Dans cette anthologie, la musique et le chant sont mis à l'honneur, deux thèmes qui permettent de relier la figure du Barde et le mythe des Sirènes, ce qui apporte une touche particulière au recueil. Néanmoins, comme pour les précédentes anthologies, les nouvelles sont assez inégales, ce qui rend la lecture en dents de scie : rien de très mauvais, mais il y a clairement un fossé entre les quelques pépites du receuil (Le chant des autres de
Mélanie Fazi, La tête de singe d'
Estelle Faye, Plaie étoilée de
Samantha Bailly, La mise en pièces de
Maïa Mazaurette), les textes sympathiques (La boîte à musique de
Carina Rozenfeld, le chant du solstice de
Pierre Bordage, Ci-gît mon coeur d'
Anne Fakhouri, le guetteur de nuages de
Thomas Geha), et les déceptions (Tant que nous demeurons ensemble de Yann de Saint-Rat, Au bar des sirènes de
Frédéric Petitjean, Tant qu'il y aura des sirènes de
Régis Goddyn). Dans l'ensemble, de belles idées, parfois trop dans une même nouvelle, et beaucoup qui mériteraient d'être exploitées dans des textes plus longs. le recueil ne m'aura pas permis de découvrir de nouveaux auteurs (je les ai quasiment tous déjà lus), mais m'aura permis d'apprécier des talents déjà connus dans un format différent : merci à eux de s'être pliés à l'exercice !
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