Charlie et la chocolaterie

Au risque de casser l'ambiance, je dois avouer que je n'ai pas été vraiment emballée par la chocolaterie Wonka…

Certains, dont ma fille, diront monts et merveilles de ce livre, savourant son originalité, son côté décalé et fou-fou. Et je reconnais volontiers que Roald Dahl et son double Mr Wonka ont une imagination débordante et que leur univers chocolaté rempli de petits bonshommes rigolos, les Oompas-Loompas, a de quoi séduire les enfants.

Néanmoins, j'ai trouvé que sous son verbe déluré, ce roman jeunesse était lourdement moralisateur. Car parmi les 5 enfants détenteurs du fameux ticket d'or ouvrant les portes de la mystérieuse chocolaterie Wonka, seul Charlie trouve grâce aux yeux de l'auteur parce qu'il est pauvre et modeste. Les autres enfants, affublés de parents plus odieux les uns que les autres (les vrais coupables, à mon sens), ont chacun un horrible défaut qui non seulement les rend antipathiques, mais surtout va les disqualifier l'un après l'autre lors de la visite. Oui, dans l'univers si extraordinaire de Mr Wonka, chaque enfant est puni par où il a péché (la gourmandise, la vanité… etc.) et tout le monde s'en félicite. Pas très fou-fou, tout ça…

J'aurais aimé un peu plus de nuances pour pleinement apprécier les aventures de Charlie et la chocolaterie. Je trouve ce récit trop exagéré et manichéen. Mais ne l'ayant pas lu enfant, difficile d'imaginer ce que j'aurais ressenti à l'époque, et je ne voudrais surtout pas entamer l'engouement des jeunes lecteurs et lectrices pour cet ouvrage et le film qui lui correspond.

Roald Dahl n'a pas son pareil pour conter les histoires. A mi-chemin entre Oliver Twist, originaire, lui aussi, de l'Angleterre victorienne, et la fratrie Hanzel et Gretel, dont le plaisir du goût mènera loin, Charlie Bucket s'inscrit décidément parmi les contes classiques incontournables.

Un brin moralisateur, l'auteur sait récompenser les gentils et punir les méchants à la fin, quitte à abuser des clichés les plus burelesques lorsqu'il construit certains de ses personnages, on n'en est que plus contentés de voir ces vilains enfants punis comme le fut jadis une Sophie bien impertinente.

Fantaisite au possible, il entraîne son lecteur dans une course effrennée où le monde du possible sait se distendre à l'infini, histoire de surprendre à chaque coin de page, un lecteur hébété dont les 5 sens seront mis à l'épreuve tout au long de la lecture. Car c'est en chef étoilé, tout dandy anglais qu'il est, que Roald Dahl s'impose ici ; combien de fois ne nous sommes-nous pas surpris, mon fils et moi, à lapper cette rivière de chocolat ou à dévorer ce livre si tentant qui nous mit l'eau à la bouche si souvent !

Le personnage de Willy Wonka, parfois impertinent, est le maître d'oeuvre de cette épopée chocolatée, tantôt sorcier du cacao, tantôt magicien des fèves, et les chansons de ses accolytes sauront ravir les oreilles raffinées (moi, elles m'ont foncièrement agacée !).

Bref, une invitation fantastique à garder son âme d'enfant, à continuer de penser qu'il existe de petits d'hommes dans des pays imaginaires (n'en dépaise aux profs de géo... ), à rêver à une technologie au service du plaisir le plus basique, et loin des volontés politiques qui gouvernent notre monde, à continuer de dire que l'important se trouve dans le coeur et non dans le porte-monnaire... Pour le coup, le syndrôme de Peter Pan nous ensorcellerait presque.

Quelques mots, enfin, sur l'adaptaion de Tim Burton, qui fait la part belle à l'atmosphère féerique à la fête, mais qui dénature le personnage de Willy Wonka en en faisant un névrosé qui refoule un traumatisme psychique de son enfance... pas très convaincant...

Moi, j'aime le chocolat…mais attention, pas n'importe quel chocolat ! Je suis une aristocrate, (enfin, je suis surtout difficile question qualité !) moi, donc je ne mange que du chocolat haut de gamme, sans toutes les cochonneries que rajoutent les industriels…..
Aussi, c'est avec beaucoup de curiosité que je me suis enfin lancée dans la lecture de ce « classique » de la littérature jeunesse, mais avec un zeste d'appréhension : n'y avait-il aucun risque d'indigestion ?
Je me rappelais vaguement avoir vu le film de Tim Burton, et une chose est sure : la seule chose qui m'avait marquée à l'époque, c'était la dentition de Johnny Depp…Il me faisait un peu peur avec son sourire de psychopathe !
Donc, voilà, embarquement vers la chocolaterie …
J'avoue que mon engouement de départ s'est assez vite perdu ! Oui, j'étais plutôt pressée et curieuse de savoir ce qu'il allait se passer dans cette mystérieuse chocolaterie mais…
J'ai bien compris le message de l'auteur au sujet des enfants (difficile de faire autrement je suppose au vu des répétitions du scenario) …Mais bon, j'aurais bien aimé que les principaux responsables de leurs comportements capricieux et j'en passe, à savoir les parents, soient eux aussi dans la ligne de mire de Willy Wonka….
Bref, une lecture qui me laisse avec un petit arrière-gout d'inachevé…
Comme c'est le premier livre de Roald Dahl que je lis, j'ai l'intention de ne pas rester sur cette note mitigée…Donc, tôt ou tard, je me lancerais dans la lecture d'un autre de ses livres, comme Mathilda par exemple….




Challenge BBC

Imaginons un monde où le chocolat ruissellerait un peu partout...
Dans ce roman aux multiples rebondissements, Charlie, petit garçon, espère que la chance va lui sourire, lui qui est très pauvre.
Je trouve que le début est très réussi, on entre bien dans un monde
plein de magie sucrée et chocolatée.
Ensuite des événements inattendus vont se dérouler ce qui va amener le lecteur à se poser plein de questions, le mystère s'installe.

Un roman gourmand s'il en est, où pour une fois on ne « chasse » pas la méchanceté mais plutôt la stupidité et les excès.

La situation de départ est digne d'un roman de Dickens : une famille ultra pauvre qui vivote entassée dans une maisonnette : les deux couples de grands-parents se partage le même lit, les parents et le garçon dorment sur des matelas. le garçon, Charlie, reçoit une barre de chocolat le jour de son anniversaire, seule friandise de l'année. Il semble s'en accommoder, se distrayant des histoires contées par Gand-Pa Jo, jusqu'au jour où le journal annonce l'existence de 5 tickets d'or à trouver dans l'emballage de barres de chocolat et permettant de visiter la célèbre usine de chocolats installée dans la ville de Charlie. Comme chaque enfant, Charlie rêve de trouver un des tickets d'or… mais les chances sont minces pour lui qui ne reçoit qu'une barre à l'année, sa famille ne pouvant lui offrir davantage.

L'intrigue est somme toute très classique : 5 candidats éliminés peu à peu pour qu'il n'en reste plus qu'un. Il n'y a guère de suspens (vu le titre) et les personnages sont très manichéens, surtout les enfants. L'intérêt du roman repose sur la qualité d'écriture qui nous transporte directement dans le monde de l'enfance, les descriptions gourmandes qui rendent presque réelles les sucreries et autres friandises présentes, et toute la fantaisie de l'auteur pour inventer un tel univers.

Je suis satisfaite de l'avoir lu car il s'agit d'un des plus connus de l'auteur, mais cela ne sera pas, et de loin, mon préféré !

Dégustez cette histoire chocolatée… aux délicats arômes…
Savourez-la car,… sans tourner autour du pot,….. Roald Dahl a mis les petits plats dans les grands et les bouchées doubles…… pour vous offrir ce met sensuel et délicat….
Tous vos sens vont être en éveil….
Oui !
Car tous les ingrédients d'une recette culinaire digne d'un grand chef étoilé ont été réunis pour vous mettre l'eau à la bouche…
Alors, abandonnez-vous… dans ce dédale aventureux et gastronomique.

Un livre pour tous les enfants - qui se vend comme des petits pains.
Un livre pour tous ceux qui aiment les livres (et le CHOCOLAT !).
Un livre à la fois épicé, pimenté, acidulé et cocasse : à l'image de Mr Wonka.
Un livre doucereux, sucré, exquis et enchanteur, à l'image de Charlie.

Un vrai délice. Un grand classique. A consommer sans modération….

Bonne histoire imaginée par Roald Dahl.
J'ai apprécié la première partie avec la quête des fameux tickets d'or. Les personnages de Charlie et de sa famille m'ont tout de suite accrochée. J'ai bien entendu partagé la joie de Charlie quand il décroche le fameux sésame qui va lui permettre de visiter la chocolaterie et d'avoir à sa disposition tout le chocolat dont il souhaite. Comme quoi il faut toujours garder espoir et croire en ses rêves, un beau message.
En revanche la partie visite de l'usine et le personnage de Monsieur Wonka, m'ont – comment dire - agacée, dérangée …. et j'en passe !
Mais en fin de compte, je me dis que le but ultime de ce récit est peut-être de titiller notre sens moral, de nous faire réagir face aux injustices qu'il recel tels que sexisme, grossophobie, …. !!

Roald Dahl invente le paradis des enfants. Une usine sombre et inquiétante vue de l'extérieur mais dès que les enfants posent le pied dans cet univers, c'est tout un onirisme sucré qui s'offre à eux.
Une chocolaterie où les paysages s'enchaînent, où le gazon est fait de bâtonets de sucre, où les fontaines laissent jaillir des geysers de chocolat et où les caractères compétitifs des candidats les perdront. Charlie est un jeune garçon de 10 ans. Tout comme les autres candidats, il a eu la chance inespérée de recevoir un ticket d'or qui lui donne accès, le temps d'une journée à cette formidable usine. Willi Wonka, le propriétaire promet une belle récompense à celle ou celui qui se montrera le meilleur durant cette visite. Charlie, dont la simplicité est égale à la naïveté est enchanté de participer à l'aventure, mais les autres candidats sont bien déterminés à remporter ce formidable lot. Par tous les moyens.

Un conte onirique dont on ressort avec une furieuse envie de chocolat et autres délices sucrés.
Considéré comme un classique de la littérature jeunesse, le récit offre un panel de personnages qui symbolisent les perfidies et la cruauté de l'enfance.
L'auteur dénonce ce qu'il trouve décadent chez la jeunesse des années 60 : l'obésité et le gavage des enfants aux sucreries, les écrans et la violence, l'enfant-roi à qui on ne refuse rien et qui se permet tout, l'obsession de la réussite et le manque d'empathie.
Une vision cruelle et sans contraste de la société de l'époque.
Une niche pour donneur de leçons.
Ce n'est pas pour le style que l'on conseillera ce récit aux jeunes lecteurs mais plutôt comme un intéressant divertissement et une forme critique de l'éducation des enfants.

Motivée par le film de Tim Burton que j'avais plutôt apprécié, la lecture de la version d'origine de "Charlie et la chocolaterie" de Roald Dahl n'a pas été à la hauteur de mes attentes.
L'histoire est une référence parce qu'elle est censée venter certaines valeurs comme la sincérité, la générosité et le sens de la famille. Je n'en suis pas si certaine après cette lecture.
Le roman relate le destin de Charlie Bucket, un jeune garçon qui vit dans une famille très pauvre. Ils ont à peine de quoi manger mais chaque année, son père, sa mère et ses quatre grands-parents lui offrent une tablette de chocolat Wonka pour son anniversaire. Sa vie bascule lorsqu'il trouve l'un des tickets d'or caché dans une barre de chocolat du fameux confiseur Willy Wonka. Comme quatre autres enfants, il gagne le droit de visiter sa chocolaterie mystérieuse.
Ils ne sont pas au bout de leurs surprises. Des bonbons carrés qui ont l'air d'être ronds entre autres inventions beaucoup plus loufoques, ça c'est marrant. Par contre, les pygmées renommés Oompa-Loompas qui sont esclaves et servent de cobayes, c'est beaucoup moins drôle. Dans le film, ce sont des petits bonhommes qui ressemblent à des lutins mais dans le roman, Roald Dahl parle bien de pygmées, personnes de petite taille qui vivent dans la jungle et aiment le cacao. C'est d'autant plus gênant que dans les traductions plus récentes, le terme de pygmée n'apparaît plus.
Bref, cela ne m'a pas plu car ce monde onirique et fantastique fait écho à une dure réalité. Et c'est sans compter l'hystérie des petites filles et la stupidité des petits garçons.
Et puis, la fin est très différente du film même si on y retrouve le grand ascenseur de verre comme moyen de transport. Sans préciser pourquoi, pour ne rien dévoiler, je n'ai pas aimé cette fin car je trouve qu'on s'éloigne des valeurs évoquées.


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Un peu déçue de ma lecture que plusieurs challenges m ont donné enfin l opportunite de lire ce livre jeunesse.
J ai eu du mal à adhérer à l histoire peut-être est ce une histoire de génération .
Je reste néanmoins admirative face à l imagination de l auteur
J ai beaucoup aimé les leçons de morale données aux petits garnements
Je vous laisse faut que j aille manger mon carré de chocolat