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J'ai choisi ce livre pour mon défi perso du challenge Mauvais Genres. Je devais lire une uchronie, je ne savais pas du tout ce que c'était avant d'aller chercher la définition et je dois avouer que ça m'a laissée perplexe en sachant que je ne suis pas une grande fan de tout ce qui est "Historique". Lorsque sur Babelio j'ai cherché la liste de livres sur lesquels il y avait une étiquette uchronie, je suis tombée sur ce livre. Il a attiré mon attention car il avait été proposé à ma sœur dans le challenge Mauvais Genres pour son challenge perso (un titre avec une notion de cuisine ou un aliment dans le titre), et en plus le résumé m'a intriguée. Alors je me suis dit : Pourquoi pas ?! Ça ferait d'une pierre deux coups ! Si ma sœur le lit après moi on aura un bonus "esprit d'équipe" !
Donc pour en revenir à ma lecture, tout d'abord j'ai été très intriguée par le titre, je me suis demandée à quoi il faisait allusion, c'était très mystérieux.
D'autre part je dois avouer que le personnage de Patrick Dolan ne m'a pas du tout intéressée et je me suis demandée jusqu'à la fin quel était son rôle. Moi qui n'aime pas l'histoire j'ai eu du mal à accrocher au début mais quand le récit a commencé à parler de Judicaël ça m'a tout de suite plus intéressée. Malgré le fait qu'il n'a pas un caractère auquel on s'attache facilement, le fait qu'il rencontre Mädchen et qu'il essaye de la retrouver par tous les moyens m'a fait plaisir. En plus, Mädchen est une jeune fille très attachante.
Le rémouleur lui n'était pas du tout ce à quoi je m'attendais ! La partie du roman où il est question de lui est plutôt émouvante et inattendue et j'en suis contente !
Mais les personnages qui m'ont vraiment plu sont Mayflower et Gwynplaine. En effet, ces petites créatures sont très attachantes de par leur bon caractère et leur apparence.
Je trouve juste cela dommage que l'histoire ne se passe pas plus longtemps dans le Sidh qui avait l'air d'être un monde plutôt intéressant à découvrir.
Enfin, la signification du titre m'a paru tout à fait claire uniquement à la dernière page et j'ai trouvé vraiment ça émouvant.
Je conseille vraiment ce livre que beaucoup de gens apprécient !
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Une lecture qui m'a somme toute assez déçue, après tout le bien que j'avais entendu de cet auteur. le roman est facile, agréable à lire et mêle habilement trois types de récits assez rebattus : l'uchronie, puisque le roman commence en 1921, dans un Saint-Malo étouffé sous les gaz toxiques de la Première Guerre mondiale qui se termine tout juste ; le roman de science fiction typique du 19e siècle, avec hommes mécaniques et savants fous ; et enfin un récit fantastique ancré dans la mythologie celtique. On peut sans doute apprécier le talent avec lequel l'auteur renouvelle ces genres en basculant de l'un à l'autre au travers des aventures de héros attachants... je dois avouer avoir plutôt vu des situations proches de lieux communs.
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Un roman « steampunk », genre, à ma connaissance, peu exploité par les auteurs français. En fait, on peut surtout parler de « steampunk » pour la première partie parce que la deuxième plonge vers le fantastique, les légendes celtiques du pays de Galles et de l'Irlande, avec des personnages de conte.
Cela donne un livre pluriel, un peu hétéroclite. L'écriture est simple, linéaire, presque naïve sans être ridicule non plus. Une petite histoire sans grande prétention et qui détend agréablement. Pas de vrai fausse note mais pas de passion non plus…
Un auteur à lire dans d'autres oeuvres en espérant plus d'ambition.
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Un joli conte empli de poésie et de féerie.
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Ce titre ayant reçu d'excellentes critiques de la blogosphère, il m'intriguait pour son mélange des genres : steampunk, uchronie et mythologie celtique (voire fantasy ?). La soupe est bonne et loin d'être indigeste !

Le livre est découpé en trois parties, mais il y en a surtout deux importantes à retenir : Saint-Malo et Guernesey.

Saint-Malo. Ca commençait très bien pour moi avec quelques souvenir de vacances dans la vieille ville. J'entamais donc ma lecture avec un esprit positif. Pourtant, les 80 premières pages ne m'ont pas emballée. Je me demandais où était l'imaginaire là-dedans, si ça n'était pas finalement que quelques légendes contées ça et là à travers le bouquin.

Puis arriva la rencontre avec le Rémouleur. Si on en parle depuis le début, c'est forcément qu'on va le croiser, le coco. Et arrive avec lui une vague steampunk qui fait du bien. Bien qu'il s'agisse d'un personnage secondaire, il est très attachant et peut-être mieux conçu que le personnage principal, qui finalement, parait plutôt plat.

L'uchronie puise toute sa force des chapitres qui suivent avec la recherche de Mädchen. Des secrets troublants, horribles mêmes, sont dévoilés alors que l'action prend forme.

Enfin vient le séjour à Guernesey, la visite de la bibliothèque (que j'aurais voulu visiter autrement qu'en pensée) et la découverte d'un autre monde. Un monde féerique qui peut-être à la fois bon et terriblement violent (petit moment culturel : les fées étaient autrefois considérées comme des êtres malfaisants).

Du sel sous les paupières est une histoire proche des contes pour enfants, mais travaillé pour des yeux d'adultes. Certaines scènes sont carrément dérangeantes d'un point de vue éthique. Thomas Day a su les rendre lisibles pour tous, avec brio.
Lien : http://lamagiedesmots.be/du-..
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Tout ce que je peux dire, c'est que je n'ai pas été emballé par cette lecture, c'est la première fois que j'ai entre les mains une oeuvre de Thomas Day et je l'ai trouvé assez naïf, mais je pense que cela vient principalement de l'âge des protagonistes.

De plus, durant ma lecture, j'ai eu l'impression d'avoir en face de moi deux nouvelles écrites séparément, sans aucun rapport et mises bout à bout tant bien que mal par l'ajout de deux-trois artifices.

Le fait est que la transition entre les deux atmosphères du livre est très mal gérée selon moi. Pendant tout un temps, on vogue tranquillement en zone Steampunk durant un entre-deux-guerres uchronique et puis on est emporté brutalement par un courant de fantastique irlandais.

Attention, je ne suis pas opposé à l'idée de mélanger Steampunk et fantasy, de nombreuses oeuvres ont déjà usé de cette idée auparavant, mais dans du sel sous les paupière, quand Thomas Day finit de raconter les aventures de son héros dans le monde Steampunk, c'est comme si il oubliait totalement ce qu'il avait écrit une fois arrivé dans le monde fantastique. Certes, il évoque vaguement un lien en nous expliquant que les machines humaines ne peuvent pénétrer dans le monde féérique, sous peine de le détruire, mais cela peine vraiment à me convaincre.

Ainsi, vu les liens totalement artificiels entre les deux parties, je crois qu'il aurait été beaucoup plus intéressant d'en faire deux oeuvres distinctes. En tout cas, je ne comprends pas ce que l'auteur a voulu que nous tirions de la dualité de son oeuvre.

Pourtant, quelque chose sauve le livre du désintérêt total : son titre. C'est bête à dire, mais voir un robot user d'artifices, se mettre du sel sous les paupières, pour pleurer et transmettre des sentiments humains, c'est étrangement émouvant. Voilà qui aurait mérité d'être plus approfondi.

Bref, on peut lire du sel sous les paupières, c'est moyen et ça donne l'impression que l'auteur, qui n'avait peut-être plus assez d'idées pour les finir séparément, a décidé de coller deux histoires disjointes. On aura droit à quelques moments poétiques et à une petite découverte du folklore celtique, mais rien de plus.
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J'ai vraiment adoré la première partie qui se passe entre saint Malo et le barrage de la Rance, Thomas Day réalise là une merveille dans le genre Steampunk. J'ai été déçu par la deuxième partie, à Guernesey ou l'on dérive vers le Fantasy, genre que j'affectionne moins.
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J'étais assez enthousiaste au commencement de ma lecture
L'univers sombre me plaisait. Mais elle a pris un tour qui ne m'a pas intéressée.
Le titre était très beau et je n'ai pas un souvenir désagréable du style.
En revanche, des difficultés concernant l'attachement aux personnages, pire le comportement du hero lors d'une scène m'a enlevé tout envie de le soutenir. Je comprends sa rage etc, mais... Je peux apprecier les anti hero, cependant je n'ai pas le sentiment que c'etait l'objectif de l auteur de créer un anti hero.
J'ai eu plus d'intérêts pour les autres personanges.
Et l'intrigue... je ne sais toujours pas trop ce que c'était. Je n'ai pas compris l'intérêt. Elle n'est pas désagréable à suivre, j'ai apprécié sans plus l'histoire des enfants qui disparaisse, même
si je me suis inquietée pour son amoureuse et les autres enfants, mais la partie la plus "fantasy" ne m'a pas accrochée. C'etait beau, comme un joli conte, mais je ne rentrais toujours pas dans l'intrigue.
Je suis tout de même allée au bout, mais ressorts très mitigée de cette lecture.
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Voici un livre dont je ne sais exactement quoi penser. Je pense être mitigé sur cette lecture. le fond de l'histoire est vraiment intéressant. Je trouve que l'auteur a eu une bonne idée en mêlant différents genres : la science-fiction, la fantasy, le steampunk principalement. Ce mélange ouvre de grandes portes pour notre imaginaire. Grâce à ça, je me suis plongé dans le récit et dans ce monde mi réel et mi imaginé.
Par contre, j'ai trouvé qu'il manquait un petit quelque chose... Je regrette que l'auteur n'est pas plus développé certaines parties du récit. Les personnages principaux s'en sortent trop facilement à mon goût bien qu'ils soient attachant. Certaines péripéties s'enchaînent sans une logique qui saute aux yeux. C'est ce qui a fait que j'ai un peu moins apprécié l'histoire.
Pour finir cette critique, j'ai l'impression que l'auteur est allé trop vite dans l'écriture du livre. Bien entendu, je vois ça d'un oeil de lecteur seulement, j'imagine qu'écrire un livre n'est pas aisé ! Il y a de bonnes choses dans ce livre, qui font que j'ai apprécié l'histoire dans son ensemble. Ce fut un moment de lecture sympathique.
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Amatrices, amateurs de culture celtique, ce roman est fait pour vous !
Il commence à Saint-Malo, dans un univers SF/uchronique en 1922. Judicaël survit difficilement de petits larcins lorsqu'il découvre un jour par hasard des magouilles militaires à l'usine marémotrice du barrage de la Rance… Ses aventures le mèneront jusqu'au pays des korrigans et du Roi et de la Reine des fées et croiseront la route de l'I.R.A irlandaise.

Le gros point fort de ce roman, c'est son atmosphère : purement bretonne, on sent les embruns, la pierre grise et le folklore à plein nez. L'auteur s'est plu à mélanger plein de thèmes et ça fonctionne assez bien à mon goût.
J'aurais juste préféré que l'histoire s'y déploie pleinement, pour en profiter le plus possible et de ce côté-là j'ai été un peu frustrée.

En effet, le scénario est trop simple, limite bâclé. Pour cette raison, je conseillerais plutôt ce roman aux ados, parce que pour des lecteurs/lectures expérimenté.e.s, je le trouve à peine assez bien construit (en revanche, il faut avoir une certaine culture pour comprendre certaines références, comme celles à Marie Curie ou à l'énergie atomique).
Seul Judicaël est vraiment travaillé, les autres personnages sont survolés alors qu'ils auraient pu être très intéressants. de la même façon, l'auteur évoque plein d'éléments du folklore celte et j'aurais adoré avoir plus d'explications, me sentir intégrée au pays des korrigans.

Ce roman m'a fait penser à deux autres histoires. D'abord au Livre des étoiles d'Erik L'Homme, qui est un classique de ma préadolescence, pour toutes les références au folklore celto-breton. Ensuite à Frankenstein 1918 de Johan Héliot, que j'ai lu en début d'année, pour l'idée du super-soldat et les travaux de Marie Curie.

En résumé, j'ai été charmée par l'ambiance et les thèmes principaux, mais un peu déçue par l'histoire en elle-même.
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