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4

sur 5012 notes
Je précise en introduction de cet avis que je fais partie des rares lecteurs les moins convaincus par la saga de Christelle Dabos. Si j'ai reconnu au tome 2 de vraies qualités narratives de par le rythme, le traitement des personnages et le volume d'aventures, le tome 1 m'avait semblé longuet, le tome 3 particulièrement chiant et peu crédible et le tome 4, et bien, c'est un cas avéré d'abandon après m'être accrochée autant que j'ai pu pour dépasser la moitié du récit.

Je me suis vraiment ennuyée, j'ai complètement perdu la cohérence de l'univers des arches et de l'histoire ésotérique autour de l'Autre et de Dilleux. Ophélie m'a royalement tapé sur les nerfs, je n'ai ressenti aucune empathie pour elle, les personnages secondaires m'ont paru encombrants au possible et j'en ai rapidement eu marre de ne rien capter à l'histoire.

Pour ne pas mourir bête, j'ai lu le dernier chapitre et comme le dénouement ne m'a pas non plus convaincue, je me sens totalement absoute de cet abandon en cours de route.


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Après trois tomes épatants, ce dernier volet m'a malheureusement perdue dans la tourmente, égarée entre endroit et envers par les échos qui se multipliaient en tous sens, les rectos-versos en miroir, les inversions inverses et autres inventions paradoxales nées de l'imagination foisonnante de Christelle Dabos.

Reconnaissons que les révélations sont au rendez-vous : vous saurez tout sur Dieu, l'Autre, la Déchirure, la genèse des Arches et la nature des forces qui font voler le monde en éclats. La boucle est bouclée, y compris pour des personnages que l'on n'avait plus croisés depuis longtemps. Lumière est donc faite sur l'entièreté des questions qui nous avaient laissée en suspens tome après tome – un vrai tour de force compte tenu de l'ampleur et de l'ambition de ces intrigues entremêlées !

Et pourtant, l'enquête qui entraîne Ophélie dans les méandres de la mémoire d'Eulalie Dilleux et dans les couloirs du mystérieux Observatoires des déviations m'a semblé longue et laborieuse. Difficile de garder le fil face à l'éclatement de l'intrigue – pourquoi Babel est-elle soudainement prise d'une frénésie xénophobe ? Que fabriquent Archibald et ses compagnons à l'autre bout du monde ? – et surtout lors de longs développements ésotériques. J'ai désespérément essayé de m'accrocher, mais j'ai eu du mal à suivre les rebondissements intempestifs, à visualiser les scènes, à saisir les mécanismes : par exemple, quel est le sens des « inversions » qui semblent se traduire chez les uns par un renversement physique, chez d'autres par des traits androgynes ou encore par des maladresses de comportement ? Au final, j'ai perdu mes repères y compris sur les points les plus fondamentaux : quel était encore exactement le dessein poursuivi par Eulalie lors de la création des Arches ? Pourquoi déjà, au début de la série, Thorn s'y intéressait-il au point d'arranger son mariage autour de ces enjeux ? Quel était l'intérêt des Doyennes d'Anima dans l'affaire ?

Ainsi, ce tome conclusif me laisse sur l'impression qu'il aurait gagné à être franchement élagué : le dénouement sidérant de cette histoire n'en aurait été que plus percutant.

Cela dit, je ne regrette pas ce périple littéraire en compagnie d'Ophélie, si droite et farouchement attachée à la vérité, et de tous les autres qui m'ont marquée et transportée à travers cette dure époque épidémique !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Un quatrième tome qui aura fait parler de lui... Encore plus que les précédents, qui ont pourtant eu un franc succès ! Cette fois, il semblerait (d'après mes propres observations) que nombre de lecteur·rice·s ont été déçu·e·s par ce dernier opus...

Bien qu'impatiente de le lire, je l'ai laissé traîner quelques temps dans ma bibliothèque (d'autant plus que j'ai lu le troisième il y a seulement quelques mois), ne voulant pas céder aussitôt à l'engouement qu'il provoquait.

Nous retrouvons Ophélie qui mène l'enquête avec Thorn pour trouver l'Autre, tandis que les arches s'effondrent petit à petit... Je n'en dirais pas plus sur l'intrigue, par peur de spoiler, par envie de préserver un brin de mystère autour de cette saga...

C'est d'ailleurs ce que l'autrice a fait avec cette fin ouverte. Il m'arrive de ne pas apprécier ce type d'aboutissement dans un roman, mais je l'ai trouvé plutôt réussi. Bien que ce dernier tome réponde aux questions que je me posais, j'ai eu envie d'une suite... J'aime bien l'idée de me faire ma propre suite dans la tête, me demandant ce qui arriverait aux protagonistes, mais je conçois que ce ne soit pas au goût de tout le monde.

Ce qui, en revanche, m'a moins plu dans cet ouvrage, c'est son côté brouillon. Il s'y passe énormément de choses, si bien que je m'y perdais parfois et que j'avais besoin de plus de temps pour digérer les informations et les révélations.

Le point fort de la série, c'est justement sa richesse : les romans sont tous très denses, il s'y passe énormément de choses (au point que j'ai oublié pas mal d'évènements des deux premiers volumes), on ne s'ennuie jamais.

J'ai adoré l'évolution de Thorn que j'ai trouvée particulièrement intéressante... Mais je vous laisse le découvrir...

Pour résumer, c'est un très bon livre, quoique parfois fouillis, et une série qui aura su me porter durant quelques années et que je relirais avec plaisir dans quelques temps, pour retrouver Ophélie, Thorn et les autres... Si vous ne l'avez pas lue, foncez !
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Je l'attendais depuis la sortie du 3 et se faisant attendre j'ai d'ailleurs relu le tome 3 pour être sûre de bien suivre ! Et au final je suis pas hyper enthousiaste sur ce dernier tome ! C'est pas tellement la fin ouverte, même si une suite ferait plaisir , mais plutôt le fait que j'ai trouvé le temps un peu long dans l'observatoire des déviations et que ces histoires d'échos, même si on finit par comprendre ( mais une bonne partie du récit on se demande où ça va aller), c'est un peu tiré par les cheveux….Il y a encore aussi pour moi des questions qui demeurent, notamment sur l'ancien monde.
Le point positif c'est quand même ce super univers crée ( mais du coup j'en voulais plus) , la relation Thorn/Ophélie bien sûr et une écriture qui sait vous emporter ( même si un tout petit moins dans ce tome).
Je retiendrais surtout les deux premiers tomes de la saga, qui promettais bien mieux que se terminer sur Babel sur une histoire pas des plus intéressante.
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Ophélie et Thorn, toujours à la recherche de l'Autre, doivent cacher à tout le monde qu'ils sont mariés. Les choses commencent à se compliquer pour Ophélie qui a de faux papiers ; d'abord un recensement et ensuite une convocation.
Si j'ai débuté ce quatrième tome avec plaisir, j'ai fini par être perdue dans les multiples rebondissements. L'explication à tous les mystères développés précédemment est astucieuse, mais la fin est ouverte, ce que je n'aime jamais.
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On va enfin savoir le fin mot de l'histoire. Dans ce quatrième volet, il y a beaucoup de choses qui m'ont emballé, et d'autres qui ont freîné mon enthousiasme.
Dans ce quatrième volet de la Passe-miroir, l'imagination de Christelle Dabos est toujours aussi foisonnante, l'univers qu'elle a créé avec ce monde découpé envers/endroit est plein de ressources, les descriptions des différents lieux, différents états sont toujours très réussies, on arrive parfois dans des endroits éthérés, beaucoup d'auteurs s'y sont cassés les dents, ici, l'équilibre tient sur un fil, sans jamais décevoir, même dans les passages entre ces deux mondes, coincés dans un univers impalpable, embrumé. J'ai aimé sa fantasmagorie inquiétante. L'écriture est élégante, claire, efficace.
Mais la richesse de ce monde finit par desservir le plaisir de lecture, ce foisonnement d'idées, de relations, d'imbrications, de magie, de fantastique... finit par nous perdre, le trop plein d'éléments apporte de la confusion, par moment, on doit digérer une avalanche d'informations, on y cherche une rationalité, l'auteur s'ingénie à structurer son monde, à nous offrir un sens, une crédibilité, elle y parvient, mais au final, les explications trop laborieuse finissent par lasser.
J'ai adoré, sur l'ensemble des quatre tomes, l'univers fantastique créé par Christelle Dabos, sa déclinaison sur le mode “De l'autre côté du miroir”, mais à force de vouloir y mettre trop de choses, on ne sait plus trop à quoi nous avons à faire. Il y a la volonté évidente de vouloir satisfaire le public “littérature jeunesse”, avec quelques éléments de romance, de relations entre les individus, de quête, d'aventure et de rébellion, un peu formaté tout ça. de l'autre côté, il y a aussi l'ambition d' intégrer des considérations philosophiques sur l'identité en référence à Lewis Carroll, entre surréalisme et fantastique, c'est original et intelligent, j'ai aimé tout ça, mais pourquoi attendre la quatrième tome pour y venir, au risque de décontenancer les lecteurs qui se complaisaient dans l'esprit littérature jeunesse, et de plus, Christelle Dabos parait un peu moins à l'aise dans ce domaine.
J'ai parfois frôlé l'ennui, il y a trop de circonvolutions dans le récit, trop de chemins détournés, on retrouve certains personnages des tomes précédents dans un rôle superflu qui vient se rajouter sans que cela soit nécessaire, et avec trop d'action, de mouvement, les personnages secondaires n'ont pas le temps de prendre corps. On sent trop la volonté de l'auteur à développer son univers au maximum, mais l'objectif s'est dilué et le sens général se disperse. On retrouve enfin le sens de la série dans ce quatrième volet, mais il m'a donné l'impression d'avoir perdu mon temps entre le premier et le quatrième tome.
Les choix éditoriaux en ce qui concerne la longueur des séries me semblent souvent abusifs, ou alors, ce n'est pas ma tasse de thé, mais j'ai rongé mon frein dans cette lecture. Un univers comme celui-ci n'avait pas besoin d'être étalé sur quatre gros volumes, il aurait été plus percutant avec plus de simplicité dans l'intrigue.
Ces remarques, je pourrais tout à fait les appliquer à la série Harry Potter (et aussi à tant d'autres), mais je préfère quand même la fin de la passe-miroir.
Pour conclure, j'ai aimé cette série, mais avec la magie des lieux, de l'univers, la fraicheur de son héroïne, et l'aspect fantastique au-delà du miroir, j'aurais aimé prendre une claque et elle n'est pas venue.
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J'ai attendu ce tome 4 avec beaucoup d'impatience et je me faisais un plaisir de le lire en compagnie de Srafina, Nadou38 et Eric76. J'ai lu les 3 premiers tomes il y a 2 ans, des lectures 5 étoiles.

Malheureusement j'ai abandonné la lecture vers la moitié du livre. Cela faisait déjà quelques chapitres que cette impression de « regarder un train de marchandises passer » ne me quittait plus. Impossible de trouver du sens à ce que je lisais… ce tome m'a complètement larguée.

Dommage !


Challenge cycles/séries 2020
Challenge mauvais genres 2020
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Beaucoup d'avis dubitatifs ou négatifs sur ce dernier volet. Ce n'est pas que j'en appréhendais la lecture, mais j'avoue avoir été un peu sur mes gardes. J'avais tort ! Je me suis encore, une fois de plus, laissée séduire par cette aventure. Certes, il faut parfois la suivre Ophélie (Christelle) : l'endroit, l'envers, Dieu et l'Autre... Certains éléments de son histoire ne prennent toute leur ampleur qu'en fin de lecture, lorsque l'on mesure tout le chemin parcouru et se "refait" l'histoire à la lumière de ce que l'on apprend.

Ce dernier tome est sombre, beaucoup moins léger que les 3 premiers. Mais, personnellement, cela n'a en rien gâché mon plaisir de lecture. Christelle Dabos nous livre un récit, une vision de ce (du) monde, sans complaisance.

"Son intention n'était pas de libérer les hommes et les femmes d'une dictature souterraine, mais de ramener les brebis égarées dans le droit chemin. Il s'agissait encore et toujours de leur imposer une façon de voir, une manière de faire, un mode d'emploi pour la vie. L'enfance perpétuelle, en somme".

Est-ce qu'elle a été surprise de certaines réactions de ses lecteurs ? Est-ce qu'elle s'en doutait, mais a continuer sur son idée, car c'est ainsi qu'elle l'avait imaginé ? Je ne sais. J'avoue, un moment, m'être demandée jusqu'où elle allait aller : les doigts coupés ont été pour moi, une limite franchie... Quelle était sa motivation à imposer "tout cela" à Ophélie ? Puis je me suis dit : au moins, elle ose ! Je trouve ça culotté et fort de l'assumer.

Je rêve de la Passe-miroir par Hayao Miyazaki ! Ce serait sublime !
Lien : http://page39.eklablog.com/l..
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Et voilà, tome 4 de la passe-miroir terminé. Fin de la quadrilogie en compagnie de Fifrildi, Nadou et Eric76.
Je suis restée sur ma faim. Un beau petit pavé de 576 pages, une chouette couverture, les trois tomes précédents super agréables et au top. Un gentil petit couple Ophélie/Thorn tellement attachant. Ophélie petit bout de femme dynamique et maladroite et Thorn grand échalas charismatique et froid comme un bloc de glace mais qui fond lorsqu'il retrouve sa petite femme.
Donc tout pour attendre ce dernier tome avec impatience. Et là, on se retrouve avec des histoires à n'en plus finir sur les échos, l'envers, l'endroit… les inversés. La plus grande partie de l'histoire se passe dans un observatoire complètement déjanté qui en apparence est là pour soigner mais pas que... Ophélie en aura sa part, elle souffrira, elle cherchera à comprendre, elle évoluera. Mais nous on pédale dans la choucroute.. je n'ai pas toujours tout compris. Je dois dire que certaines explications sont passées en diagonales. Ce qui m'intéressait c'était le rapport des observateurs et des observés. Ainsi que les compagnons de malheur d'Ophélie.
L'univers de la série ce sont les arches, les personnages que l'on croise, leur extravagance, le baroque des situations et des décors, tout cela est gommé dans ce dernier tome au profit d'un univers plus sombre et inquiétant. L'intérêt n'est plus le même. On se demande où on va et les explications sont tellement nombreuses que cela donne une impression brouillonne et confuse.
Heureusement que l'écriture de Christelle Dabos sauve tout ça. Son style est agréable, facile et fluide. Elle a quand même réussi à me tenir jusqu'au bout qui nous dévoile une bonne partie des réponses à nos questions.
Les explications ne sont pas forcément dans l'alignement de tout ce qu'on a vu dans les autres tomes, beaucoup de personnages sont pratiquement gommés, des devenirs ne sont pas dévoilés.
Peut on espérer un autre tome ? Là est la question... personnellement je trouve que la fin reste ouverte.
Donc un dernier tome vraiment en demi-teinte malgré une belle écriture. Et un grand merci à la petite équipe : Fifrildi, Nadou, Eric de m'avoir accompagnés dans ce parcours un rien laborieux...
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J'avais affreusement peur de me lancer dans la lecture du dernier opus de la Passe-Miroir : après avoir suivi passionnément les aventures de Thorn et Ophélie pendant plusieurs années, me dire que peut-être je pourrais ressentir la même déception que beaucoup d'autres lecteurs m'était pénible.

Et puis, comme pour chacun des autres tomes, les mots de Christelle Dabos m'ont tout de suite happée. Sa plume est toujours aussi belle, poétique, imagée, drôle et touchante. L'univers qu'elle a entièrement créé est magique et donne envie de s'y plonger avec gourmandise.

La fin choisie par l'auteur, et qui a fait couler beaucoup d'encre, m'a certes chamboulée mais elle ne m'a pas "déçue". Elle tient entièrement la route.

En fait, ce que j'appréhendais surtout, c'était la vraisemblance du dénouement autour de Dieu, de l'Autre et de toute cette histoire d'échos. Eh bien, même s'il m'a fallu m'accrocher à certains moments pour comprendre le fil suivi par Christelle Dabos, je peux dire que j'ai fermé le livre en ayant réussi à tout saisir ! Je n'en suis pas peu fière !

J'éprouve toujours une aussi grande tendresse pour les personnages. Bien-sûr, j'aurais aimé accompagner certains d'entre eux un peu plus longtemps et poursuivre la découverte des Arches. Mais ce n'est plus une saga en quatre tomes qu'il aurait alors fallu rédiger ! Ce désir, partagé par beaucoup de lecteurs qui ont écrit toute leur frustration sur la toile, prouve simplement que l'univers créé par Christelle Dabos est d'une grande richesse.

Ne manque plus à mon plaisir qu'une adaptation cinématographique. Je l'imagine déjà dans ma tête et ne comprends pas qu'aucun réalisateur ne se soit encore jeté dessus. Ce serait visuellement grandiose et émotionnellement percutant !
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