s'écrit « c'est un Zizi cabane alors ». C'est comme ça qu'on l'a appelée.
Lorsque Zizi Cabane a cinq ans, sa mère disparaît, et en même temps de l'eau se met à couler à travers la maison. Déjà qu'il y avait un ruisseau dans le jardin…. la maison est humide, le papier peint se décolle, ce n'est plus possible de dormir là. Alors le père et les enfants déménagent dans le cabanon du jardin.

Entre inventions pour faire couler l'eau hors de la maisons, branchements, goulottes et moulins à eau inventés par Chiffon et Zizi, plantation d'arbres fruitiers et découvertes de la nature peu à peu, on entend la mère. O comme Odile, O comme eau. Elle prend la parole, en italique, elle est devenue maison, eau, vent. Elle prend garde à ses enfants. Et à son mari.
Les enfants et le père prennent la parole dans le roman, un peu fouillis, un grand-père apparaît qui deviendra indispensable tant pour les enfants que pour le père, racontant histoires, montrant et démontrant des choses à faire, rigolard comme le père Noël. Et la tante Jeanne, soeur de la disparue, qui vit avec les enfants et Ferment et Marcel Tremble, le Pépé rapporté. Les enfants grandissent, explorent, marchent, vont à l'école, découvrent l'art, la peinture sans peinture, la poésie, tout en étant libres de vivre comme ils l'entendent.

Ceci a tout d'un conte philosophique, poétique, mais, désolée moi je n'accroche pas. Pas du tout. Ma lecture a été longue et pénible, le style de Bérangère Cournut, tellement à sa place chez les Inuits tant il est onirique, mais pas ici. Pour moi le fond est plat. L'histoire en elle-même n'a pas d'intérêt pour moi, elle ne me plonge pas dans une autre culture, on est un peu à cheval entre le livre pour enfants et le livre philosophique pour les grands, avec juste une petite caractéristique qui se démarque d'autres histoires oniriques : les prénoms. (Attention spoil : elle s'appelle Ambre-Iseline)

Inutile de dire que j'ai été plus que déçue. Je n'ai pas d'autre mot. Hashtag déception
Lien : https://melieetleslivres.fr/..
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Ils s'appellent Béguin, Chiffon et Zizi Cabane, des prénoms singuliers, pour ces enfants considérés comme uniques par leurs parents. Les parents, ce sont Ferment et Odile. Enfin, Odile, elle est partie, elle a disparu, les laissant avec leur chagrin dans une demeure un peu plus délabrée chaque jour, et qui prend l'eau de toute part. Elle est partie, mais elle est toujours un peu là, dans l'eau du ruisseau,
dans les larmes de ses enfants, ou dans le souffle du vent, témoin silencieuse de leur douleur et de leur deuil. « Elle a disparu sans laisser de traces. Ou plutôt sans laisser de traces de sa mort, parce
que des traces de sa vie, les nôtres en sont remplies ». Car comment grandir sans une maman quand comme Zizi on n'a que 4 ans, quand ses frères se réfugient dans la révolte ou le mutisme, quand son père est dévasté et doit réapprendre à aimer. Tour à tour, dans un roman en forme de conte, chacun
va prendre la parole, se dévoiler, se livrer avec fantaisie et sincérité, des prises de paroles entrecoupées de vers scandés par Odile, qui de l'au-delà les observe et les protège. Et au fil des ans ils vont tenter de dompter, chacun à leur façon la douleur de l'absence.

J'attendais avec impatience ce roman après le coup de cour pour « de pierre et d'os » de cette auteur, et même s'il est original et beau, il ne m'a pas complètement séduite. Pas fäcile de traiter du deuil d'une mère, et pourtant Bérangère Courut réussit à y mettre de la douceur, de la poésie et de la fantaisie. Les personnages sont attachants, et leurs fragilités sont touchantes mais peut être la
légèreté du propos m'aura-t-elle un peu gênée par rapport à la gravité du propos, m'empêchant d'être conquise par cette lecture
Une douce lecture cependant, entre lyrisme et fantaisie, remplie de tendresse, et à la très belle couverture, marque de fabrique du Tripode.
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Merci à l'ami @electron_livre qui m'a offert ce livre que j'ai vu passer sur insta et surtout mis en avant chez les libraires lors cette rentrée littéraire.
La couverture et le titre ne m'auraient pas attirée d'emblée, je l'avoue.
Mais l'autrice oui ! Car j'avais été happée par la lecture de son roman de Pierre et d'os.
Si pour certains c'est un immense coup de coeur, ce n'est pas mon cas. J'ai aimé l'histoire de cette famille...
Lorsque Zizi à 5 ans, sa mère, Odile, disparaît mystérieusement. Plus aucune trace d'elle. Avec ses frères Béguin et Chiffon, et son père Firment, ils vont essayer de faire face à cette absence qui prend toute la place : page 136 "J'avais une femme, elle a disparu,sans laisser de traces. Ou plutôt : sans laisser de traces de sa mort parce que les traces de sa vie, les nôtres en sont remplies. Ce sont les révoltes de Béguin, les obsessions de Chiffon et les rires et les chagrins de Zizi leur mère est partie tout en restant avec eux."
Entre conte philosophique, rêves éveillés, nature omniprésente, j'ai eu un certain plaisir de lecture je dois avouer mais ça ne m'a pas totalement emporté. Alors que la traduction de mon prénom veut dire les songes, c'est bien la part la plus onirique du livre qui n'a pas remporté mon élan.
Ceci dit, je peux parfaitement comprendre qu'on tombe sous le charme de l'intrépide Zizi et de sa famille étrange, je peux saisir le coup de coeur de certains d'entre vous et je souligne que l'autrice a un talent remarquable pour parler de la nature !
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Un roman qui résonne comme une douce musique, où les mots s'égrènent comme des notes qui vous enveloppent et vous entraînent à leur poursuite, mais qui au fil des pages est devenue un peu lancinante avec ses nombreux leitmotivs, ses reprises et ses modulations. L'écriture est belle, mais j'ai du mal à adhérer au mystère de cette disparition qui m'a mise assez mal à l'aise.
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⭐️Cadeau surprise offert par "pounet" que je remercie 🌝
Ce roman m'a fait sortir de ma zone de confort car ce n'est pas du tout le style de lecture dont j'ai l'habitude.
Je salue la prouesse d'écriture de Bérengère Cournut qui mêle avec brio la poésie à la prose.
Je salue également la magnifique couverture d'Astrid Jourdain (une jolie fresque à déployer)

⭐️Odile a disparu, laissant derrière elle son mari Ferment et leurs 3 enfants : Béguin, Chiffon et la jeune Zizi Cabane (Chiffon croyait qu'elle avait le zizi cassé quand elle est née d'où son surnom 🌝)
Car dans cette famille chacun a un surnom qui lui correspond sauf Odile "car Odile c'est trop doux ..."
Mais où est-elle partie ?
Elle s'est évaporée à l'image de l'eau, fil conducteur de l'histoire, qui s'infiltre peu à peu partout dans cette maison et chacun se construit et grandit avec ce manque, sous la protection de tante Jeanne et Marcel Tremble.

⭐️un roman choral entre fable et rêve éveillé, une métaphore sur le deuil et l'absence.
Un récit plein d'humour à hauteur d'enfant auquel je n'ai pas accroché mais pour les adeptes du genre ce roman plaira 📚
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