AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,98

sur 154 notes
5
1 avis
4
10 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
A lire au moins quelques passages, car c'est une belle leçon de vie : un échec ne doit pas rester tel quel, on doit s'interroger sur la source de l'échec, et quelquefois, ils sont dus aux fantômes que l'on trimbale comme des casseroles au cul des voitures des jeunes mariés
Commenter  J’apprécie          190
On pourrait presque résumer ce livre par cette réflexion de Jorge Semprùn à la sortie de Buchenwald:

Sans doute faut il parler au nom des naufragés.
Parler en leur nom, dans leur silence, pour leur rendre la parole.

Car, il est vrai que bien souvent au sortir de certaines expériences le retour dans "la réalité" est plus dangereuse ou du moins peut le paraître.

A lire en se souvenant bien que:

L'individu transforme et assimile ses souvenirs douloureux, en même temps qu'il se construit sa personnalité.

Parfois revenir dans certaines réalités représente plus d'oubli et de perte de soi même, ce que ce livre essaie de traduire.
Commenter  J’apprécie          122
"On ne peut pas dire qu'un trauma provoque un délabrement caractéristique, comme l'inceste qui mènerait à la prostitution ou la maltraitance qui pousserait à l maltraitance. Ces tendances ne se manifestent que lorsqu'on ne fait rien pour aider le blessé."
Et si le tuteur de résilience était plus courant, plus accessible?
Nos sociétés évoluent, libèrent la parole. Et l'écoute?
Commenter  J’apprécie          110
Ca y est, je renoue avec le Cyrulnik de la résilience. Et, en fait, ça fait du bien. Même si je trouve le lire répétitif, une centaine de pages m'auraient suffi, pour avoir ma dose d'espoir, de confiance, dans le fait que même les pires situations, sévices, souffrances peuvent trouver à être soutenue, étayée, et toujours par cette merveilleuse culture, qu'on peut fonder ou refonder constructive, valorisante, revalorisante. le récit, l'écriture, l'imaginaire, la mise en forme, la mise en scène, tout cela est prodigieux, outil prodigieux, au-delà du plaisir, une nécessité absolue.
Trouver des étincelles, souffler dessus, remanier les ombres, modeler la boue... 
Allez, merci Boris. Tes livres et tes mots, crois-le fort, auront apporté beaucoup à beaucoup.
Commenter  J’apprécie          100
Cet essai a pour thème la résilience, c'est le troisième volet que mène l'auteur sur ce sujet, cette capacité qu'ont les humains à surmonter les pires traumatismes. Thème qui m'intéresse beaucoup mais qui tourne trop, dans ce livre en tout cas, autour de la sexualité, ce qui m'a peu intéressé.
L'essai propose quand même de très nombreux témoignages sur la résilience et offre de nombreuses pistes sur la manière d'y arriver, ce n'est pas un livre de développement personnel mais il a le mérite d'aider à comprendre ce mécanisme complexe avec des mots simples mais efficaces. Il démontre aussi comment les « fantômes » peuvent se reconstruire et c'est la partie qui m'a intéressé le plus. Cette attitude de résilience a, après une lourde souffrance psychique, permis de recréer un lien avec soi-même là où avant il n'y avait que le néant.
En somme, un essai intéressant, bien vulgarisé et qui ne nécessite aucune connaissance en psychologie pour comprendre les concepts évoqués. Ce n'est peut-être pas le meilleur de Boris Cyrulnik mais il m'a au moins permis d'accéder à un nouveau Moi, plus stable et avec moi de non-dit, c'est que je n'ai pas envie d'être un fantôme à mon tour, ça me fait peur !
Commenter  J’apprécie          90
Lire Cyrulnik est un petit plaisir en soi car il aime raconter et le fait bien. J'aime moins qu'il joue beaucoup sur la corde sensible en faisant assez peu cas de notre intelligence , qu'il engrange les exemples en les privilégiant à la théorie. Ça m'a parfois donné l'impression davantage de lire un de ces magazines " people" qu'une vulgarisation sur un concept cher à l'auteur( mais dont il n'est pas le decouvreur):la résilience .
La nécessité de devoir faire,page après page,le tri entre la forme extrêmement volubile et le contenu au final assez peu dév eloppé dans le fond, est assez décevante.
Parfois nous tombons sur une " vérité" tombée d'on ne sait où et un rien sybilline comme celle ci par exemple " les enseignants ont bien plus de pouvoirs que ce qu'ils croient mais ils n'ont pas les pouvoirs qu'ils croient"( p 99_ la deuxième partie de l'assertion développée ou explicitée nulle part).
Parfois encore le style brouillon car trop bouillonnant, trop bavard, trahit la pensée de l'auteur.( cf l'histoire de l'enfant sauvé par les conversations avec un vieux communiste p 92-93).
À ceci près c'est plutôt intéressant.
Nous présentant divers cas d'enfants mal aimes,trop,pas assez,abandonnés,délaissés,battus,orphelins,traumatisés,parents de leurs propres parents déficients,etc ..il nous explique que " ce qui provoque la dégringolade,ce n'est pas le coup mais l'absence d'étayage affectif et social qui empêche de trouver des tuteurs de résilience ". l'enfant a besoin d'" enveloppe affective et de structures rituelles", qu'elles lui viennent de ses parents ou de n'importe quel adulte de son environnement quotidien,autre membre de la famille,voisins, structure sportive ou associative,religieuse,éducative.
Boris Cyrulnik explique en détail la place importante de l'expression, principalement l'écriture,pour poser son histoire et la dépasser,de même la faculté de rêver pour établir les bases d'un autre mode de vie possible.
Il évoque la possibilité d'avoir des souvenirs de sa toute petite enfance, j'ai l'avis contraire d'un psy qui estime que le cerveau d'un enfant de moins de 5-6 ans ne le permet pas,et qu'il s'agit là de faux souvenirs fabriqués à partir par exemple de la parole de l'adulte. je pose ça là comme ça car je ne suis ni psychiatre ni neuropsychologue pour me prononcer.
Bref ,qualités narratives pour ce qui est de savoir raconter mais trop de blabla pour une approche éclairante du concept ,pour le contenu relatif à la résilience elle même, je n'ai pas d'avis n'ayant pas de formation psy m'y autorisant.
Commenter  J’apprécie          50
Boris Cyrulnik, chantre de la résilience nous offre ici un merveilleux message d'espoir. Au travers d'exemples précis et dans un récit vulgarisé, il donne des clefs pour mieux se comprendre en appréhendant nos traumatismes et en ouvrant des pistes de reconstruction.
Commenter  J’apprécie          20
J'aime beaucoup les livres que j'ai lu de Boris CYRULNIK. Celui-ci traite, de nouveau, de la résilience. Comment dépasser des traumatismes pour aller de l'avant ? C'est clair, compréhensible, les exemples sont parlants et c'est très intéressant.
Commenter  J’apprécie          00
Relecture d'il y a 10 ans. Facile à lire. Sur la résilience bien sûr.
Commenter  J’apprécie          00
On ne peut être que touché par une telle lecture. le thème de la résilience est malheureusement familier pour beaucoup de monde mais le talent de Boris Cyrulnik fait qu'on arrive à apercevoir la lumière au bout du chemin.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (705) Voir plus



Quiz Voir plus

Les titres de Cyrulnik

Un merveilleux...

jour
malheur
problème
sentiment

10 questions
46 lecteurs ont répondu
Thème : Boris CyrulnikCréer un quiz sur ce livre

{* *}