C'est écrit sur le 4ème de couverture, Mélissa "révèle une nouvelle facette de son talent".
Et là c'est simple, on adhère ou on n'adhère pas !
On est très loin des romans sympas, bienveillants, feel-good auxquels elle nous a habitué.
Ici on entre dans un tout autre genre, c'est sombre et certaines scènes m'ont mise assez mal à l'aise.
Certes, il y a de l'amour. Mais c'est un rapport de dominant-dominé. C'est noir et pervers.
Le récit est fortement marqué par le sexe et la drogue, et il y a une redondance d'apéros et de repas traiteur, à croire que les personnages ne passent leur temps qu'à ça.
Je n'ai ressenti aucun attachement pour ce trio infernal.
Je n'ai pas su aimer cette nymphomane dominante, cette gamine cocaïnée, ce mâle résigné et servile.
Il faut cependant reconnaître à l'auteure son travail de recherches qui lui donne une maîtrise parfaite sur les sujets abordés.
Tout est très bien décrits, les oeuvres, les artistes, l'addiction, les relations malsaines. Mais il y a trop de trop, et cela en devient long et lourd.
Les 100 dernières pages ont, pour moi, bien rattrapé l'ensemble. On a une espèce de suspense qui s'installe et qui laisse la part belle à la curiosité du lecteur qui se demande où il va.
Je sais que ce roman est plutôt bien côté, mais perso je n'ai pas accroché.
Donc, fan inconditionnel(le) de Mélissa da Costa ou de romans très noirs, n'hésitez pas.
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