Lorsqu'un tragique accident coûte la vie au mari d'Amande et par la même occasion au bébé qu'elle portait en elle, la vie n'a plus aucun goût pour cette jeune femme brisée. Elle décide de s'isoler au fin fond de l'Auvergne, isolée du monde, pour noyer sa peine. Mais peu à peu, le soleil va refaire surface dans sa vie. Ce n'est pas grand chose : des fleurs dans le jardin, un chat abandonné qui cherche refuge, de vieux journaux retrouvés dans une cave...
Après avoir dévoré les autres romans de
Mélissa Da Costa, je me suis lancée dans la lecture du dernier qu'il me restait. Cette histoire est plutôt différente des précédentes : l'autrice nous propose un roman sur la reconstruction et la renaissance après une tragédie. C'est une intrigue avec un rythme très lent, assez contemplatif, qui donne la part belle à la nature et au retour aux sources.
Amande est un personnage très attachant, il est aisé de se reconnaître en elle. J'ai pleuré à ses côtés dès les premiers chapitres, puis j'ai réappris à respirer et vénérer la beauté des petites choses.
Je dois avouer que de tous les romans de
Mélissa Da Costa, il s'agit de celui qui m'a le moins emportée. Cela manquait de surprises, c'était davantage une longue thérapie de résilience qu'une histoire addictive. Les quelques autres personnages secondaires le sont presque trop, je n'ai pas réussi à apprendre à les connaître.
Cependant, ce fut tout de même une jolie lecture, au coeur de l'Auvergne, avec d'importants messages tels que la confiance, la patience et la limite entre le passé et le futur.
Une douce lecture printannière :)