Après un premier tome réussi mais peut-être un poil trop centré sur la guerre de Sécession, ce second volet, malheureusement demeuré non traduit, corrige le tir en proposant 14 nouvelles histoires d'épaves à découvrir, du 17e siècle à la seconde guerre mondiale, aux quatre coins du globe, avec non seulement des bateaux mais aussi un avion, un dirigeable et une célèbre paire de canons. Évidemment, on nous reparle de la guerre de Sécession, mais sur seulement trois chapitres. le tout étant dans l'ordre chronologique, on progresse dans le temps au gré tantôt de batailles, tantôt d'incidents qui auraient parfois pu être évités...
Le menu est donc varié et plus équilibré que dans le premier volet, en plus d'un casting cinq étoiles : rien de moins que le Carpathia, la Mary-Celeste ou le futur président Kennedy, lorsqu'il s'est retrouvé naufragé sur une minuscule île dans l'archipel des Salomon. Ce chapitre, qui était celui qui m'emballait le moins, s'est finalement avéré le meilleur du livre, entre suspense du naufrage et survie... Mais tous ne sont pas aussi prenants, pour ne pas dire parfois même longuets (la carrière entière du dirigeable Akron, même narrée par Cussler, n'est pas des plus passionnantes...), et globalement moins immersifs. le sentiment d'horreur éprouvé parfois dans le premier tome disparaît ici totalement.
Et c'est peut-être pour ça que ce deuxième opus n'est finalement pas meilleur que le premier, juste « aussi bon », et d'une façon différente.
On retrouve à nouveau un carnet central de photos et d'illustrations, une introduction et une postface avec quelques anecdotes supplémentaires.
Reste que cette duologie est une chouette lecture. Si seulement l'histoire pouvait être toujours aussi intéressante que quand Cussler et son acolyte
Craig Dirgo s'y attaquent, aussi bien via la reconstitution que dans la vraie vie, magnétomètre en main...