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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Le banquet des affamés réfère à un grand banquet offert par Maxime Lisbonne aux déshérités du XVIIIe arrondissement de Paris en 1885. Ce Lisbonne (1839-1905) ex-communard, ex-forçat déporté en Nouvelle-Calédonie en 1872, de retour en France en 1880 sous la pression populaire et politique (Victor Hugo a écrit « Les guerres civiles ne sont finies qu'apaisées. »), demeurera sous le feu des projecteurs parisiens grâce à ses nombreux théâtres éphémères, ses cabarets-spectacles originaux, ses écrits satiriques et ses frasques de saltimbanque.
Le style de Didier Daeninckx ne fait pas défaut ni son écriture, fort belle, mais il y manque le souffle romanesque qui transcende le côté historique du récit. Il me vient à l'esprit le très beau roman de Michel Ragon, La Mémoire des vaincus, qui raconte la genèse de la Commune de Paris et son issue dramatique.
Le banquet des affamés a surtout le mérite de m'avoir fait connaître une autre figure active de l'insurrection de 1871.
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Quand Didier Daenincks s'empare d'un sujet, il sait avec verve ressusciter le personnage historique, vue par le quotidien. Voilà Maxime Lisbonne, homme à tout faire la Révolution, théâtreux, militaire, amuseur public, mais aussi créateur du banquet des affamés, dans une générosité qui nous touche.
Crimée, Commune, bagne, siège de Paris, barricades : comment traverser ces trente années quand on est homme de liberté et contraint par le pouvoir à ruser pour donner le meilleur de ses idées ? Lisbonne fait le pont avec les hommes politiques, les insurgés, et dresse de Louise Michel un portrait sensible et attachant.
Sa potacherie pour sa candidature à L Académie Française reste un grand moment de rigolade.
Sa "Traversée" de Paris donne à voir une communauté de parisiens attachés aux libertés et finalement, à la joie de vivre malgré les épreuves terribles de la guerre.
Merci, Didier.
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