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« Tom est mort », c'est ainsi que dix ans après sa mort, il reste en tête de sa mère.
Oui, dix ans déjà et elle ne s'en remet pas.
Elle commence alors un cahier pour écrire tout ce qui l'envahit.
Vu le titre, je ne m'attendais pas à quelque chose de réjouissant.
Il faut reconnaître que c'est bien écrit, Marie Darrieussecq a du style.
Elle analyse parfaitement la douleur de cette mère qui perdure avec les années.
Mais je me demande comment peut venir à l'esprit d'un auteur d'écrire sur un tel sujet.
La perte d'un enfant est une perte innommable.
Et dans notre société morose, est-il vraiment opportun de lire des choses déprimantes ?
Je suis en recherche d'un auteur gai, mais en réalité, ils ne sont pas pléthore.
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J'ai mis du temps à ouvrir ce livre. Je l'avais dans ma pile à lire, mais je ne l'ouvrais pas. Je devais le rendre à qui me l'avait passé, et cela faisait déjà un bon moment. Alors je me résignais à m'en séparer sans l'avoir lu. Et puis non, il fallait que j'ouvre la porte. Je ne l'ai refermée qu'à la fin, la gorge serrée, les traits tirés, sans doute, tant cette lecture est éprouvante.
Puis, est venu le temps du billet, écrire sur ce livre... Quoi écrire, comment écrire ? J'ai déjà tant lu sur ces quelques pages avant de les découvrir moi même, il a fait tant couler d'encre, il a même fait un scandale...
Alors je me lance, mais que c'est difficile d'ajouter encore des lignes à toutes celles déjà écrites!
J'ai été happée par cette lecture. le sujet est terrible. Une mère tente de dire quelle forme a pris le deuil qu'elle refusait. Dix ans après la mort de son second fils de 4 ans et demi, la voilà voulant retracer pas à pas, mot à mot, larme à larme, la vie qu'elle a menée avec cet enfant, de sa conception à sa mort, et puis celle qu'elle a menée avec le petit mort, après l'évènement impossible, impensable, mais advenu et irrémédiable.
Ce récit est une fiction et a tout de l'auto fiction. Il est sobre, haletant, il explore les coins et les recoins de la douleur de la perte d'un enfant. Il sonne juste, en frappant fort.
Certains s'étonnent de cette "vraisemblance", d'autres ont parlé de plagiat psychique... d'autres encore se demandent pourquoi écrire une fiction avec un tel sujet...
Et je me dis , pourquoi ne pas écrire sur l'effroi et l'hébétude provoquée par la mort ? La parole sur la mort n'appartient pas aux seuls endeuillés.
S'il ne s'agit pas d'une expérience vécue, il peut s'agir d'une angoisse, d'une peur. Qui n'y pense pas ? La possibilité de la perte est concomitante de la naissance.
L'auteur de ce livre met en scène ce drame intolérable pour explorer les limites de l'inacceptable, et il s'avère qu'elle ait fouillé très concrètement, au plus près des failles de détresse qui engloutissent.
Comment peut-on être si vraie sans avoir vécu ce drame réellement ?
Il semble que cet écrivain soit douée d'une capacité d'empathie remarquable et d'une écoute de l'autre très fine. Elle parle du silence de ses parents au sujet de la mort de son frère. Ce livre en est peut-être l'écho bruyant et retentissant.
Marie Darrieussecq est également psychanalyste, et je pense qu'elle a écouté beaucoup sur le deuil et que ce livre est nourrit du savoir intime qui se dit en séance. Il est imprégné sans doute aussi des lectures sur ce thème, dont les livres de Camille Laurens, que je n'ai pas encore lus.
Ce que je retiens de cette lecture,c'est tout d'abord la rigueur incroyable avec laquelle certaines scènes ne nous sont pas épargnées : L'abandon du cadavre dans la chambre froide, le choc de la réalité du corps qui se décompose, la question de ce qu'on en fait,et l'urgence de la réponse à donner : l'enterrement, la crémation ? La douloureuse nécessité de choisir le mode de disparition, le choix des derniers vêtements, l'imagination au travail quand on doit penser à son enfant dans ce dernier voyage.
Je pense que ces questions et ces descriptions révèlent l'ampleur du désarroi de parents occidentaux et athées face à la mort de leur enfant. Ils doivent choisir, décider, et rien n'est prêt parce que ce qui arrive ne devait pas arriver.
Frappés par le malheur, ils sont considérés avec compassion et presque déférence,ou ils sont évités parce qu'ils font peur.
Ils sont abandonnés dans une solitude sans fond.
Ce roman nous fait entrevoir le déchirement de parents livrés à eux mêmes et à leur seule douleur pour imaginer, penser, construire un rite à la mesure de l'amour qu'ils portent à l'enfant perdu. Ici, la mère remet en cause les choix qu'elle a fait et elle n'est jamais que confrontée à elle même.
Je pense que ce roman est courageux et audacieux.
Cependant, je ne peux pas taire un bémol ressenti à la lecture d'un passage qui a failli remettre en cause l'ensemble de sa construction : Puisque la démarche se veut absolument minutieuse et sincère, puisque nous sommes sensés suivre l'autopsie d'un deuil impossible dans sa crudité la plus nue, alors il fallait être juste dans tous les détails, et malheureusement, il y en a un qui n'est pas bon : si CamilleLaurens n'est pas citée, le film "Trois couleurs : Bleu" de Zulawski l'est, et Marie Darrieussecq n'a pas pris le temps de le revoir avant d'écrire ce qu'elle a écrit dessus. La mère en deuil dans ce film vient de perdre une petite fille et pas un garçon...
Un vrai détail, mais je vous assure qu'à ce stade là de ma lecture ça m'a gênée, allant presque jusqu'à discréditer le reste du contenu...

Par contre, j'ai été très sensible à la manière dont le cri est traité dans ce roman. L'auteur dit vouloir atteindre avec la littérature l'indicible et je pense qu'avec le cri, elle a touché son but
http://sylvie-lectures.blogspot.com/2008/04/tom-est-mort-marie-darrieusseq.html
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Tom est mort... et sa mère avec lui...
L'autrice explore le chagrin d'une mère, sans concession sur la réalité du deuil. Elle a su trouver les mots juste pour parler du drame le plus effroyable qui soit.
Dès les premières lignes, une émotion prend aux tripes pour ne plus nous lâcher, à chaque phrases, chaque pages, avoir la gorge qui se serre à en avoir du mal à déglutir. Et puis, arriver à la fin, découvrir le comment et encore une fois avoir le coeur qui se brise.
On pourrait reprocher un style narratif redondant, des phrases qui se répètent, je pense au contraire que cette écriture apporte un plus. Pour appuyer fort là où ça fait mal, mettre l'accent sur l'immense tristesse d'une mère.
N'ayant pas d'enfants, c'est le genre de thème où il est difficile de se mettre à la place et pourtant @Marie Darrieussecq a réussi à me projetter...
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Une femme raconte l'intense souffrance qu'elle endure depuis la perte de son enfant de 4 ans et demi, Tom. Elle ne peut surmonter cette épreuve, malgré le temps qui passe. Les jours se suivent et se ressemblent. Elle est enfermée dans sa douleur.



J'ai pris ce livre au rayon "Nouveautés" de la bibliothèque. Son titre me disait quelque chose, sans parvenir à me souvenir si j'en avais entendu parler en bien ou en mal. Au bout d'une centaine de pages je me suis posé la question d'arrêter la lecture, tant elle me coûtait. Je me sentais mal à l'aise, sachant qu'il ne s'agissait pas d'un témoignage. J'ai tout de même choisi de le lire en diagonale pour pouvoir en parler.


Bien sûr, j'ai été touchée par ce personnage de mère, j'ai moi-même des enfants. Mais j'ai eu l'impression de lire la même page du début jusqu'à la fin, que ce livre n'était qu'un long cri de douleur. Aucun répit dans la souffrance, cette mère est comme enterrée vivante, sans espoir de voir s'atténuer un peu la douleur avec le temps. Pourquoi écrire un livre aussi noir quand on a pas vécu soi-même un tel drame ?

Par ailleurs, le concept de ce livre m'a dérangée. Ce n'est pas un récit et je n'ai pas eu l'impression de lire un roman.
Lien : http://sylire.over-blog.com/..
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Une mère évoque la mort de son enfant et son absence, qu'elle vit jusqu'à la folie. L'absence de son fils devient presque une « absence - présence » dix ans après sa mort.


Evacuons tout de suite ce qui est le moins intéressant : la polémique de plagiat qui a fait suite à la publication de ce livre. Camille Laurens a accusé Marie Darrieussecq d'avoir plagié son livre Philippe (inspiré de sa vraie vie, contrairement à Darrieussecq, qui n'a pas perdu d'enfant). Je crois que l'accusation ne tient pas la route quinze secondes, quand on lit quelques pages de Tom est mort. le style de Darrieussecq est là dès le début, caractéristique depuis Naissance des fantômes, distance quasi clinique, intellect en permanence à l'oeuvre décortiquant tout ce que la mère éprouve, tout semble rejeter l'accusation de Camille Laurens : le livre de Marie Darrieussecq est le livre d'une femme qui réfléchit au sujet, avec toute la distance dont son cerveau peut faire preuve, pour être la plus exacte dans l'expression des sentiments que la mère endeuillée éprouve. Ce n'est pas un livre viscéral, c'est l'inverse. Et donc le contraire du livre de Camille Laurens. Mais précisément c'est sans doute la raison pour laquelle cette dernière s'est sentie plagiée, ou parodiée. Mais elle a oublié en route que le sujet en question n'était pas son pré carré, et que quiconque a le droit d'écrire sur le sujet, ce qui me semble être le fondement de la littérature, d'ailleurs.

Pour en venir maintenant au livre de Darrieussecq, il a précisément les défauts de ses qualités, il est trop scrupuleux. Presque bavard. En tout cas, la capacité de Darrieussecq à sonder ce que ressent la mère qui a perdu son enfant est étonnante. Trop peut-être. C'est un peu le « syndrome Darrieussecq ». Un parfait devoir d'une ancienne élève de la rue d'Ulm, sur un sujet qu'elle s'est imposé à elle-même. Tout est si scrupuleusement analysé que ça sonne presque (paradoxalement) faux à force de vouloir être véridique. L'image même de l'enfant se désintègre, c'est presque un livre sur le narcissisme de la douleur. Mais c'est peut-être ça d'ailleurs, la perte d'un enfant : un repli sur soi.
En revanche, je lui reproche son écriture tout le temps cérébrale, l'abord du sujet avec des références, parfois, qui font que le livre ressemble à une (très bonne) dissertation sur le sujet. Tout est décrit de la douleur d'une mère, et pourtant, Darrieussecq ne parvient pas à faire naître l'empathie chez le lecteur, tout est trop mis à distance. C'est récurrent dans chacun de ses livres, sauf le premier, Truismes, qui est presque une incongruité dans la biographie de l'auteur, puisque c'est une farce littéraire.
Finalement, les réflexions de Marie Darrieussecq sont brillantes, mais il lui manque irrémédiablement l'émotion pour parvenir à donner de la chair à ce livre. Une lecture en demi-teinte.

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BOULEVERSANT !!!
Ce livre m'a beaucoup émue, touchée et je n'ai pu le lire d'une traite tellement mes larmes coulaient. J'ai renoncé à le lire dans les transports, trop peur de me laisser aller à la larmichette.

Dix ans après la mort de son fils de 4 ans et demi , une mère raconte les premiers moments sans lui. Je me suis tout de suite identifiée à cette mère dévastée (pourtant je n'ai pas vécu dans la vie réelle un tel deuil). On suit les différentes étapes : l'annonce aux frère et soeur, le cercueil, les vêtements, le père.

L'auteur réussit à ne pas tomber dans le larmoyant grâce à sa plume délicate et son style.

Lisez-le il en vaut la peine
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Sans doute parce-que je savais qu'il s'agissait d'une fiction, je n'ai pas pu rentrer dans cette histoire...
Peut-être aussi parce que je m'étonne qu'on puisse écrire un roman sur un sujet pareil....
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🖤 Tom est mort. Ces trois mots mis bout à bout n'ont aucun sens. Comment un petit garçon de 4 ans et demi peut-il être mort ? Pour sa mère, ces trois mots ne peuvent être accolés, ce n'est pas une phrase, c'est insensé, cela ne peut pas être, un enfant, son enfant, son bébé, ne peut être mort. Il ne peut être que vivant. Plein de vie. Et pourtant.

🖤 Cela fait dix ans que Tom est mort, et, pour la première fois depuis des années, sa mère réussit à passer quelques moments sans penser à lui et à apprécier un instant de bonheur avec ses deux autres enfants. Pour combattre l'oubli, elle décide alors de raconter son fils dans un cahier, ses premières fois, ses premiers exploits, sa façon de parler, sa façon d'être, mais elle fait aussi de ce cahier sa catharsis, en y livrant ses pensées les plus sombres, tout son désespoir, son désarroi, sa peine incommensurable, sa folie, son impossibilité d'y faire face.

🖤 Ce roman me fait l'effet d'un immense trou noir qui aspire chaque pas, chaque tentative d'avancer de la narratrice qui butte contre la vie, tout simplement, car sa vie s'est arrêtée le jour où son fils est mort.

🖤 Comment vous en parler ? J'ai du mal à mettre des mots sur cette lecture, tant je l'ai trouvée sordide et parfois dérangeante à bien des égards. Est-ce la manière d'aborder ce thème ? Ce cahier dans lequel une mère déverse tout ce qu'elle a, ses failles, ses blessures les plus profondes, ses pensées inavouables sur son impossibilité à vivre sans son fils, à aimer ses deux autres enfants, à défaire le fil de sa vie pour en imaginer une autre dans laquelle ce drame n'aurait pas eu lieu ? Peut-être. Je pense qu'il y a “trop” de choses, de parasites qui m'ont empêchée d'être émue, d'être sensible à ce drame, cette vie racontée sans queue ni tête, peut-être est-ce tout simplement trop intellectualisé ? Les mots peuvent-ils refléter la perte d'un enfant ? Peuvent-ils servir la personne endeuillée? Si j'en suis convaincue, le roman de Darrieussecq ne m'a pas touchée. Suis-je insensible? Au style de l'auteure, c'est certain, mais à ce drame ? Ce sentiment étrange après avoir fermé ce bouquin, je n'arrive pas encore à m'en défaire, ni à me l'expliquer..
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Ayant moi-même perdu un enfant (d'un cancer) j'ai décidé de lire naturellement ce livre. Sans vouloir comparer avec tous les livres que j'ai pu lire sur la perte d'un enfant et qui ont été écrit par des parents concernés, j'ai pu clairement identifier une différence d'intensité émotionnelle.
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Comme la quatrième de couverture l'annonce, Tom est mort n'est pas le genre de lecture à prévoir si vous avez besoin de quelque chose de réconfortant… Je n'avais jamais rien lu de Darrieussecq et j'avais trouvé ce livre dans une brocante, c'était donc l'occasion. En plus, j'avais déjà entendu parler du livre et il m'intéressait pour son contexte… je vous en parle après.

C'est donc un livre sur le deuil et plus particulièrement sur la mort d'un enfant. Mais le décès de Tom n'est que le déclencheur, le roman explore plutôt les sentiments de la mère, son désarroi, sa culpabilité, sa colère. L'auteure parvient à exprimer le deuil du personnage sans que ce soit « simplement » direct. En écrivant à la première personne, elle nous permet de voir les choses du point de vue du personnage. Après ce drame, tout est déformé. Tout lui fait penser à Tom, dans la maison où ils venaient d'emménager en Australie bien sûr, mais également à l'extérieur. Au point où la mère commence à voir et entendre Tom, à le chercher dans sa chambre, dans le miroir…

Je ne sais pas trop comment parler de ce livre. Il n'y a bien sûr pas de réelle « action » ou intrigue, tout est dans le ressenti, les sentiments du personnage principal. D'ailleurs, la cause de la mort de Tom n'est jamais explicitement mentionnée. Finalement, peu importe. Seul l'après compte. La forme même du roman, les phrases courtes, le passage brusque d'une pensée à une autre, tout ramène à l'idée de deuil, de perdition et de douleur.

Ce qui m'intéresse le plus dans ce livre, c'est son histoire publication, dont j'avais entendu parler il y a quelques années. En effet, après la publication du roman de Marie Darrieussecq, Camille Laurens l'a accusée de plagiat « psychique ». Les deux auteures sont publiées chez P.O.L. et Camille Laurens a publié, quelques années auparavant, son livre Philippe sur la mort et le deuil de son enfant. Un récit autobiographique, là où celui de Marie Darrieussecq est une fiction. Camille Laurens clame que Darrieussecq aurait plagié certaines de ses références dans son livre, certaines tournures de phrases, voire la syntaxe. Mais surtout, elle lui reproche d'avoir écrit sur la mort d'un enfant, qu'elle n'a jamais vécu, alors que sa douleur à elle, son écriture à elle, était bien réelle. Tout cela soulève le débat concernant ce que quelqu'un peut écrire ou non : seulement ce dont il a connaissance, ce qu'il a pu expérimenter ?

En tous cas, je trouve cette histoire très intéressante, si vous souhaitez en savoir plus je vous conseille l'article du Monde « « Tom est mort », la polémique » puis un article scientifique qui va un peu plus loin, « Camille Laurens, Marie Darrieussecq : du « plagiat psychique » à la mise en questions de la démarche autobiographique » d'Anne Strasser pour la revue ConTEXTES. Comme l'évoque ce dernier article, Marie Darrieussecq a par la suite publié Rapport de police, une réflexion sur la plagiat puisque c'était alors la deuxième fois qu'elle en été accusée, pour des raisons différentes. J'aimerai beaucoup lire ce texte pour en savoir plus !
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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