Quand
Didier Daenincks s'empare d'un sujet, il sait avec verve ressusciter le personnage historique, vue par le quotidien. Voilà Maxime Lisbonne, homme à tout faire la Révolution, théâtreux, militaire, amuseur public, mais aussi créateur du banquet des affamés, dans une générosité qui nous touche.
Crimée, Commune, bagne, siège de Paris, barricades : comment traverser ces trente années quand on est homme de liberté et contraint par le pouvoir à ruser pour donner le meilleur de ses idées ? Lisbonne fait le pont avec les hommes politiques, les insurgés, et dresse de
Louise Michel un portrait sensible et attachant.
Sa potacherie pour sa candidature à
L Académie Française reste un grand moment de rigolade.
Sa "Traversée" de Paris donne à voir une communauté de parisiens attachés aux libertés et finalement, à la joie de vivre malgré les épreuves terribles de la guerre.
Merci, Didier.