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San Antonio tome 31 sur 175
EAN : 9782265071377
248 pages
Fleuve Editions (01/01/2001)
3.5/5   36 notes
Résumé :
Le roi de la sardine à l'huile a disparu ! La recherche dans l'intérêt des familles, c'est pas mon blot ! Mais quand Béru et Pinaud se volatilisent à leur tour, je me mets en chasse... En compagnie de la légitime du disparu. Une jeune femme incroyable... Inconsolable ? Tous les locataires de l'hôtel de la Manche affirment l'avoir entendue gémir toute la nuit... Mais pas de chagrin, croyez-moi ! Approchez, mes belles, je vais vous raconter ça en long, en large et en ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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« En long en large et en travers »… le petit San-Antonio mensuel, directement sorti de la plage… et finies les vacances…

A mon humble avis, le premier excellent San-Antonio… Tout y est : une intrigue bien ficelée qui se dénoue de façon imprévisible, le trio Béru, Pinaud, San-A., des calembours sur les noms de lieux et de personnages, des digressions pour maintenir le suspense, des énumérations abracadabrantesques, des notes en bas de page, un peu de jambes en l'air… Bref : tout ce qui fait la recette d'un bon San-Antonio

En parlant de recette, d'ailleurs, il en est question dans ce volume paru en 1958 : Noël Réveillon le magnat de la conserve a disparu et sa femme (la belle Dora) éplorée débarque dans le bureau de San-Antonio pour le supplier de l'aider. Comme moi, vous connaissez la faiblesse du commissaire devant une jolie fille : il met Béru sur l'affaire ; Béru qui disparait lui aussi… puis Pinaud qui disparait également… Reste au commissaire à prendre les affaires en main ; en commençant par celles de la belle Dora…

On est ici sur le premier volume de la série où le commissaire, as des services secrets, se mêle d'une affaire strictement privée… Une affaire qui, dans un autre style et un autre ton, bref, sous une forme différente, aurait pu être signé Frédéric Dard… Au suivant ! et ce sera : « La vérité en salade ».
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San Antonio, épisode n° 31 / 1958


Antoine et ses deux sbires sont embarqués dans une enquête non officielle. En fait, c'est une jolie jeune femme qui est venue trouver notre agent secret préféré pour lui faire part de son désarroi : son mari, M. Réveillon, le roi de la sardine en boîte, a disparu.

Bien que cette personne soit très jolie, sensuelle, et qu'elle fasse les yeux doux à San Antonio, vous vous doutez bien que cela n'a pas du tout pesé sur la balance de notre flic intègre et désintéressé par le sexe féminin.

Bref il met sur le coup nos deux comparses, Béru et Pinaud, tandis qu'il se charge personnellement de rassurer la donzelle.

Seulement, tout ne se passe pas comme prévu. Nos deux fins limiers disparaissent… Antoine va donc reprendre l' enquête, marchant sur les pas odorants des deux joyeux drilles.

Il finira par les retrouver, ce n'est pas spoiler que de le révéler, et trouvera des choses… surprenantes et inhabituelles dans des boîtes de conserve !

A force de persévérance, de logique implacable, à l'aide de quelques baffes bien placées, de coups de Beaujolpif, d'alcool de prunes et même d'un peu d'alcool à 90°, la vérité triomphera !

=====

En résumé : Une très belle enquête bien structurée ponctuée de l'humour habituel propre à Frédéric Dard.

Encore un très bon moment que cette 31ème aventure !
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Cette nouvelle enquête San Antonienne commence par une belle dame qui s'inquiète de la disparition de son époux, lequel, il n'y a pas de sot métier, met des sardines et autres maquereaux en boîte.
Notre héros lance donc son acolyte Bérurier sur le coup, mais celui-ci disparaît sans laisser de trace, bientôt imité par le brave Pinaud.
San Antonio est donc contraint de prendre les choses en main, autant pour retrouver ses collègues de bureau que pour comprendre comment et pourquoi Mr Réveillon à disparu...
Encore une amusante, intrigante et gouleyante histoire de Frédéric Dard.
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« En long en large et en travers » est un opus de la longue série de romans consacrée au commissaire San-Antonio, le fameux personnage né de l'imagination de Frédéric Dard. Il s'agit, je crois, du 31e épisode et date de 1958.

Je ne vous ferai pas l'affront de vous présenter ni le personnage ni l'auteur, tout le monde les connaît même ceux qui n'ont jamais lu la prose de Frédéric Dard.
Une belle jeune femme vient supplier le commissaire San-Antonio de retrouver son mari disparu, il s'agit du richissime roi de la sardine en boîte.

Plus intéressé par la carrosserie de la gente dame que par l'affaire, San-Antonio envoie son fidèle Bérurier suivre la piste du disparu. Quand Béru ne donne pas de nouvelles, le commissaire demande à son autre fidèle acolyte, Pinaud, de retrouver et le gros policier et le richard.

Mais Pinaud disparaît à son tour, aussi, San-Antonio va prendre l'enquête en main et se lance sur les traces de ses deux compagnons afin de savoir ce qu'ils ont découvert pour ainsi s'évaporer.

San-Antonio ne fait apparemment plus partie du service d'espionnage dans cet opus, du moins, l'affaire à laquelle il va prendre part n'est pas une affaire d'espionnage et il n'est nulle mention de son chauve de Boss du service d'espionnage.

C'est donc à un pur roman policier (si tant est que puisse être pure une aventure de San-Antonio) auquel Frédéric Dard nous convie.

On retrouve donc, dans cet épisode, le fameux trio de tout bon « San-Antonio » avec, en plus du célèbre commissaire, le gros Bérurier et le vieux Pinaud.

Dans ce très court roman (mais un San-Antonio est forcément court), Frédéric Dard nous offre tous les ingrédients de ce qui a fait son succès. Nombres d'apartés toutes plus singulières et longues les unes que les autres, de l'humour, des jeux de mots, des références, il fait part, également, avec humour, de son ressentiment de ne pas être estimé de ses pairs... etc.

Si la présence du gros et du vieux ravit toujours le lecteur, l'intrigue est toujours un petit plus.

Et si intrigue il y a, et pas des moindres, celle-ci est malheureusement quelque peu ternie par le rebondissement final qui met à mal le départ de l'enquête. Difficile d'en dire plus sans déflorer l'identité du coupable, mais il est évident que ce travers, que j'ai déjà reproché à nombre d'auteurs (par exemple, Pierre Yrondy avec les enquêtes de Marius Pégomas) s'il ne semble pas gêner grand-monde, me dérange un peu, personnellement.

Effectivement, il met à mal le réalisme de l'histoire (si tant est qu'un « San-Antonio » puisse être réaliste), ce qui n'est jamais une qualité.

Cependant, l'ensemble est suffisamment drôle, rythmé et bien écrit (pour peu que l'on apprécie la prose de l'auteur) pour emporter l'adhésion.

Mais, contrairement aux critiques que j'ai pu lire, je ne classerais pas ce titre dans les meilleurs de la série jusque-là, pas plus que dans les pires (mais il y en a-t-il de pire ?)

Au final, un roman qui se lit vite et bien et qui permet de retrouver le trio magique à travers une intrigue sombre quelque peu gâchée par un rebondissement qui décrédibilise l'ensemble)...
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Quand une souris carrossée façon Ferrari (je fais du San A) vient demander au chéri de ces dames de retrouver son mari, gros industriel dans la conserve , il envoie ses deux acolytes ,Béru et Pinault (les Laurel et Hardy de la police) investiguer . Quand les deux susdits disparaissent à leur tour ,il s'y colle en personne , d'où une enquête pleine de rebondissements (dont certains sur matelas) et de découvertes aussi étranges que macabres. En relisant ces romans tant aimés dans ma prime adolescence j'y retrouve la verve de l'auteur mais aussi l'excès dans les calembours un peu trop systématiques. On peut noter aussi l'obsolescence de beaucoup de références ( Charpini,Dario Moreno,André Claveau….).
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Je l'ignore comme un gardien de la paix ignore la courtoisie, un Français la géographie et un Parisien Paris.
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Tous les personnages composant ce livre sont authentiques.
Les personnes qui croiraient se reconnaître me causeraient un grave préjudice et je n'hésiterais pas à leur administrer, par voie de justice si besoin, la preuve de leur inexistence.

S.-A.
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Donc mon bigophone se met à grelotter. Je dois dire que les burlingues ne sont pas très chauffés.
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Le premier qui la ramène aura le droit à mon pied occulte.
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Le tout est sombre, cradingue, triste comme une catastrophe minière ou un enterrement de clown.
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*RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE* : San-Antonio, _Réflexions définitives sur l'au-delà,_ morceaux choisis recueillis par Thierry Gautier, Paris, Fleuve noir, 1999, 120 p.
#SanAntonio #FrédéricDard #Aphorismes #LittératureFrançaise #XXeSiècle
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