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3,67

sur 953 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lesbienne, musulmane et encensée par Despentes, F. Daas se raconte dans ce roman avec une plume incisive, percutante et passionnante. Malgré la poésie de ses mots/maux, j'ai eu du mal à pleinement apprécier son oeuvre, comme si certaines portes (trop ?) nous restaient fermées.
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Française de parents algériens et à la culture musulmane, Fatima est née à Saint-Germain-en-Laye et y fait ses premiers pas, son premier sourire, mais aussi connaît ses premiers malheurs…

Pour son premier roman, Fatima Daas écrit un livre avec une intonation de journal intime.

Elle retranscrit avec un regard résistant, solide, une jeunesse sous les jougs de codes à connaître et à respecter ; une étudiante brillante dont les professeurs ne croient pas à l'authenticité de ses devoirs ; des amours qui n'entrent pas dans le cadre de la religion.

Fatima Daas commence chaque chapitre d'une façon un peu lourde, mais approfondit sur sa propre présentation, celle de sa famille, de ses amies et à sa façon de s'épanouir sans le silence de la philosophie de la vie.

La rancoeur se lit dans chaque partie où l'identité quelle qu'elle soit doit être dite.

Ce n'est le style que je préfère, mais je salue sa démarche, son courage, sa pensée.
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Elle s'appelle Fatima Daas. C'est la dernière, née à Clichy - sous - bois, d'une famille algérienne musulmane.Sa naissance n'était pas souhaitée, de plus c'est encore une fille. Difficile dès le départ, écartelée entre sa culture algérienne et sa culture française.
Très tôt, elle sera rebelle mais bonne élève. Ne pas être "la honte" de la famille lui tient à coeur. Difficile quand on est homosexuelle par dessus le marché.
Un livre bien construit et facile à lire mais qui ne m'a pas vraiment touchée. Trop construit ?
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Récit bien trop auto-centrée pour susciter beaucoup d'intérêt. J'aurais apprécié d'en savoir plus sur sa famille et notamment l'histoire de ses soeurs que l'on devine en filigrane.

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La Petite Dernière est un livre qui saura toucher certains lecteurs, mais je n'en fais pas partie. J'ai été attirée par la notion de découverte de soi et d'acceptation de son homosexualité que ce roman aborde avec assez de profondeur, mais il y a des aspects de ce livre qui, bien que volontaires de la part de l'auteure, m'ont empêché de réellement apprécier le récit. D'abord, je l'ai trouvé trop déconstruit ; j'ai tendance à avoir du mal à accrocher avec les histoires qui ne suivent pas une certaine continuité, surtout quand je n'ai pas l'impression que sauter de moments en moments apporte quelque chose à l'histoire. Ensuite, la place donnée à la religion dans ce roman est très importante, et en tant qu'athéiste, ces passages ne résonnaient absolument pas avec moi.
Ce récit d'autofiction reste néanmoins criant d'authenticité, avec une narratrice à laquelle on peut s'identifier et s'attacher sans problème du moment que l'on accroche avec l'écriture et la narration, ce qui n'a malheureusement pas été mon cas.
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Des chapitres courts qui commencent presque tous par Je m'appelle Fatima Daas racontent la jeunesse d'une fille de banlieue qui habite Clichy-sous-Bois. Fatima affirme haut et fort qu'elle est lesbienne et musulmane. Mais elle se heurte à la violence du père et à l'incompréhension de la mère. Fatima Daas est la petite dernière, non désirée car les parents espéraient un garçon après la naissance de deux filles.
Bon, ça pulse, c'est scandé presque incantatoire, ça se lit vite mais ça s'oublie vite aussi. L'impression d'avoir déjà lu plusieurs fois ce genre de récit personnel déguisé en roman chez Rachid Djaïdani, Faiza Guène ou Magyd Cherfi
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
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J'ai apprécié suivre le parcours de cette jeune musulmane de cité, un peu différente. le livre se lisant rapidement et facilement permet de ne pas se lasser. Ce que je lui reproche, c'est la fin, qui pour moi n'en est pas une, j'ai eu l'impression de m'arrêter en plein milieu d'une histoire, c'est dommage!

mon avis complet sur le blog
Lien : http://limaginationdevorante..
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Dans ce bouquin il y a surtout cette phrase unique répétée en tête de chaque chapitre. Si le but était d'énerver le lecteur, ça a marché avec moi.
Sinon, il reste une heure quarante de lecture, des chapitres d'à peine deux pages remplies de phrases souvent sans lien les unes avec les autres, simplement posées là, qui nous laissent entrevoir le quotidien de l'autrice. C'est parsemé de mots en arabe qui nous sont gentiment traduits, merci. Et on apprend que la narratrice a de l'asthme, et qu'elle est bi et que ce n'est pas compatible avec le Coran et que son père est violent et qu'elle écoute Lil Wayne et que les transports quand on habite Clichy-sous-bois c'est long. Elle couche avec des gens. Et puis elle fait un voyage en Algérie (un pays musulman nous précise-t-on) et elle mange du tajine. Et on apprend que sa soeur a été violée et que la grand mère est morte. Et puis c'est fini.
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C'est un monologue auto-fictionnel (Fatima Daas est un pseudo) dont tous les chapitres commencent par une anaphore « je suis Fatima... » comme si la narratrice voulait se convaincre elle-même de son identité tant elle est écartelée entre deux irréconciliables, la religion et l'orientation sexuelle: en effet elle est musulmane pratiquante et lesbienne. Si ce procédé est un peu lassant au début, j'ai été finalement prise par cette quête d'identité et cette tentative vaine de rassembler des extrêmes pour trouver sa place.
Le sujet de l'homophobie intériorisée (elle va jusqu'à agresser un gay dans la rue) , assumée et exposée au grand jour est courageux et rarement traité !
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Une écriture quelque peu déstabilisante, mais qui devient, au fur et à mesure, agréable et même attrayante !
J'ai aimé découvrir ce style.

L'histoire se lit rapidement, il n'y a pas de superflus, elle va à l'essentiel !

Un roman à tester et autrice à suivre
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