Roald Dahl a désormais 20 ans et part pour la Tanzanie (qui s'appelait encore Tanganyika) pour y travailler pour le groupe Shell. Lorsque la seconde guerre mondiale éclate, il s'engage en tant que pilote de chasse et c'est cette expérience qu'il relate dans ce livre.
Son récit est bien évidemment bien moins drôle que
Moi, boy, car même si l'on ne fait qu'effleurer la guerre, on est tout de même en plein dedans. Moi qui, en règle générale, en ai un peu plein le dos des histoires de guerre - vous m'excuserez mais je m'en suis coltiné quelques uns dans les prix littéraires jeunesse - je l'ai trouvé très intéressant car il aborde cette grande guerre du point de vue de l'Afrique et du sud de l'Europe.
En lisant ses "aventures" en tant que pilote de la Royal Air Force dans l'
escadrille 80, on ne peut que penser que c'est un miracle que
Roald Dahl ne soit pas mort au combat. Les manque de formation et le peu d'effectif au combat face à l'adversaire allemand ou italien est à peine croyable. Quinze avions contre une centaine ! Notre cher Dahl a une vraie bonne étoile qui ne l'a pas lâchée et c'est tant mieux ; j'ose à peine imaginer ce que serait la littérature jeunesse sans lui.
Un livre à lire par tous les amoureux de
Roald Dahl, bien sûr, mais qui devrait également ravir les fanas de la RAF.