AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4

sur 5014 notes
Je viens de finir ce quatrième tome. Je viens de terminer la saga de la Passe-Miroir.
Très clairement, un sentiment domine, mais j'y viendrai plus tard.

Je voudrais commencer par saluer l'incroyable imagination de Christelle Dabos. Depuis le tome 1, on connaît son talent pour créer un univers riche et foisonnant, surprenant à de nombreux égards. Depuis le tome 3, on comprend que l'intrigue se déploie comme rarement dans un roman de fantasy. Cette saga m'a déstabilisée, car elle repose sur des ressorts totalement différents de ceux des autres romans fantasy, d'aventure. Tout était imprévisible. Ce tome 4 nous donne enfin les réponses à nos questions et, comme je m'en doutais, je n'ai pas encore tout compris à 100% à ces histoires d'échos, d'Autre et d'inversements.
Ce que je sais, c'est que ce tome, comme les précédents, m'a totalement immergée dans son univers et je suis ravie de ma lecture.

Mais tout de même, le sentiment prédominant, c'est la frustration. Certains passages m'ont bouleversée mais j'aurais voulu une autre fin (et je suis certaine que je ne suis absolument pas la seule…). J'aurais voulu une belle fin pour Thorn et Ophélie, enfin ! Une fin pas forcément en apothéose, mais une fin plus glorieuse en tout cas ! Aussi, comme pour le tome 3, je suis frustrée de ne pas avoir plus vu des personnages importants...

Je suis consciente que ce sentiment de frustration, c'est la preuve que le talent de Christelle fonctionne. Je sais aussi que l'intrigue est résolue et que c'est le principal. Mais je ne peux pas m'empêcher d'être un peu triste pour tous ces personnages, un peu délaissés au profit de l'Histoire.

Je vais sans doute cogiter encore un peu à propos de toute cette intrigue que Christelle Dabos a mis en place, Dilleux, l'Autre, les échos, l'Envers. Je vais aussi m'imaginer la suite de l'histoire avec cette nouvelle donne. Cela ne me dérange pas que la fin soit ouverte : la saga de la Passe-Miroir pourra ainsi continuer dans l'imagination de chacun.e d'entre nous…
Commenter  J’apprécie          305
Une fin de saga un peu différente du reste de la série et Ophélie n'est décidément plus la petite fille craintive du tome 1.

La situation est grave sur Babel. Les effondrements se multiplient et toutes les arches sont touchées. Il ne s'agit plus seulement de combattre la malveillance d'un ennemi, mais de comprendre vraiment ce qui se passe et de remédier à la situation. C'est d'abord dans l'Observatoire des déviations qu'Ophélie et Thorn espèrent trouver des réponses. Mais tout ne se passe pas comme ils l'espéraient. Ils devront affronter de nombreux dangers et découvriront que plusieurs personnes ne sont pas ce qu'ils croyaient.

Des tomes précédents, on savait déjà que Dieu était en fait Eulalie Dilleux, qu'il y avait des livres, des Ombres et des Échos, mais on découvrira aussi l'aerargyrum, la corne d'abondance et les secrets des automates de Lazarus.

Si les premiers tomes s'apparentaient aux polars par leur recherche de coupable, on va plus loin ici dans l'imaginaire, avec une explication globale de l'état du monde.

Une fin de saga n'est jamais tout à fait satisfaisante, il reste toujours des questions et des destins en suspens. Cela n'enlève rien à la qualité du roman d'être un bon moment de lecture qui nous entraîne loin des soucis quotidiens !
Commenter  J’apprécie          290
Que dire sur l'ultime épisode qui clôt une saga qui aura emporté mon imagination et m'aura offert un coup de coeur littéraire incontestable depuis Les fiancés de l'hiver et ma première rencontre avec Thorn, Ophélie, Archibald et Bérénilde. de cette excellente série, je retiens la découverte d'un mode riche, coloré et incroyablement poétique qui a eu le pouvoir de me transporter hors de ma vie quotidienne le temps d'une lecture. C'est donc avec autant d'impatience que d'appréhension que j'attendais la sortie de cet ultime volet, bouquet final d'un joli feu d'artifice créé par une jeune auteure entrée sans préambule dans la cour des grands. Hélas, mes attentes étaient sans doutes trop grandes et ma déception fut réelle avec le 4ème tome, même si je l'ai aimé en grande partie et que certaines trouvailles sont réellement bluffantes.

Sans remettre en cause le talent de Christelle Dabos et la puissance de son imagination, je regrette profondément certains choix et parti-pris qui ont suscité lors de ma lecture des moments d'ennui et un sentiment de frustration, je l'avoue. Enfin, l'intrigue se dénoue et le lecteur finit par comprendre le lien entre les échos, l'effondrement des arches, Eulalie Dilleux et l'Autre qu'Ophélie et Thorn poursuivent depuis l'Arche de Babel, le 3ème tome. Ce dénouement m'a paru incroyablement confus et tiré par les cheveux, il m'a semblé en fait que Christelle Dabos a complexifié son intrigue à outrance, donnant assez brusquement une dimension philosophico-religieuse disproportionnée aux aventures de notre Liseuse. Qui plus est, l'arche de Babel est le monde que j'ai le moins préféré de toute la saga, et m'y retrouver à nouveau coincée dans ce dernier tome ne m'a pas enthousiasmée plus que ça.

Pire encore, j'ai été affreusement déçue du sort réservé à des personnages auxquels je m'étais attachée et qui sont juste survolés, voire abandonnés dans ce livre : je pense évidemment à Archibald (comme je regrette son rôle de faire-valoir…), Bérénilde, la tante Roseline, Gaëlle et Renard. Cantonnés aux seconds rôles, certains vont connaître une fin tragique, d'autres ne seront qu'effleurés pour servir l'intrigue. Et que dire que de la petite Victoire, dont la place aurait pu être centrale, à la personnalité intrigante et au potentiel plus qu'intéressant ? Et bien pas grand-chose justement, car elle demeure largement inexploitée elle aussi.

Enfin, j'en terminerai avec nos deux drôles d'amoureux, Ophélie et Thorn. Là encore, la fin (et sans vouloir rien dévoiler) est une cruelle déception. Oui, je sais, c'est la mode une fin ouverte, le lecteur imagine ce qu'il veut… Moi je dis que c'est procédé pour auteur timide ou paresseux. Ou bien est-ce rebutant à ce point les happy end ? trop convenus , trop faciles ? Mais moi je les aime les happy end, je les veux ! Bref, aucune satisfaction de ce côté là non plus, je confesse donc que La tempête des échos fut, à mon grand regret, une lecture globalement plutôt laborieuse.

J'ai une pensée pour Christelle Dabos tout de même, je sais bien que chaque lectrice ou presque avait en tête sa fin idéale. J'imagine aussi la pression de l'éditeur aussi bien que des lecteurs pour clore en beauté une saga qui s'est très bien vendue. Et en même temps, j'imagine bien que l'auteure a dû ou su résister à la tentation de faire plaisir à tout le monde, en écrivant son livre, celui qu'elle voulait créer, pas celui dont ses lecteurs rêvaient. Cela ne doit pas être évident de concilier tous ces désirs. Voilà, cela ne m'empêchera pas de suivre son travail, l'après Passe-miroir, car elle mérite largement de figurer parmi les valeurs sûres de la fantasy.
Lien : https://labibliothequedefolf..
Commenter  J’apprécie          291
Je crois que, jusqu'à présent, il n'y a aucun livre, qui m'a passionné autant, que "La tempête des échos", jusqu'à en parasiter mon sommeil, à un point, qui me semblait inimaginable, jusqu'alors. Je l'ai mangé, dévoré, avalé voracement, fasciné par les aventures d'Ophélie et de Thorn, et, plus encore, par leurs découvertes, qui posent sans cesse de nouvelles questions ; j'ai été passionné, emporté, ce tome, m'a vraiment fait vibrer. Un peu plus que cela, même. Ce n'est peut-être pas le meilleur tome du cycle de Christelle Dabos, mais c'est sans conteste, le plus addictif. Et probablement le plus mûr, celui où l'auteure est parvenue à sa plus grande maturité littéraire, dans la mesure, où elle livre, dans un texte dense, un récit plein de surprises, où l'univers de Dabos, se fait beaucoup plus complexe.
Véritable "page turner" ( ou plus simplement, en français, livre extrêmement addictif ), ce texte s'avère aussi être tellement rempli de mystères fascinants, qu'on pourrait presque, le qualifier, de roman à suspense.
Et, je tiens à préciser, que, lorsqu'une série a des fans compulsifs, des personnes qui l'aiment, qui l'adorent, ce n'est pas facile, de rédiger le dernier épisode, et, d'y mettre le point final. Et, c'est fatidique, presque toujours, il y a des déçus. Je ne fais pas partie des déçus. Pour moi, on retrouve, dans ce dernier volet, tout ce qui fait le sel des romans, de Christelle Dabos : une écriture vive et efficace, de l'imagination, des personnages attachants, une intrigue complexe, de l'addictivité.
Ce tome, est bourré de surprises, et, à chaque ligne, j'ai eu envie, d'en savoir plus, et j'ai été satisfait, au demeurant, puisque, je n'ai eu cesse, d'en apprendre davantage.
Un final pleinement satisfaisant, addictif, que j'ai lu très rapidement. Un peu plus que cela, même.
Commenter  J’apprécie          282
Dernier tome de la Passe-miroir, mais malheureusement pas le meilleur pour moi. Et zut…

Je me faisais pourtant une joie de retrouver Ophélie et Thorn.

Tout n'est pourtant pas négatif. En effet, ce fut un grand plaisir pour moi de suivre l'évolution de la relation de notre petit couple grâce à la plume de l'auteure toujours aussi fluide et agréable. le rythme est par ailleurs très soutenu (notre pauvre Ophélie n'est pas ménagée), je n'ai pas trouvé de temps morts. Christelle Dabos sait très bien nous tenir en haleine, c'est ce qui m'a incitée à aller jusqu'au bout de cette lecture.

Ce qui m'a en revanche sérieusement posé problème fut la mise en route très laborieuse au niveau des détails de l'intrigue, et cela ne s'est pas arrangé au fil des chapitres.

Ma lecture du tome 3 datant d'il y a 3 ans, la question de la relecture s'est posée avant de me lancer dans cette « Tempête des échos ». Mais voyant au début de ce dernier volume un résumé bienvenu des précédents tomes ainsi qu'un récapitulatif des différents personnages, j'ai renoncé, ayant l'impression de bien me remémorer l'histoire. Excellente initiative de l'auteure, mais qui aura semble-t-il été insuffisante en ce qui me concerne.

En effet, d'anciens personnages interviennent, je ne me rappelle plus leur rapport et leur relation avec Ophélie, c'est compliqué de suivre. Trop de détails font référence à des évènements antérieurs oubliés. J'ai eu la sensation de nager perpétuellement dans le brouillard… Sentiment également partagé par mes co-lecteurs.

Ceci étant dit, je ne déconseille nullement cette lecture mais je conseille vraiment aux futurs lecteurs de ne pas trop tarder entre les tomes car difficile de reprendre le train en marche, malgré les résumés en début d'ouvrage.

Cette LC ne nous aura pas enthousiasmés, mais on se rattrapera. Merci à mes co-lecteurs Srafina, Fifrildi et Eric76.

Challenge multi-auteures SFFF 2020
Commenter  J’apprécie          267
Mon intérêt pour le cycle de la Passe-Miroir s'est émoussé avec ce tome 4.

Même si Ophélie et Thorn ont été des héros que j'ai aimé suivre et même si ce final apporte les réponses aux questions en suspens, j'ai trouvé que l'ensemble était poussif et pas toujours clair.

Un ressenti contrasté car j'ai trouvé certaines explications laborieuses et me suis sentie quelques fois un peu perdue. En somme, déçue mais également mélancolique de quitter ces personnages.
Commenter  J’apprécie          252
Chamboulée, tourneboulée, tête en bas et tête en l'air, dedans, dehors, dessus, dessous, en large et en travers, à l'endroit et à l'envers, au secours! Je suis complètement perdue!
Ok, pas complètement car j'ai pu me raccrocher à quelques branches, à l'écharpe d'Ophélie, aux longs bras de Thorn et parfois aux parois des miroirs avant qu'ils ne m'engloutissent dans ce monde à l'envers comme un puits m'avalerait et me laisserait errer éternellement dans les sous-sols de l'observatoire.
Oui, voilà, toi la grande Christelle Dabos que j'ai tendance à confondre avec la grande Eulalie Dilleux lors de cette lecture totalement psychédélique, toi donc, l'autrice de ces pages, cette fois-ci, tu es allée trop loin. Les barrières ont été rompues et un flot a inondé ton imagination d'un tourbillon psychanalytique et subconscient qui n'en finit plus.
Puff… je suis épuisée. Et puis, oui, un peu frustrée de cette fin aussi.
Commenter  J’apprécie          251
Je m'étais offert ce livre à la sortie pour accompagner mon séjour à la maternité. Si tout se passe comme la première fois, j'aurais tout le temps de. pensais-je. Sauf que. La vie s'passe rarement comme prévue et j'ai hérité d'un petit d'homme refusant de quitter les bras.
La tempête des échos, d'une main, c'est lourd.
Et puis.
Ayant moins aimé le volume précédent (enfin je crois) je n'avais pas envie de le relire. Erf. J'aurais peut-être dû, les premières centaines de pages ont été très difficiles. Impossible de rentrer dedans. Qui sont donc ces fichus personnages. Des faux roux, des dames aux gros yeux. Pourquoi ponctuer en anglais ? Et aucune carte de début de volume. Juste un résumé succinct, inutile.
J'ai donc traîné
Traîné
Traîné
La romance Thorn/Ophélie à mes yeux toujours aussi peu crédible. J'accumulais les handicaps.

Et puis Ophélie est rentrée à l'observatoire des déviations
J'ai enfin trouvé la mélodie à un tiers du livre.
C'est devenu plus sombre, plus désanchanté.
Les pages ont enfin volé vite comme j'en avais l'habitude dans les autres volumes.
Je reste ceci dit déçue.
Après un deuxième tome dont j'ai trouvé la construction percutante, des personnages aux deux premiers livres très attachants, on oublie sauf  pour le bouquet final Archibald, Berenhilde, Renard ou Farouk (pour n'en citer qu'eux). Et on se dit pourquoi tout ça, tout ce qui s'est construit avant, si c'est pour les occulter in fine. Et partir vers un chemin droit sans beaucoup regarder en arrière.
Comment un univers aussi prometteur me laisse de marbre et déçue en fin de saga ?

Sans doute parce que je ne suis que Lecteur. Il ne m'appartient pas de créer ces mondes que je lis. Mais je suis un lecteur rêveur, j'aime les sagas qui m'emportent jusqu'au bout.
Commenter  J’apprécie          257
Les Echos se multiplient, les effondrements aussi.
Ophélie se découvre inversée et en profite pour intégrer l'Observatoire des Déviances afin de poursuivre son enquête.
Si vous parvenez à aller au bout de ce tome poussif, alambiqué à souhait, vous aurez des réponses aux questions que vous vous posez : Quelle est l'origine de la Déchirure ? Qui est l'Autre ? Quel est le rôle d'Ophélie dans toute cette histoire ?
Bon, très bien me direz-vous.
Et bien non. J'ai peiné, peiné quasi tout du long de ce volume et pour un final c'est bien dommage. Les explications pseudo-scientifiques (à moins qu'elles ne soient fondées, je serais bien incapable de m'en assurer) sont tordues.
Des personnages interviennent et on pense qu'ils vont avoir à jouer un rôle déterminant dans l'élucidation de tous ces mystères. Et bien, non plus. Victoire, ça fait plouf… Les Généalogistes, replouf… Pfff…
Christelle Dabos lance des fausses pistes. Sur le fond, je ne suis pas contre qu'on brouille un peu les cartes. Mais là, non et re-non ! C'est brouillon, embrouillé et j'ai bouillonné…
Pour finir, un mot sur Ophélie, sur Ophélie et Thorn. Quel drôle de couple quand même ! Ils s'aiment, d'accord mais l'expression de leur amour est tout de même un peu étonnant. Je ne sais pas comment masquer une partie de texte alors attention si vous n'avez pas lu, je vais spoiler. Elle subit des traitements humiliants, aliénants, quasi de la torture. Pas de prob pour Thorn, l'essentiel est de découvrir l'Autre. Je trouvais sympathique d'avoir enfin un couple atypique… Mais enfin, s'ils s'aiment, un peu de douceur… Non ? Non.
Commenter  J’apprécie          247
Quelle claque monumentale que ce dernier opus de la saga !!! Après un premier tiers un peu long à se mettre en branle, la suite coule de source et apporte pierre à pierre toutes les réponses aux questions, dans une logique sans faille d'un limpidité à toute épreuve !! Ca ne pouvait que se terminer aussi !! Magistrale conclusion pour une série que j'ai adoré de bout en bout.
Le style de l'autrice est comme toujours merveilleusement fourni et détaillé. Je garde en tête certains personnages (Seconde en tête) et certaines scènes (le petit côté freak show des attractions de l'Observatoire).
Mon coeur a eu quelques soubresauts dans les derniers chapitres, quelques larmes, de l'angoisse. J'ai vibré au diapason des personnages comme tout au long de la série et ce final...
Une saga à lire absolument et un dernier tome qui n'a rien à envier aux précédents.
Commenter  J’apprécie          240



Lecteurs (0) Voir plus



Quiz Voir plus

La Passe-miroir (tome 4: la tempete des échos)

Quelle est la particularité de Seconde?

Elle a 5 paires d'yeux
Elle peut voir les échos en avance
Elle est célibataire
Elle peut marcher sur l'eau

15 questions
75 lecteurs ont répondu
Thème : La passe-miroir, tome 4 : La tempête des échos de Christelle DabosCréer un quiz sur ce livre

{* *}