Traqué par Kaine, Michael part à la recherche de ses deux meilleurs amis, Sarah et Bryson, afin qu'ils l'aident à comprendre qui il est véritablement, mais aussi à freiner le terrifiant cyber terroriste, car ce dernier a de terribles projets pour l'humanité. Mais comment Michael s'habituera-t-il a sa nouvelle vie ?
En effet, il découvre que toute sa vie est un mensonge quand le terroriste lui donne un corps humain, à lui qui n'était en réalité qu'une Tangente. Ses parents, sa gouvernante n'existent pas, et ne sont que des créations virtuelles, une ligne de code, comme il l'était auparavant.
Parviendra-t-il enfin à détruire Kaine ?
Le terroriste s'est révélé en fait être une Tangente, et souhaite voler des corps humains pour y implanter ses semblables, comme cela est arrivé à notre protagoniste.
Mais pourquoi la VNS se comporte-t-elle comme si elle ne les avait jamais vus ? Qui sont les mystérieux individus qui leur apportent une aide ? Ce pourrait-il qu'ils soient au centre d'un terrible complot, et que tout ce qu'on leur avait dit ne soit qu'un mensonge ?
Alors que ce deuxième tome nous promettait d'apporter de nouvelles réponses, et donnait un nouveau souffle au roman, je me suis trouvée un peu déçue des événements. Michael semble fuir ses responsabilités, il n'a pas acquis en maturité et on regrette que son intégration dans sa nouvelle famille n'ait pas lieu (en effet, il quitte le foyer alors que la famille est en vacances, bonjour la facilité scénaristique).
Pourtant, il faut bien avouer que ce livre est rempli de suspens, est que la chute est tout aussi surprenante que celle du premier tome, car elle remet la légitimité de beaucoup de choses en question.
Certaines scènes s'avèrent résolues avec habilité, bien loin de ce qu'on aurait pu imaginer. Michael semble avoir une plus grande profondeur d'âme car il semble marqué par son vol de corps, pourtant il se plaint inlassablement et finit par nous agacer.
Cependant, même si ce tome s'avère légèrement mieux que le précédent,
James Dashner est bien loin du génie et de la dextérité dont il avait fait preuve dans le Labyrinthe, sa série phare. On a peine à croire que les deux séries soient du même auteur, car
le jeu du maître nous présente une intrigue fade, des dialogues ennuyeux, des personnages plats et parfois vulgaires... La psychologie des personnages est un véritable point qui manque à ce roman.
On se retrouve au même endroit que dans les tomes précédent, les changements de décor nous présentent des villes et encore des villes qui nous paraissent interchangeables tant elles se ressemblent. Les personnages semblent plus immatures que jamais tant ils courent partout comme des poulets sans tête, sans plan.
Certains passages et explications sont invraisemblables, tirées par les cheveux.
Pour conclure, ce roman reste décevant, on regrette le potentiel gâché. Il reste pourtant indéniablement un roman qui se lit vite, qui emploie un vocabulaire simple, et malgré les longueurs, reste prenant, car le lecteur cherche des réponses.