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« En long en large et en travers »… le petit San-Antonio mensuel, directement sorti de la plage… et finies les vacances…

A mon humble avis, le premier excellent San-Antonio… Tout y est : une intrigue bien ficelée qui se dénoue de façon imprévisible, le trio Béru, Pinaud, San-A., des calembours sur les noms de lieux et de personnages, des digressions pour maintenir le suspense, des énumérations abracadabrantesques, des notes en bas de page, un peu de jambes en l'air… Bref : tout ce qui fait la recette d'un bon San-Antonio

En parlant de recette, d'ailleurs, il en est question dans ce volume paru en 1958 : Noël Réveillon le magnat de la conserve a disparu et sa femme (la belle Dora) éplorée débarque dans le bureau de San-Antonio pour le supplier de l'aider. Comme moi, vous connaissez la faiblesse du commissaire devant une jolie fille : il met Béru sur l'affaire ; Béru qui disparait lui aussi… puis Pinaud qui disparait également… Reste au commissaire à prendre les affaires en main ; en commençant par celles de la belle Dora…

On est ici sur le premier volume de la série où le commissaire, as des services secrets, se mêle d'une affaire strictement privée… Une affaire qui, dans un autre style et un autre ton, bref, sous une forme différente, aurait pu être signé Frédéric Dard… Au suivant ! et ce sera : « La vérité en salade ».
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Cette nouvelle enquête San Antonienne commence par une belle dame qui s'inquiète de la disparition de son époux, lequel, il n'y a pas de sot métier, met des sardines et autres maquereaux en boîte.
Notre héros lance donc son acolyte Bérurier sur le coup, mais celui-ci disparaît sans laisser de trace, bientôt imité par le brave Pinaud.
San Antonio est donc contraint de prendre les choses en main, autant pour retrouver ses collègues de bureau que pour comprendre comment et pourquoi Mr Réveillon à disparu...
Encore une amusante, intrigante et gouleyante histoire de Frédéric Dard.
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San Antonio, épisode n° 31 / 1958


Antoine et ses deux sbires sont embarqués dans une enquête non officielle. En fait, c'est une jolie jeune femme qui est venue trouver notre agent secret préféré pour lui faire part de son désarroi : son mari, M. Réveillon, le roi de la sardine en boîte, a disparu.

Bien que cette personne soit très jolie, sensuelle, et qu'elle fasse les yeux doux à San Antonio, vous vous doutez bien que cela n'a pas du tout pesé sur la balance de notre flic intègre et désintéressé par le sexe féminin.

Bref il met sur le coup nos deux comparses, Béru et Pinaud, tandis qu'il se charge personnellement de rassurer la donzelle.

Seulement, tout ne se passe pas comme prévu. Nos deux fins limiers disparaissent… Antoine va donc reprendre l' enquête, marchant sur les pas odorants des deux joyeux drilles.

Il finira par les retrouver, ce n'est pas spoiler que de le révéler, et trouvera des choses… surprenantes et inhabituelles dans des boîtes de conserve !

A force de persévérance, de logique implacable, à l'aide de quelques baffes bien placées, de coups de Beaujolpif, d'alcool de prunes et même d'un peu d'alcool à 90°, la vérité triomphera !

=====

En résumé : Une très belle enquête bien structurée ponctuée de l'humour habituel propre à Frédéric Dard.

Encore un très bon moment que cette 31ème aventure !
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Chaudron magique du commissaire San Antonio. Tous les ingrédients y sont.

La potion magique peut être servie. Belle nénette, argot à tire larigot, actions et réflexions de comptoir, les assistants qui assistent et insistent.

Bref, tout est dans le sac, manque p'us l'artiche, les mornifles et les gonz' et l'affaire est torchée.

Y a ka plus qu'a y aller et tout le monde sera au jus …. Bonne lecture.
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Quand une souris carrossée façon Ferrari (je fais du San A) vient demander au chéri de ces dames de retrouver son mari, gros industriel dans la conserve , il envoie ses deux acolytes ,Béru et Pinault (les Laurel et Hardy de la police) investiguer . Quand les deux susdits disparaissent à leur tour ,il s'y colle en personne , d'où une enquête pleine de rebondissements (dont certains sur matelas) et de découvertes aussi étranges que macabres. En relisant ces romans tant aimés dans ma prime adolescence j'y retrouve la verve de l'auteur mais aussi l'excès dans les calembours un peu trop systématiques. On peut noter aussi l'obsolescence de beaucoup de références ( Charpini,Dario Moreno,André Claveau….).
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Le roi de la sardine semble s'être volatilisé ! Comme sa légitime, calibrée façon déesse, vient chougnasser dans son burlingue, Messire Antonio-le-Pieu se lance aux trousses du disparu.

Une première partie parfaite : du mystère, de la salacité, des calembredaines surréalistes et le duo Béru-Pinuche. Même si le reste s'avachit quelque peu, on n'en voudra guère à l'Apollon de la Rousse qui peut bien se permettre de tirer à la ligne de temps à autres. Car qu'il décrive Berthe Bérurier, en chair et en graisse ou une boudeuse soubrette ("Le jour où elle trouvera des méninges en bon état, elle pourra les garder."), il se montre foutralement rigouillard.

Dans ce millésime festif, si l'histoire n'est qu'un prétexte à gaudrioles, le style nous zizille la pensarde. Frédéric Dard, en pleine forme, moleste son récit : sorties de route hilarantes, apartés jubilatoires, notes de bas de page délirantes et polissonneries crevantes...

Vise un peu la belle ouvrage !
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Ce San Antonio se lit très bien. Ils nous emmène de Paris vers le Nord en hiver, avec des étapes en hôtel local, ce qui permet à l'auteur de glisser des descriptions truculentes sur les personnages. Ce tome nous mène à la disparition d'un industriel de la conserve remarié à une jeune et jolie femme. L'enquête se révèle moins aisée que prévue et on visualise bien le trio et ses aventures. Tout un film haut en couleur.
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« En long en large et en travers » est un opus de la longue série de romans consacrée au commissaire San-Antonio, le fameux personnage né de l'imagination de Frédéric Dard. Il s'agit, je crois, du 31e épisode et date de 1958.

Je ne vous ferai pas l'affront de vous présenter ni le personnage ni l'auteur, tout le monde les connaît même ceux qui n'ont jamais lu la prose de Frédéric Dard.
Une belle jeune femme vient supplier le commissaire San-Antonio de retrouver son mari disparu, il s'agit du richissime roi de la sardine en boîte.

Plus intéressé par la carrosserie de la gente dame que par l'affaire, San-Antonio envoie son fidèle Bérurier suivre la piste du disparu. Quand Béru ne donne pas de nouvelles, le commissaire demande à son autre fidèle acolyte, Pinaud, de retrouver et le gros policier et le richard.

Mais Pinaud disparaît à son tour, aussi, San-Antonio va prendre l'enquête en main et se lance sur les traces de ses deux compagnons afin de savoir ce qu'ils ont découvert pour ainsi s'évaporer.

San-Antonio ne fait apparemment plus partie du service d'espionnage dans cet opus, du moins, l'affaire à laquelle il va prendre part n'est pas une affaire d'espionnage et il n'est nulle mention de son chauve de Boss du service d'espionnage.

C'est donc à un pur roman policier (si tant est que puisse être pure une aventure de San-Antonio) auquel Frédéric Dard nous convie.

On retrouve donc, dans cet épisode, le fameux trio de tout bon « San-Antonio » avec, en plus du célèbre commissaire, le gros Bérurier et le vieux Pinaud.

Dans ce très court roman (mais un San-Antonio est forcément court), Frédéric Dard nous offre tous les ingrédients de ce qui a fait son succès. Nombres d'apartés toutes plus singulières et longues les unes que les autres, de l'humour, des jeux de mots, des références, il fait part, également, avec humour, de son ressentiment de ne pas être estimé de ses pairs... etc.

Si la présence du gros et du vieux ravit toujours le lecteur, l'intrigue est toujours un petit plus.

Et si intrigue il y a, et pas des moindres, celle-ci est malheureusement quelque peu ternie par le rebondissement final qui met à mal le départ de l'enquête. Difficile d'en dire plus sans déflorer l'identité du coupable, mais il est évident que ce travers, que j'ai déjà reproché à nombre d'auteurs (par exemple, Pierre Yrondy avec les enquêtes de Marius Pégomas) s'il ne semble pas gêner grand-monde, me dérange un peu, personnellement.

Effectivement, il met à mal le réalisme de l'histoire (si tant est qu'un « San-Antonio » puisse être réaliste), ce qui n'est jamais une qualité.

Cependant, l'ensemble est suffisamment drôle, rythmé et bien écrit (pour peu que l'on apprécie la prose de l'auteur) pour emporter l'adhésion.

Mais, contrairement aux critiques que j'ai pu lire, je ne classerais pas ce titre dans les meilleurs de la série jusque-là, pas plus que dans les pires (mais il y en a-t-il de pire ?)

Au final, un roman qui se lit vite et bien et qui permet de retrouver le trio magique à travers une intrigue sombre quelque peu gâchée par un rebondissement qui décrédibilise l'ensemble)...
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C'est une sensation assez étrange qui se dégage chez moi après ma lecture de "En long, en large et en travers". En effet, j'ai trouvé que le postulat de base de cette enquête était très sympathique. Un disparu à rechercher suivi ensuite de Béru et Pinaud qui se mettent à disparaître l'un après l'autre, il y avait de quoi faire un vaudeville plaisant surtout dans l'univers de San Antonio.

Pourtant, bien que j'ai apprécié cette histoire, je ne peux m'empêcher de rester sur ma faim. Dans sa globalité, si on enlève les fameuses disparitions, il ne se passe pas grand-chose je trouve. On a un florilège de bons mots de Frédéric Dard et de nombreux passages "bouche-trous" totalement assumé mais ça manque quand même un peu de tension. le mystère demeure une bonne partie du roman mais sans non plus me prendre aux tripes alors que pourtant tout s'y prêtait et que l'ambiance est bonne.

Maintenant, on ne nous vole pas sur la marchandise. Frédéric Dard reste fidèle à lui-même sous la plume de San Antonio. le personnage reste entier, populaire et c'est toujours un plaisir pour moi que de découvrir ses saillies mais j'ai parfois eu du mal à trouver de l'intérêt à ce récit ce qui a quand même gâché un peu ma lecture sans me la faire détester pour autant.

Même le final a eu du mal à m'emballer... Est-ce un manque d'originalité de l'auteur ou juste moi qui commence à bien m'imprégner de l'univers après cette 31ème enquête ? Je n'en sais rien mais si l'on enlève certaine découverte finale que je ne spoilerais pas, le twist final sur l'identité de la personne derrière ses disparitions ne m'a pas surpris outre mesure tant je m'y attendais.

Quoiqu'il en soit, "En long, en large et en travers" reste un bon San Antonio à mes yeux mais avec un léger goût d'inachevé. L'impression qu'on aurait pu avoir quelque chose de plus fun, de plus riche en action... Mais il n'y a aucun doute, on est bien dans un San Antonio et les amateurs s'amuseront quand même avec cet ouvrage.
Lien : https://mrvladdy.blogspot.co..
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31ème San-Antonio paru en 1958. La disparition du roi de la conserve amène le commissaire dans une enquête bien structurée avec de bons gags, des digressions savoureuses, donc déjà un classique de cet auteur qui, à cette époque, avait encore une impressionnante série à publier.
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