La Doublure

Très différent des autres livres de Mélissa Da Costa, cette histoire nous entraîne jusqu'au bout du livre dans un tourbillon. J'ai moins aimé l'ambiance très sombre mais malgré tout il m'a tenu en haleine.
Renversement de situation, manipulation, influences… un univers très spécial mais toujours une belle plume et une documentation en histoire de l'art et du sacré bien fournie.

Si son roman « tout le bleu du ciel » était solaire, lumineux, fable romantique, impossible de le terminer sans avoir versé une larme, ce roman est selon moi tout son opposé, comme si son auteur avait voulu nous montrer qu'elle était également capable d'écrire quelque chose de diamétralement différent, elle m'a perdue…
Ce roman est sombre, dérangeant, l'histoire est lugubre aucun personnage n'est attachant.
Je ne vois que deux points positifs : les merveilles descriptions de la Provence et la découverte de ce courant du romantisme noir.

Je ne m'attendais pas à une histoire si glauque, si tordue. Ce n'est clairement pas ma tasse de thé habituellement. Pourtant, j'ai tenu jusqu'au bout grâce à différents facteurs :
- je voulais savoir comment allait se terminer l'intrigue bien ficelée. Quand est-ce que tout allait basculer ? Qui allait finir par flancher et par perdre la partie ?
- j'aime beaucoup l'histoire de l'art et j'ai trouvé très intéressantes les nombreuses références aux toiles. Cela nous permet d'apprendre des choses ou de réactiver nos connaissances.

Toutefois, la drogue, la domination, le mal-être et la violence omniprésents ainsi que les détails glauques à foison ne m'ont pas permis d'entrer dans l'histoire ni de l'apprécier. Je n'ai pas aimé être tant bousculée (surtout durant l'épisode de la clinique). Cependant, je comprends le succès du roman auprès des lecteurs aimant le genre.

Un changement de style catégorique ! Melissa Da Costa a à coeur de traiter de sujets un peu différents mais cette fois elle a décidé de ne pas associer sujet sensible et légèreté. Je suis perturbée par cette lecture qui m'a dérangée, mise mal à l'aise mais je suis arrivée au bout et il n'y a que son écriture qui m'a poussée à poursuivre, je ne suis pas sûre qu'un autre écrivain serait parvenu à me captiver jusqu'à la fin en abordant des sujets aussi dérangeants. Bravo !

On est loin du genre feelgood
Un grand virage de style
Une ambiance noire malsaine sur fond de perversité de manipulation
Malgré tout nous voici hypnotisés avec une envie de connaître la gagnante de cette dualité

Un roman de Mélissa Da Costa très différent de ses précédents
On passe du bleu du ciel au noir des enfers
Ce roman m'a dérouté, perturbé, gêné même parfois.
J'ai failli plusieurs fois le laisser tomber.
Elle écrit toujours aussi bien, a réalisé un important travail de recherche (d'où mes 3 étoiles) mais si elle poursuit dans cette voie, je ne la lirai plus.
Je préfère largement ses précédents romans.

Un roman noir, très noir effectivement. La première partie ne m as pas transporté, beaucoup de récit de peinture, de religion, beaucoup de longueur, je m'ennuyais et n'avais pas envie de poursuivre la lecture.....mais il faut s'accrocher car au fil du livre on se prend au suspense, on comprend tout le blabla de la première partie. L'atmosphère monte crescendo, jusqu'as devenir glauque, violent,malaisant. On as peur, on reste scotché par l'histoire. Pas de 5 étoiles car il y as quelque chose de gênant dans ce livre...chacun se feras son idée....

Evie se fait embaucher par Pierre et Clara pour gérer la paperasse de l'artiste peintre qu'est Clara. Très vite, Evie va représenter Clara dans les mondanités, cette dernière préférant l'anonymat et peindre.

J'ai eu de la difficulté à aller au terme du livre, de le noter tant sa lecture a été pour moi un malaise perpétuel.
Addictions en tout genre, manipulations, double jeu, parfois histoire d'amour, sous fond de noirceur que les tableaux de Clara symbolisent.

Mais le talent de Mélissa Da Costa nous incite à aller au bout et grand bien pour moi car j'ai adoré la conclusion.

Mais quel changement de style !

Je ne sais pas quoi penser de ce livre !

Si le but était de créer le malaise, c'est parfaitement réussi !
Quelle perversion ! Quelle nausée ! Quelle descente aux enfers !

Malgré tout, sans pouvoir l'expliquer, je suis contente d'avoir réussi à lire ce livre.

Si pendant toute la première partie j'ai trouvé que l'histoire manquait de crédibilité, je n'ai pas lâché.
En plus, ça a m'agace ces livres qui t'expliquent la vie ou tiennent absolument à te faire des « cours » (ici de peinture sur le romantisme noir - pas du tout ma tasse de thé - et sur les personnages bibliques).

Une fois le pied dans l'engrenage, impossible d'abandonner la lecture.
Parce que le livre reste très bien écrit.
Parce qu'il y a un peu de curiosité malsaine.
Parce que je l'ai trouvé bizarrement cathartique (ne me demandez pas pourquoi).

Mais je n'imaginais pas que cela pouvait aller si loin !
De plus en plus glauque.
Heureusement que je n'ai pas tenu à finir les 30 dernières pages avant de me coucher… ;-)

Bref, on est vraiment à des années lumière de l'univers gentil, beau, poétique, émouvant, etc. de Melissa Da Costa.
À découvrir, éventuellement.
Ames sensibles s'abstenir !