Indémodable
À quelques jours de Pâques, j'ai eu envie de relire
Charlie et la chocolaterie.
J'adore
Roald Dahl ! J'aime son imagination débridée, sa façon de jouer avec les mots, les messages qu'il fait passer. Il s'adresse aux enfants sans la condescendance des adultes.
Et puis
Charlie et la chocolaterie est l'une de mes histoires favorites de l'auteur. Ces rivières de chocolat, ça me fait rêver moi !
Les Youpiiiiii du grand-père me mettent en joie et j'adore Charlie.
Et, je dois le confesser, je prends un certain plaisir à voir bien punis ces garnements…
Quand j'ai dit que j'avais envie de le relire, une chère instacopine m'a dit « tu n'as pas peur de la polémique » (😉😘).
En effet. le débat est toujours enrichissant. Et je dis débat, pas la foire d'empoigne.
Dans cette oeuvre, certains voient grossophobie, racisme, esclavage, sexisme et violence.
Bon.
Je vous avoue que moi pas.
Roald Dahl, à mon sens, a surtout dénoncé de mauvais comportements parentaux.
Avouez que Veruca est une petite peste, absolument insupportable. Et si elle l'est, c'est bien à cause de ses parents.
Quant à Augustus, je ne crois pas que Dahl ait pointé du doigt son physique mais son comportement là encore. Ses parents le laissent se goinfrer, au point d'enfreindre les règles et se mettre en danger. Comme les parents de Mike le laissent devant la télé toute la journée.
Pour moi,
Roald Dahl dénonce les parents démissionnaires. Il dit aux enfants : lisez, sortez jouer, imaginez, rêvez; et aux parents : montrez-leur le chemin, assumez votre indispensable rôle.
Et les personnages doivent-ils toujours avoir des comportements irréprochables ? Est-ce que ce n'est pas intéressant de débattre, autour d'une oeuvre, avec des enfants de quelque chose qui semblait normal à une époque et ne l'est plus aujourd'hui ?
Rien ni personne ne détrônera
Roald Dahl dans mon coeur. Il est et restera le champion des histoires ❤️
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