Les lendemains

Après le merveilleux "Tout le bleu du ciel", difficile de réitérer l'exploit. Ce second roman aborde encore la question du deuil, de la mort, de l'absence, du vide après la disparition d'un proche. Comment survivre au décès de son mari et de son bébé pas encore né? Comment survivre à l'impensable? L'autrice nous conduit avec douceur et tact dans le processus de retour à la vie après le drame qu'Amande a vécu. Un petit roman au parfum de ceux d'Agnès Ledig.

Une très belle histoire. Une ode à la nature, à l'amitié et à la résilience.
Apprivoiser le deuil, l'accueillir, le vivre comme on peut, comme il vient.
Sans ne jamais perdre de vue que devant il y a la vie.
C'est en s'installant dans une petite maison isolée en Auvergne qu'Amande va se reconnecter à la vie. Grâce à madame Hugues, grâce à la terre et aux saisons qui passent.
Bien que je ne me sois pas particulièrement attachée à Amande, l'héroïne, j'ai été touchée par sa manière d'affronter les épreuves et sa sincérité. En revanche, je me suis beaucoup attachée à Julie, la fille de l'ancienne propriétaire de la maison. J'ai tellement apprécié son personnage que j'ai presque envie de découvrir sa vie à travers un autre roman, d'en lire encore sur elle et de la retrouver.
Une écriture que j'avais adorée à la lecture de « Tout le bleu du ciel » et que j'ai pris plaisir à retrouver ici. J'aime énormément la façon dont Melissa Da Costa a de parler de la nature et du pouvoir quasi insaisissable qu'elle a sur nous. J'aime sa façon de parler de la vie et de la mort avec une grande délicatesse, mais toujours en vérité. Il n'y a jamais de pathos, c'est plein de douceur et c'est tellement agréable à lire.
Ce roman est un petit cocon de bienveillance.

Un livre qui ne peut qu'émouvoir et toucher en plein coeur.
Un livre qu'on hésite à ouvrir mais qu'on a du mal à refermer.
Un livre empreint de lumière, d'espoir, de courage et de résilience
Un livre écrit avec finesse, délicatesse et justesse.
Un livre qui nous emmène avec Amande aux fins fonds de l'Auvergne. Elle vient, juste, d'essuyer une "double-peine" et a besoin de s'isoler, de se retrouver seule. Elle va garder, toutefois, contact qu'avec quelques personnes qui lui sont et lui seront précieuses Une personne va, également, s'inviter dans cette nouvelle vie et elle nouera avec elle une belle relation.
Le roman se découpe en deux parties : la première celle de la descente aux enfers et la deuxième celle de la reconstruction.
Et si vous n'attendiez pas demain pour ouvrir ce petit bijou ?
Un gros coup de &#xNaN pour ce roman
Mes sentiments :
+ la résilience dont fait preuve Amande
+ le deuil si bien évoqué
+ Benjamin que l'on a l'impression de connaître, qui est rendu si vivant parfois
+ la relation qui unit Amande avec sa belle-famille et notamment celle avec son beau-père Richard m'a profondément émue
+ L'émerveillement
+ La terre et la nature qui peuvent agir comme des thérapies
+ Mica et Julie qui semblent agir comme des booster sur Amande et qui m'ont fait sourire
+ La créativité qui va s'inviter chez Amande et va lui ouvrir des opportunités

Soir de la fête de la musique, Amande, enceinte de sept mois, attend le retour de Benjamin, son mari, parti en moto régler un problème à la MJC où il travaille. Mais Benjamin ne reviendra jamais. Sidérée, Amande devra mettre au monde Manon, leur bébé, bien trop petite pour vivre :(

En une soirée, Amande perd toute sa raison d'exister. Elle quitte sa belle-famille, son emploi et part s'isoler dans une maison perdue à la campagne pour oublier...
Elle loue la maison de Mme Hugues et un jour, elle laisse entrer ... et finit par partager !

La moitié du livre est d'une tristesse inommable, on ressent la douleur d'Amande dans chaque ligne. C'est un peu difficile !
Mais la seconde partie est un bonheur fleuri, empli de rires, de joie, de renaissance.

MERCI

Lorsqu'un tragique accident coûte la vie au mari d'Amande et par la même occasion au bébé qu'elle portait en elle, la vie n'a plus aucun goût pour cette jeune femme brisée. Elle décide de s'isoler au fin fond de l'Auvergne, isolée du monde, pour noyer sa peine. Mais peu à peu, le soleil va refaire surface dans sa vie. Ce n'est pas grand chose : des fleurs dans le jardin, un chat abandonné qui cherche refuge, de vieux journaux retrouvés dans une cave...

Après avoir dévoré les autres romans de Mélissa Da Costa, je me suis lancée dans la lecture du dernier qu'il me restait. Cette histoire est plutôt différente des précédentes : l'autrice nous propose un roman sur la reconstruction et la renaissance après une tragédie. C'est une intrigue avec un rythme très lent, assez contemplatif, qui donne la part belle à la nature et au retour aux sources.

Amande est un personnage très attachant, il est aisé de se reconnaître en elle. J'ai pleuré à ses côtés dès les premiers chapitres, puis j'ai réappris à respirer et vénérer la beauté des petites choses.

Je dois avouer que de tous les romans de Mélissa Da Costa, il s'agit de celui qui m'a le moins emportée. Cela manquait de surprises, c'était davantage une longue thérapie de résilience qu'une histoire addictive. Les quelques autres personnages secondaires le sont presque trop, je n'ai pas réussi à apprendre à les connaître.

Cependant, ce fut tout de même une jolie lecture, au coeur de l'Auvergne, avec d'importants messages tels que la confiance, la patience et la limite entre le passé et le futur.

Une douce lecture printannière :)

Les Lendemains – Un Livre de Mélissa da Costa (Française née en 90) – le Livre de Poche – 378 pages – 2020

Deux hommes qui sont emprisonnés dans une chaleur épouvantable commencent à s'évader. La maison qu'ils occupaient est présentée et vantée par un agent immobilier. Ils ne font pas pour autant volteface.

Ça se passe en Auvergne « L'Auvergne, ça ne fait plus rêver grande monde » Un deal vite conclu. La vieille dame se fait haranguer par un soi-disant installateur d'Internet en lequel elle n'a aucune confiance.

Amande fait des oeuvres de charité et des rencontres…

Amande et Benjamin ont une fille « Manon » qui n'atteindra pas les un an… Elle se fait la réflexion que c'est triste car elle n'a vécu qu'aux yeux de ses parents.

Alors qu'elle part en vacances l'héroïne nous confesse son envie de mourir. Elle s'en veut de la mort de sa fille, alors que ce n'est pourtant pas de sa faute.

Une voisine très charmante vient proposer son aide pour désencombrer l'étage, ais Amande ne veut pas de cette aide. On en vint du coq à l'âne aux recettes de confitures.

Ben épouse « Poupette » (Amande je suppose) car c'est une façon peu conventionnelle de lui remonter le moral, elle qui est en dépression et veut former une famille.

« le Bouddhisme nie tout existence d'un soi autonome, et permanent, donc l'âme immortelle ne peut être »

« Je préfère me concentrer sur l'ombre d'un chat gris
Qui se faufile dans les pins, là-bas. »

En suivant les indications d'un vieux calendrier, Amande tombe sur un grand potager où mystères à éclaircir il y aura.

En attendant de vous faire votre avis vous pouvez vous fier au moins mais rien ne compte plus que votre propre avis ; - )

Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg

Comment continuer à vivre quand on a perdu l'être que l'on aimait le plus? Comment continuer à se lever, à dormir et à manger quand on ne voit plus de raison de vivre?
C'est un peu à ces questions que ce roman tente de répondre. Alors oui je l'admet c'est encore un autre roman sur le deuil…
Mais pas que, c'est aussi un très beau roman!

Ce n'est pas le xième roman à nous dire que la vie continue même après les deuils les plus douloureux… Eh tra la la…
Non, c'est tout le contraire! C'est plutôt un livre où l'on se permet de vivre le deuil, de célébrer la mort et de partager avec ceux qui sont encore à nos côtés!
J'ai trouvé qu'au final, il y avait beaucoup de lumière dans cette histoire, malgré un début bien sombre et malgré une période où le soleil fait trop mal.

J'ai adoré l'écriture de Da Costa, elle ne tombe pas dans le pathos mais elle ne reste pas dans les euphémistes et les expressions toutes faites. Elle dit les choses simplement, avec beaucoup de franchise et d'émotion. Je pense que c'est pour ça qu'elle est capable de nous faire ressentir si facilement les émotions de ses personnages (j'ai en effet versé plusieurs larmes).
C'est aussi un livre qui donne envie de se reconnecter avec la nature, de recommencer les traditions familiales et d'ouvrir la porte à notre douce folie intérieure.

Bref, un petit roman rempli d'opposés, de joie comme de peine, de vie et de mort, d'accueil et d'adieux. Un livre qui me donne envie de relire Mélissa Da Costa de nouveau tellement j'ai apprécié sa plume malgré la lourdeur du sujet.

Ce livre n'était pas fait pour moi. Je lis pour me détendre, voyager, rire, ou me changer les idées. Pas pour vivre un deuil et déprimer. Je ne peux pas vraiment juger puisque j'ai abandonné assez vite. Je m'ennuyais ferme et je ne pense pas qu'il y aurait eu de grosses surprises dans le scénario.

Lecture en commun avec soouuriis sur livraddict , un beau roman sur la résilience et la reconstruction suite à un deuil éprouvant. Un lien avec la nature et les saisons, comme une ode à la vie ! Certains moments sont émouvants, on ressent beaucoup de choses en lisant ce livre. le personnage principal est doux.

J'étais curieuse de découvrir un roman de Mélissa Da Costa. C'est chose faite et je ne le regrette pas. J'ai été très touchée par l'histoire particulièrement poignante d'Amande. J'ai souvent eu les larmes aux yeux en lisant ce livre.
C'est une ode à la nature qui résonne en même temps que la reconstruction longue et difficile de la protagoniste.
À lire.