AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,59

sur 43 notes
5
1 avis
4
6 avis
3
7 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Berthe à disparu ! Alexandre-Benoit est aux cent coups…Et que dire du merlan, Alfred ?

En fait, la « chère et tendre » de Béru n'a pas reparu au domicile conjugal depuis deux jours. Elle était partie acheter du tissu chez Corot, aux Champs Elysées ; depuis, silence radio, et nos deux sbires qui se partagent l'un comme officiel et l'autre comme amant, les charmes (si l'on peut dire) de Berthe sont morts d'inquiétude… et demandent de l'aide à San-Antonio…Qui croit plutôt à une fugue crapuleuse qu'à un enlèvement.
Elle réapparaît et se dit victime d'un enlèvement, justement ; San-A. incrédule. Incrédule jusqu'à la lecture des journaux du matin qui annoncent l'enlèvement de la femme d'un « businessmann amerlock »… Un sosie de Berthe…

C'est la première fois que Berthe Bérurier (initiales B.B.) apparaît avec un rôle important dans l'intrigue. Certes on l'avait déjà rencontrée dans « En long, en large et en travers » quand elle venait se plaindre au commissaire que son mari, Alexandre Benoit Bérurier, dit Béru, avait disparu. Tiens donc !

« On t'enverra du monde », un bon San-Antonio, même si le style est plutôt celui d'un Frédéric Dard : pas de notes en bas de page, pas de digressions et énumérations surréalistes… juste les noms de lieux et de personnes façon calembour. Et puis Berthe qui use du subjonctif imparfait, pas toujours à bon escient…
Commenter  J’apprécie          310
34ème San Antonio. Année 1959.

San Antonio est en congés, il assiste à un spectacle avec sa môman quand on le demande.
C'est Béru, en larmes ou presque : sa femme a été enlevée. S.A. a un doute : qui enléverait cette « baleine » ?

Et pourtant l'incroyable est arrivé : oui, elle a bien été kidnappée ! Mais bientôt on la retrouve. Mais bientôt elle « re-disparait » !!

Quelle histoire !

De fil en aiguille Antoine tombera sur une affaire à résoudre, une enquête à mener…

=====

Une histoire qui m'a un peu ennuyée. On a le Béru, le Pinaud fait de brèves apparitions notamment téléphoniques. La maman (Félicie) participe aussi à l'aventure.

Bref,pas un épisode inoubliable mais un moment agréable…
Commenter  J’apprécie          162
Quand je ne sais pas quoi lire et que j'ai la flemme ou pas le temps de chercher vers quel bouquin me pencher, il n'est pas rare que je saute sur le prochain San Antonio.

Si je parle de « prochain », n'entendez pas, par-là, que je sois bêta lecteur de Frédéric Dard (même s'il m'arrive d'être un gros bêta par moment). Non, Frédéric Dard écrit beaucoup moins depuis qu'il est mort et un San Antonio est forcément issu de la plume de Frédéric (tant pis pour Patrice).

Non, quand je dis « prochain », je veux dire celui qui suit le dernier de la liste chronologique des San Antonio.

Comme ma précédente lecture en la matière était « Prenez-en de la graine », il était normal que je lise, désormais, « On t'enverra du monde », publié en 1959.
Bérurier n'est pas en forme, sa femme, Berthe, a disparu et ce n'est pas son coiffeur et amant qui dira le contraire.

Mais celle-ci finit rapidement par réapparaître et assure aux deux policiers (San Antonio et son Béru de mari) qu'elle a été enlevée et enfermée dans une villa avant d'être reconduite et relâchée en ville.

Si le commissaire San Antonio pense plutôt que la Berthe a jeté son dévolu sur un autre mecton, prenant excuse, pour cela, d'un kidnapping, quand il lit dans le journal qu'une riche Américaine a été enlevée à Orly et que, sur la photo accompagnant l'article et représentant la disparue, il croit se trouver en face d'un sosie de Berthe, alors, il prend conscience que cette dernière n'a pas menti et qu'elle a été la victime d'une méprise… méprise vite réparée par les kidnappeurs…

Comme je le disais, Bérurier n'est pas en forme, Frédéric Dard, non plus.

Avec Frédéric Dard, en général et les San Antonio, en particulier, on peut dire que le panel de qualité est souvent présent. Au mieux, les récits flirtent avec l'excellence (pour peu que l'on apprécie le style et la prose de l'auteur), au pire, ils s'élèvent à peine au-dessus de la moyenne.

C'est devant ce dernier cas de figure que le lecteur se retrouve avec cette aventure mineure du célèbre commissaire.

Mineur par le style, on a connu Frédéric Dard plus en verve, mais également par l'intrigue.

(joli, non ? Je deviens académique. Qu'est-ce qu'ils foutent chez les Dix au lieu de me balancer le Goncourt ? Ils sont là à se démantibuler la cervelle et à user leurs bésicles pour dégauchir le bouquin le plus chiatoire de la saison, et ils ont à portée du téléphone un garçon talentueux, bourré d'idées à changement de vitesse, doté d'un style percutant, dont les images font mouche puisqu'il est de la poule ! Enfin, le jour viendra fatalement où l'on consacrera mon génie, sinon y aurait pas de justice).

Que Frédéric Dard se rassure, depuis, son génie a été consacré et de belle manière, mais ce n'est pas ce roman qui justifiera cette reconnaissance, malheureusement.

Rassurez-vous, pourtant, si la déception est forcément au rendez-vous, on attend toujours le meilleur de l'auteur, le texte n'est pourtant en rien indigent ni indigeste (une formule que j'apprécie tout particulièrement) on a juste l'impression que Frédéric Dard a baissé tous ses curseurs pour cet exercice. Cela arrive quand on n'est pas en forme comme ne devait pas l'être Dard à l'écriture de celui-ci.

Ainsi, histoire moyenne, aucune phrase à sortir du lot, pas de personnages secondaires intéressants, apartés sans grandes saveurs, calembours laborieux…

Alors oui, j'ai un peu la dent dure, mais tout simplement parce que j'attends énormément de Frédéric Dard et quand celui-ci ne me donne que « beaucoup » ou « plus qu'un peu », je suis forcément déçu.

On notera la présence très furtive de Pinuche, qui permet à la Sainte Trinité (SanA, Béru, Pinaut) d'être réuni tout de même dans ce roman.

On notera également la présence forte (dans tous les sens du terme) de B.B. alias Berthe Bérurier, un personnage rarement mis en avant ainsi que celui de Félicie, la mère du commissaire, mais qui est, elle, plus souvent présente dans les récits.

Que dire de plus sans dire de trop, rien, probablement, tellement il est inutile de s'appesantir plus sur ce roman qui plaira aux inconditionnels de l'auteur et du personnage, mais qui est déconseillé aux béotiens désireux de découvrir la plume de Dard…

Au final, quand Frédéric Dard se contente juste d'être bon, il est forcément décevant, mais mieux vaut être déçu par cet auteur que par un autre.

P.S. : Michel Gourdon, l'illustrateur de la couverture, n'a probablement pas dû lire le livre ou alors s'est-il servi d'une ancienne illustration, car le personnage kidnappé ici n'a rien avoir avec le portrait de Berthe Bérurier.
Commenter  J’apprécie          92
Que Berthe Bérurier puisse avoir un sosie cela confine au fantastique …c'est pourtant le point de départ de l'enquête qui emmènera San-A et ses acolytes dans les milieux du cinéma international pour une sombre histoire de kidnapping. le policier chéri de ces dames fera ce qu'il fait le mieux résoudre des énigmes et séduire des donzelles , le couple Bérurier mangera beaucoup et Frédéric Dard en profitera pour y aller de ses monologues misanthropes (avec un penchant misogyne accentué tout de même). Un opus moyen.
Commenter  J’apprécie          70
34ème San-Antonio, paru en 1959. Disparition de la légitime de Bérurier, Berthe, bien connu des amateurs de grands volumes. A-t-elle été kidnappée? Ou bien s'agirait-il d'un besoin soudain de la Gravosse de prendre l'air? le commissaire va devoir enquêter ce qui donne un numéro assez satisfaisant dans la série avec un personnage qui méritait un ouvrage pour elle seule, BB.
Commenter  J’apprécie          30
J'aime San Antonio mais je dois reconnaitre que ce 34 ème tome est un des moins bons que j'ai lu. BB a disparu. Non pas Brigitte Bardot mais Berthe Bérurier. Béru et son ami le coiffeur s'en remettent au commissaire pour retrouver leur chère et tendre. On remarquera que le célèbre enquêteur n'est pas de bonne humeur, les commentaires plein de méchanceté et de misogynie se succèdent pour une aventure parisienne sur fond d'acteur américain et d'enlèvements rocambolesques.
Commenter  J’apprécie          20
Un vrai scoop de ce livre, cette disparition de Berthe Bérurier! Oui, les cétacés sont aussi capables de disparaître sans laisser de traces. Son cher et tendre Alexandre-Benoît, ainsi que son amant Alfred, n'y voient que du bleu! Ils se font du mouron, ils ont même enterré la hache de guerre et de jalousie. Enfin, ils ont recouru à l'ultime remède contre le désespoir et l'inquiétude — un coup de pouce de la part de San-Antonio.

Le commissaire est incrédule et croit plutôt à l'escapade de la part de Berthe qu'à un kidnapping. On dirait qu'il a raison parce que B.B. (alias Berthe Bérurier) est revenue à son domicile conjugal quelque jours après. Pourtant, il y a un «mais»: Béru's wife et l'amie préférée d'Alfred prétend être séquestrée par les hommes inconnus. Aucune demande de rançon, aucune torture. On lui «apportait à manger, à boire, à lire…» Enfin l'un des kidnappeurs a reconnu la maldonne et les ravisseurs ont fait revenir Berthe à Paris…

La plupart de romanciers y auraient mis un point final pour l'échanger contre un Goncourt, mais San-A n'est pas comme ça. D'autant plus, que le lendemain de ce retour miraculeux il lit dans le journal qu'on a kidnappé une femme d'un businessman américain à Orly. Et elle a une frappante ressemblance avec notre Berthe…

Et commence le cinéma, le vrai. Avec des stars et des starlettes, des cameras, des fards, des plateaux de tournage, des costumes et tout le capharnaüm…

Eh bien, faut que je spoilerasse: oui, Berthe va s'évaporer de nouveau!
* * *
Un bon petit san-antonio, plein d'humour, de rythme effréné, de langue colorée et inventive, de métaphores et de scènes kamasutresques. Je ne sais pas pourquoi, mais pour moi ce livre s'associe avec la chanson de Claude Nougaro «Le Cinéma»… Peut-être, «On t'enverra du monde» prend des inflexions de jazz, de ciné, d'une bambouchade…

Quelques remarque sur ce 34e volume de San-Antonio:

Primo, ce livre est la bénéfice de Berthe Bérurier. Dans les romans précédents de la série elle a joué le rôle de second couteau, mais ici elle se tire la couverture, en tant qu'un élément important de l'intrigue. le proverbe affirme que «mari et femme sont une seule âme». Et ils ont une seule, une unique passion pour l'imparfait du subjonctif:

«— C'est tout. Maintenant, messieurs de la police, je crois qu'il serait bon que vous intervenassiez!»

Dexio: Malgré le rôle restreint de Pinaud, le trio San-Antonio — Bérurier — Pinaud continue à se densifier.

Tertio: Aucun renvoi en bas de page. C'est élément stylistique est complétement disparu après «En long, en large et en travers» (S.A. No 31). Mais on l'attend dans les volumes à venir.

En résume: Une lecture plutôt agréable, mais un peu niaise. Pour plaidoyer l'auteur je voudrais dire, qu'en lisant la série dans l'ordre chronologique, je vois ce travail énorme et peaufiné de Frédéric Dard qui file à tout berzingue vers ses meilleurs polars sur la vie et l'oeuvre du commissaire San-Antonio et Cie.

3.5/5

À NOTER :
- L'automne est l'une des saisons préférées de San-Antonio («J'aime l'automne, je crois vous l'avoir précisé, bien que vous vous en foutiez comme de votre première dent creuse»).

- La première fuite de Berthe Bérurier a eu lieu «en 34, elle avait mis les adjas avec l'oculiste d'à-côté… Ça avait duré deux jours et elle était revenue» (Béru dixit).

- Première apparution du mot «cétacé» utilisé par rapport à la femme étourdie de son pote, Bérurier («On va peut-être pouvoir troquer ce petit ange contre ton cétacé»).

- le premier emploi du sigle B.B. pour désigner Berthe Bérurier. («Après tout, ce serait trop locdu s'il n'y avait de place en ce monde que pour les B.B., on y croise déjà assez de grands C, d'A.B. et de M.R.P. !).
Lien : https://autodidacteblog.word..
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (117) Voir plus



Quiz Voir plus

Frédéric Dard

Où Frédéric Dard est-il né?

Vire (Calvados)
Moulins (Allier)
Jallieu (Isère)
Beauvais (Oise)

10 questions
87 lecteurs ont répondu
Thème : Frédéric DardCréer un quiz sur ce livre

{* *}