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4,18

sur 5422 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Cette fois, le nouveau roman de Mélissa Da Costa ne fut pas pour moi un coup de coeur contrairement à « Tout le bleu du ciel ». Je ne vais pas dire qu'il n'est pas agréable à lire, il se lit bien, mais cette histoire ne m'a pas touchée. Cette jeune fille de vingt ans amoureuse d'un homme qui pourrait êtres son père, qui se fait une tentative de suicide pour le faire revenir, m'a laissée de marbre. Je n'ai pas ressenti ce merveilleux pincement au coeur que j'avais eu pour les précédents ouvrages de cette auteure. Sa reconstruction, déjà lu ailleurs, classique, sans surprise, ne m'a pas fait vibrer. Aucune surprise. J'irai même plus loin, tiré par les cheveux. Une grosse déception ! ( surtout quand on voit la publicité médiatique sur ce livre)
Une romance du style Harlequin en somme mais vraiment on est si loin du niveau de « Tout le bleu du ciel » que j'ai fermé le livre hyper déçue.
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Quelle déception ... J'ai adoré ses deux premiers romans, à tel point que, pour une fois, je n'ai pas voulu attendre que celui ci sorte en poche.

Je n'ai pas retrouvé la magie des deux premiers romans. Ici l'histoire est larmoyante, pas crédible (sans rien dévoiler, une des histoires d'amour est impossible ...). Les personnages sont certes attachants mais restent creux. Peut être l'auteur a voulu mettre trop de monde dans cette histoire ? On reste en surface. Certains personnages sont là pour faire de la figuration et n'apportent absolument rien.

Que dire de Ambre ? D'accord c'est une jeune femme qui va mal, qui est perdue, qui en veut à ses parents, ... Mais est ce que ça lui donne le droit d'être aussi désagréable et égoïste ? C'est raté pour moi, je l'ai trouvé désagréable et n'ai pas réussi à avoir la compassion que l'auteure attendait de moi pour son personnage principal.

Là où dans les deux premiers romans, la nature était racontée d'une manière magnifique et me donnais l'impression d'être en forêt, cette fois-ci elle est malmenée. Elle sert juste de refuge à un personnage ours qui, bien sûr, ne se sent bien qu'au milieu des bois ... Cliché ?

Je n'ai pas aimé non plus les mails que s'écrit Ambre à ... elle-même. Ça n'apporte rien.

Le style d'écriture reste fluide et agréable.

Comme une impression que la maison d'édition a exigé un roman rapide pour surfer sur le succès des deux premiers. Quitte à y perdre en qualité ...
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Philippe, la quarantaine, est marié avec une femme très belle, avec qui il a deux merveilleux enfants. Et pourtant, il entretient une liaison avec Ambre, vingt ans, qui pourrait être sa fille. le jour où il découvre sa jeune maîtresse en train de se vider de son sang , il comprend que cette tentative de suicide est un véritable appel au secours. Il décide d'envoyer Ambre se reconstruire loin de lui : la voilà obligée de travailler pendant la saison d'hiver, dans un hôtel de la station d'Arvieux. Elle va rencontrer d'autres saisonniers et ces « autres » vont lui permettre de comprendre qui elle est et ce qu'elle attend vraiment de la vie.

J'avais beaucoup entendu parler de « Tout le bleu du ciel » et je me suis laissée tenter par cette auteure que je ne connaissais pas du tout. J'avoue avoir été déçue : que de répétitions et de longueurs ! Beaucoup de disputes, de réconciliations, de (faux) départs, de retours… Pire : pour que le lecteur comprenne bien l'intrigue , les mails qu'Ambre s'envoie à elle -même reprennent ce qui vient de se passer. Je n'ai pas non plus accroché au personnage d'Ambre et pour moi cette « reconstruction » n'en est pas une, elle larmoie, hésite et sans trop vouloir dévoiler l'intrigue, son comportement avec le couple Tim/ Anton m'a profondément déplu (Anton, mon chouchou ! 😊 est un des personnages sacrifiés du roman). le retour à une réalité banale à la fin m'a paru bâclé : tout ça pour ça ! ☹
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De Mélissa Da Costa, j'avais beaucoup aimé Les Lendemains
J'ai donc sauté sur l'occasion quand NetGalley a proposé Je revenais des autres

Un joli titre qui me rappelait un poème d'Andrée Chédid, d'ailleurs repris en épigraphe dans le roman…
Une intrigue qui illustre, en effet, ces quelques vers :
« Je revenais des autres chaque fois guéri de moi
A l'abri d'un sourire
D'un geste qui donnait champ
Des moissons d'une parole
Je quittais citernes et mirages du chagrin pour une sorte de bonheur
Le bonheur ? »

Une quatrième de couverture qui promet « le roman des autres, ceux qu'on laisse entrer dans sa vie, ceux qui nous détruisent mais surtout ceux qui nous guérissent ».

Pour moi, un mélange de grosse déception et d'intérêt pour certains éléments de l'intrigue.

J'avais choisi la version audio, lue par Aaricia Dubois, et ne peux que saluer la performance de cette narratrice qui a tenu la distance, proposé les bonnes intonations pour donner vie à ce roman vraiment TROP long (plus de quinze heures d'écoutes, environ 700 pages en version broché…).
L'autrice détaille tout, au détriment d'un véritable travail sur la psychologie des protagonistes ! Que m'importe la décoration du restaurant où se joue une scène de rupture ! Je ne veux pas savoir quel burger les personnages ont choisi dans le menu… Ni d'ailleurs comment et avec quel moyen de paiement ils ont réservé des billets de train, pour donner un autre exemple… Cela m'indiffère ! J'ai vraiment craqué face à la multitude de précisions insignifiantes qui n'apportent rien, servent de verbiage creux, de remplissage inutile…
J'ai vraiment failli abandonner ma lecture à maintes reprises… L'avantage d'un livre audio réside parfois dans le fait que l'on arrive à audio-lire en s'adonnant à toutes sortes d'activités annexes, comme la cuisine, le ménage, le jardinage… J'avoue que, pour ce livre, je n'ai pas mis en pause quand la hotte aspirante faisait trop de bruit, ni pour passer l'aspirateur, répondre au téléphone ou encore m'absenter de la pièce pour quelques minutes… Quand je me suis endormie le soir en écoutant, je n'ai pas non plus fait machine arrière pour retrouver le fil… Vous allez me dire que les détails de ma vie domestique ne vous font ni chaud ni froid et que vous ne comprenez pas pourquoi je vous en parle dans ma chronique ! Eh bien, c'est exactement ce que j'essaie de vous expliquer quant à mon ressenti.

Pourquoi ai-je persisté dans la découverte de ce pensum ?
À cause des parcours de certains personnages, des amitiés amoureuses compliquées entre jeunes hommes et jeunes femmes cabossées par leurs premières expériences dans la vie et pour « la couleur du blé » … Là, je ne suis pas très sympa avec vous, parce qu'il faut vraiment arriver à la fin pour comprendre cette allusion au Petit Prince de Saint-Exupéry. Je ne vois pas pourquoi je serai la seule à avoir souffert…

Oh… On me dit dans l'oreillette que je n'ai pas dit de quoi parle ce roman… Eh oui, la preuve en est qu'à trop délayer, on oublie l'essentiel… Une jeune femme de vingt ans, en rupture avec sa famille, est devenue la maitresse entretenue d'un homme marié. Quand submergée par le vide de sa vie, elle fait une tentative de suicide, son amant l'envoie loin, dans un village de montagne, pour qu'elle se reconstruise, qu'elle apprenne à vivre sans lui, pour préserver sa famille aussi. Ce roman est le récit d'un nouveau départ, le feuilleton d'un hôtel où vit une bande de saisonniers tous un peu abîmés par la vie, leurs amitiés, leurs doutes, leurs colères, leurs rancoeurs, leurs amours aussi.

Il paraît qu'il y a une suite, Les Douleurs fantômes
Là, à l'instant T, je dis « sans moi ! »…
Même si, quelque part, l'évolution de l'histoire d'Ambre et de Tim titille ma curiosité et mon émotion et me paraît impossible sur la durée.

Lien : https://www.facebook.com/pir..
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C'est la jeunesse, avec ses incertitudes, ses fragilités, ses difficultés relationnelles entre la famille et les amis. le poids de la solitude, les soirées alcoolisées, le besoin d'amour sincère et durable, le mal être et le besoin de se reconstruire avec des personnes ouvertes et chaleureuses et un tissu social accueillant.
Ambre, personnage principal va évoluer dans ce milieu de saisonniers. Qui va prendre soin d'elle et lui redonner espoir ?
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A 20 ans, Ambre est solitaire et n'a pour seule distraction ou presque que les visites que lui rend son amant Philippe, un quarantenaire directeur commercial, marié et père de deux enfants. Il paie le loyer de son studio et passe la voir de temps à autre, selon le temps dont il dispose. Mais Ambre est avide d'amour, et n'en peut plus d'être le second choix pour cet homme. Elle tente de se suicider. Philippe arrive à temps pour prévenir les secours, puis l'envoie en Savoie chez des amis qui y tiennent un hôtel. L'occasion pour Ambre de rencontrer d'autres cabossés de l'existence et de réapprendre à vivre...

Ambre se retrouve donc au sein d'une équipe de saisonniers venus là pour l'hiver. Elle noue de belles relations d'amitié mais peine à se défaire de l'emprise que Philippe exerçait sur elle. Il lui faudra du temps, beaucoup de temps, pour se libérer et retrouver un peu de goût à la vie. Autour d'elle se déroulent les histoires de chacun, Rosalie la maman célibataire qui refuse de parler du père de sa petite fille, Andréa le séducteur italien qui craint de s'engager dans une relation sérieuse, et Tim, amoureux d'Anton, qui a été rejeté par sa famille à cause de son homosexualité. Tout ce petit monde travaille, dort au dernier étage de l'hôtel, boit du vin et fume des pétards, sort parfois en boîte. Et se dispute souvent, se fuit, se retrouve. On n'en finit pas de se chercher, de se fuir, de s'épancher dans des questionnements et des atermoiements qui finissent par agacer prodigieusement, à commencer par Ambre qui tient le pompon de l'indécision. Ce roman aurait pu être touchant sans ses longs développements psychologisants, et sa longueur est décourageante. Preuve que l'action vaut souvent mieux que tous les discours, c'est Wilson le vieux plongeur, le seul personnage taciturne du roman, qui va amener Ambre à se prendre en main. Pour un dénouement parfaitement improbable.

Lien : http://usine-a-paroles.fr/le..
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Un roman facile à lire, une histoire d'amour, d'amitié, de reconstruction. Des personnages à fleur de peau, tantôt agaçants, tantôt attendrissants...
Une histoire qui défilent lentement....sans grandes surprises.
Mais surtout je n'ai pas du tout trouvé ce récit crédible !
Quelle déception !
Trop de sujets abordés et confondus qui font que cela manque de consistance. Des clichés et des préjugés qui se glissent insidieusement dans cette histoire.
Un Harlequin m'aurait fait le même effet...
Je ne sais pas si je vais lire la suite... (Les douleurs fantômes)
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Je m'attendais à prendre une petite claque, comme avec tous les livres que j'ai pu lire de l'autrice auparavant, qui ont été des coups de coeur (Tout le bleu du ciel & Les lendemains). Eh bien pour la première fois avec elle, je n'ai pas accroché. Je pense que c'est à cause du personnage principal dont les problèmes, si ils m'ont touché, ne m'ont pas bouleversé non plus
Mais la plume reste belle, ses personnages toujours profonds
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Après avoir été conquise par "tout le bleu du ciel" et "les lendemains", je me lance avec envie dans la lecture de ce nouveau roman de Mélissa Da Costa.
Le récit avait bien démarré, mais rapidement ça s'essouffle. le personnage principal m'a agacée, à force de s'apitoyer sur son sort, de larmoiement, de crise... récit redondant à mon gout. Je n'ai pas trouvé les autres personnages attachants non plus. On dirait les histoires d'une bande d'adolescents paumés. J'ai lu jusqu'au bout, mais je me suis ennuyée, tout est très attendu et fade
Dommage..
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Je viens de terminer ce livre "Je revenai des autres ". Je n'ai pas trop apprécié.
Ambre, ne supportant plus sa vie de recluse dans un appartement, soumise au bon vouloir de son amant Philippe, marié et père, se tranche les veines des poignets dans sa baignoire. Elle est sauvée in extrémis par l'arrivée de son amant. Son épouse attendant son troisième enfant, il s'empresse de trouver une place de saisonnière dans un hôtel du Queyras pour Ambre qui va résider là pendant les six mois de la saison hivernale au milieu des autres employés.
Ce début m'a fort ennuyé. La suite que j'appellerais reconstruction, se déroule dans le cadre d'un lieu quasiment clos avec des personnages plus ou moins abîmés par leurs vies antérieures. Mais j'ai eu la sensation d'entrer dans un monde de "bisounours" où malgré le tempérament marqué des personnages, la solidarité, l'entraide et la fraternité les animent. Tout cela est un peu idyllique, tout comme l'hôtel où ils se trouvent réunis avec des patrons toujours prêts à tout pour satisfaire les demandes de leurs salariés et les épauler. Il me semble que ce doit bien être le seul établissement en France où les relations entre employés et patrons sont idéales à ce point. Je n'ai pas trouvé l'ensemble très crédible. En outre, Melissa Da Costa a choisi de privilégier les dialogues pour décrire l'évolution des évènements. Il y a beaucoup, beaucoup trop de dialogues, ce qui, à mon avis, ôte beaucoup à la qualité littéraire de l'ouvrage. J'ai de très loin préféré "Les lendemains", ouvrage précédent de cette auteure.
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