Dans ce troisième tome, nous suivons Cora Lewis, une jeune femme haut en couleur, pétillante et avec un caractère bien trempé. Elle travaille au salon de tatouage The Marked en tant que perceuse. Par le passé, Cora a vécu une rupture très difficile qui lui a laissé, non seulement un coeur en miette, mais aussi beaucoup de peur et d'appréhension pour ses relations futures. En effet, Cora cherche maintenant « l'Homme Parfait ». Un homme bien, qui n'aura pas de passé lourd sur la conscience, qui ne lui posera pas de problème, bref, une personne qui n'existe pas…
Seulement le frère de Rule, Rome Archer, vient de rentrer après 10 ans d'armée qui lui ont laissé pas mal de troubles. Avant, Rome était le grand frère. C'était lui qui réglait les conflits au sein de sa famille, c'était lui qui veillait sur ses frères. En rentrant chez lui, il retrouve sa famille qui a grandit et qui n'a plus besoin que Rome tienne encore ce rôle. Et cela déstabilise d'autant plus le soldat. du coup, il se comporte comme un idiot. Il boit pour oublier ses camarades perdus à la guerre, il devient méchant envers sa famille car il n'arrive plus à y trouver sa place. Et autant vous dire que ça énerve énormément notre chère Cora…
Cora est un peu la maman de ce groupe d'amis, de cette famille reconstituée. Et quand Rome est méchant avec eux, Cora sort les griffes. Mais un jour Rome a besoin d'aide et Cora ne peut tout simplement pas le laisser tomber…
Et petit à petit, ils vont tout les deux se faire du bien. Cora va comprendre que « être parfait » est tout relatif, que personne n'est parfait mais que pour chacun d'entre nous il y aura une personne parfaite avec ses qualités et ses défauts. Quand à Rome, il va accepter de se faire aider, il va comprendre qu'il n'a pas besoin d'être quelqu'un en particulier pour sa famille, qu'elle l'aime juste comme il est parce qu'il est juste lui.
En bref, ce troisième tome est, je pense, mon préféré de la saga. Je l'ai trouvé vraiment très touchant. J'ai adoré voir ses deux là ensemble, d'un coté on a l'armoire à glace, assez froide et de l'autre un petit lutin coloré qui n'a pas sa langue dans sa poche. Un contraste vraiment intéressant…
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