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4,18

sur 816 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un enfant disparu, sa mère retrouvée décapitée et son père suspecté. Sur l'enquête, tout le monde est persuadé d'avoir résolu l'affaire avec une banale histoire de famille. Rovere sollicite l'aide de Colomba Caselli, commissaire en congé maladie après un attentat à la bombe et lui demande de rencontré quelqu'un de spécial : Dante Torre, ancienne victime d'un kidnappeur et psychiquement instable.
Petit à petit, leur collaboration assez houleuse leur permet d'écarter la thèse d'un drame familial. Pire… les indices trouvés font comprendre à Dante Torre que son tortionnaire surnommé le Père est derrière tout cela avec des ramifications touchant de nombreuses sphères de la société.
En qui avoir confiance ?


Un thriller à couper le souffle !😈
Le Père est là dans toutes les pages, nous sentons sa présence, son influence et pourtant, tout comme Dante et Colomba, nous ne pouvons l'atteindre et le comprendre, et ce, jusqu'à la dernière page. Au fil de notre lecture, nous faisons à chaque fois un pas nous rapprochant de lui mais par la même occasion nous sombrons également de plus en plus dans l'horreur avec un retournement de situation puisque le chassé, à savoir le Père se transforme en chasseur face à Dante.
Les révélations pleuvent avec à chaque fois des rebondissements inattendus. Et nous pauvre lecteur, nous sommes littéralement accrochés au livre, tournant les pages afin de suivre cette histoire.


Ajouté un cela un duo de héros de choc ! Colomba et Dante, deux êtres psychiquement fragiles qui face à l'horreur doivent s'aider et se dépasser. Sandrone Dazieri semble se complaire mettre ses deux héros en difficulté et nous brosse des portraits d'eux vraisemblables. Exit le super héros bodybuildé et sûr de lui…À la place, un Dante complètement brisé par son passé et accroc aux anxiolytiques, un homme frêle qui face à des situations se met en mode « hors service ». Colomba, une commissaire victime de crise de panique et ne sachant plus ce qu'elle désire réellement. Ce duo si improbable va pourtant faire des étincelles.


Enfin, une intrigue digne d'un thriller psychologique haletant et anxiogène. C'est simple, par moment je pense que le lecteur aurait apprécié emprunter quelques cachets dans la pharmacie de Dante. Sandrone Dazieri ne se contente pas de nous raconter une histoire, il nous l'a fait carrément vivre de l'intérieur. le vice est même poussé plus loin puisque l'auteur semble prendre plaisir à maltraiter son lecteur : combien de fois le lecteur pense arriver à un dénouement avant de voir surgir un rebondissement inattendu et machiavélique le poussant encore plus loin dans les sphères de l'horreur.


Bon si vous n'avez pas encore compris. J'ai adoré,dévoré, paniqué. Je ne connaissais pas cet auteur et mon seul regret est de ne pas l'avoir connu plus tôt. 👍

L'Ange des tueurs sort en mai. 😍
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Je découvre un nouvel auteur avec Sandrone Dazieri, et à ma grande surprise il s'agit également de mon premier roman italien, il était temps !
Entré dans ma PAL par la grâce de quelques critiques élogieuses de babéliamis, ce livre m'a procuré un très bon moment de lecture, je n'ai pas vu défiler les pages.
La commissaire Colomba Caselli qui se remet lentement d'une sérieuse blessure et de troubles post traumatiques est appelée sur les lieux d'un meurtre, une mère a été tuée, son fils de six ans est porté disparu et tout semble accuser le père au passé violent, une affaire plutôt simple apparemment...
Sauf que ce n'est bien sûr pas le cas, Colomba va, à la demande de son supérieur devoir collaborer avec Dante Torre qui enfant, fût kidnappé et séquestré durant onze années avant de s'évader.
Vous l'avez compris, cette histoire nous propose une association atypique du genre tandem décalé si ce n'est que là il s'agit d'un tandem post traumatisé que tout n'oppose pas, un tandem d'une belle complémentarité.
Les personnages sont bien travaillés et les dialogues sont passionnants, en fait j'ai trouvé le scénario particulièrement sophistiqué, le genre que j'apprécie dans le sens où il laisse des "trous" qui finissent par vous titiller, vous vous dites, tient, une petite incohérence... et en fait non, elle finit par être expliquée, car l'auteur ne laisse rien au hasard (vous vous rappelez le film "sixième sens" ?).
Une belle enquête dans un contexte bien travaillé, un rythme impeccable avec des chapitres courts et quelques flash-backs qui apportent un vrai plus, mais surtout, un suspense qui sera présent jusqu'à la dernière page.
je ne vais pas en dire plus à part peut-être me permettre une comparaison : ces derniers temps j'étais plutôt abonné à des lectures estampillées Thilliez, Giebel ou Lemaître, soit un style plutôt speed et nerveux, avec Sandrone Dazieri on descend un cran en dessous et on a l'impression de profiter du paysage ;)

PS : C'est la 200ème critique rédigée pour ce livre...
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Merci à Babelio, Masse critique et Robert Laffont pour m'avoir donné l'occasion de chroniquer ce livre mais franchement c'est inutile. Ce livre est tellement bon qu'on ne voit pas comment il pourrait éviter le triomphe et j'espère bien qu'il va renvoyer Millenium dans les cordes parce que ce thriller là est autrement bien fichu.
Tiens, le couple de détectives, par exemple: deux victimes abîmés par des expériences hors-norme qui oscillent entre des crises de panique et une conception très personnelle de la résilience à base de baston et de gamberge. Beaucoup plus fort que la hackeuse et le journaliste. Et le scénario ! 660 pages, peut-être, mais guère de graisse. Peu d'explications sur les tenants et les aboutissants (mais des mots-clés pour se renseigner soi-même sur Internet, j'adore) et une action trépidante mais logique, loin des twists artificiels et fatigants à la Quebert (mais je ne voudrais viser personne).
Et qui sait qui va pouvoir trouver pour Noël le cadeau parfait, pour le cousin gauchiste, la belle -mère qui pense que le Da Vinci Code c'est de la littérature, le frère conspirationniste et la soeur intello? Et ben c'est moi.
M. Dazieri, je n'ai qu'une chose à vous dire, si vous pouviez sortir le tome suivant assez vite, ce serait vraiment bien (Vous ne pouvez pas laisser vos lecteurs dans cet état ?!).
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« Tu tueras le père » est le genre de roman qui sort de nulle part et dont les critiques sont unanimes. Dès sa sortie, sous la bannière d'une nouvelle collection « La bête noire » chez Robert Laffont, toute la presse, tous les blogueurs ont fait l'éloge de cet auteur qui m'était inconnu jusqu'alors.
Autant le dire tout de suite, j'ai vraiment accroché à cette histoire. J'ai tout de suite été emballé dans cette aventure aux relents malsains. L'atmosphère de secrets et de non-dits crée une envie de connaître la suite. Sans temps mort, les évènements et l'action se succèdent, au fur et à mesure que le mystère se désépaissit. le scénario est bien ficelé et semble documenté.
Mais ce qui fait de ce thriller une véritable réussite, ce sont les personnages ! En effet, ils sont d'une grande originalité et je m'y suis vraiment attaché. Colomba, l'inspectrice battante aux actes incontrôlés et Dante, le reclus au passé traumatisé, vont très rapidement constituer une équipe hors du commun. Grâce à une plume agréable, Sandrone Dazieri fait vivre à ses deux compères des péripéties qui vont rouvrir leurs plus profondes blessures et mettre en lumière leurs failles sentimentales. Leurs deux caractères pourtant si différents vont finalement se compléter. Ils créent un ensemble basé sur une asociabilité commune. Ils deviennent alors des personnages marginaux pour lesquels on a de l'empathie et on s'inquiète pour eux.
Pendant leurs différentes investigations, ils vont aussi croiser un grand nombre d'individus aussi bien alliés qu'ennemis, qui sont aussi captivants…Et que dire du Père, ombre glaçante qui rode toujours et hante constamment les pages du livre!
Fourmillant de dialogues d'une grande authenticité et souvent drôles, cette énigme m'a enchanté. Après Donato Carrisi, le polar italien nous dégote une nouvelle perle. Je n'ai pas vu passer les 650 pages et j'ai hâte de découvrir la suite des aventures de ces deux protagonistes atypiques, aussi torturés que déterminés.
Lien : https://leslivresdek79.wordp..
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Le commissaire Colombe Caselli , , encore traumatisée par une affaire et pas officiellement réintégree dans la police, va enquêter sur la disparition d'un enfant de 8 ans. Dante,,kidnappé dans son enfance et coupé du monde pendant des années, va lui servir de second dans cette enquête qui va s avérer difficile et dangereuse.
Le milieu de la police est décrit comme une famille avec ses haines, ses coups bas, ses préférences, ses ambitions, sa hiérarchie. Colomba est déterminée à donner à nouveau un sens à sa vie, , malgré les embûches et ses démons personnels. Je l'ai aimée pour son caractère bien trempé malgré sa fragilité.
Dante, , toujours sous l'emprise du Père (ainsi qu il nomme son ravisseur jamais retrouvé) s est construit tant bien que mal sans les repères de l enfance. l'auteur traduit sa peur du noir, sa claustrophobie, ses pertes de repères et de conscience lorsqu'il est en crise. Ce que j'ai trouvé extraordinaire dans ce roman, c'est la force qu a l écrivain à mettre le lecteur dans la peau de chacun des 2 personnages, à tel point qu on a l impression de vivre ce qu'ils vivent, de souffrir de leur souffrance.
Le style est impeccable (bravo à la traductrice qui l a si bien préservé).Ce roman, de 665 pages, m a enchantée et j aurais aimé faire encore un bout de chemin avec ces 2 enquêteurs tellement passionnants.
Conclusion:j ai adoré!
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Apres Donati Carrisi, une autre belle découverte d'un auteur italien de polar.
L'association de deux enquêteurs bien amochés suite à la disparition d'un garçon de 8 ans et le meurtre de sa mère dont la police soupçonne le père de l'enfant d'être l'auteur des faits.
D'un côté Colomba, commissaire en arrêt maladie, blessée au cours d'un événement traumatisant, et de l'autre côté, Dante, un homme connu pour son passé d'enfant du Silo : un enfant enlevé à l'âge de 6 ans et élevé dans un silo par le Père et qui au bout de plusieurs années a réussi à s'enfuir.
Ce duo mal assorti pense que le Père est responsable de l'enlèvement de l'enfant et va faire sa propre enquête en marge de celle de la police.
Une enquête passionnante, des bons rebondissements, une histoire sans temps mort. Les deux protagonistes sont très attachants, gérant chacun à leur façon leurs traumatismes. Ils mettent toutes leur volonté, leur énergie, leurs ressouces et leurs forces dans cette enquête, enquête qui confronte Dante à son passé.
Le Père se révèle être un kidnappeur psychologique des plus effrayants. Par contre, j'ai été moins surprise par l'identité du Père pour autant cela n'a pas gâché mon plaisir de lecture.
Je vais lire très rapidement la suite Tu tueras l'Ange.
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Ce polar m'a captivée d'un bout à l'autre. Je ne vais rien raconter, parce que raconté ça perd un peu tout son sel. Pire, cela pourrait faire craindre le pire, car Sandrone Dazieri n'hésite pas à flirter avec des situations à la limite de l'éculé pour mieux les renouveler. La psychologie des personnages est soignée, de ce point de vue même des personnages secondaires qui avaient l'air un peu stéréotypés se révèlent au fil du roman, et l'enquêtrice Colomba et son improbable acolyte Dante sont très attachants ! La construction du récit est complexe, avec des retournements à chaque fois qu'on croit être arrivé au dénouement, car les solutions les plus simples ne sont pas toujours les meilleures (mais gare aussi à ne pas se laisser gagner par le conspirationnisme !). Il y a des révélations jusqu'au bout et la fin est très maline. C'est rythmé, avec un bon équilibre entre action et dialogues, l'écriture est très agréable., bref, un excellent polar, et un vrai page-turner addictif ! D'ailleurs j'ai déjà commencé à lire le deuxième opus des enquêtes de Colomba et Dante, Tu tueras l'ange !
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Comment être Incroyablement confirmé dans son Anticipation (ou Désagréablement Surpris).

1- Avoir une intrigue soutenue d'un bout à l'autre.
2- Avoir un doute, dès le début sur le vilain (car il y a très rarement des vilaines).

Évidemment, quand on se campe dans des polars et des thrillers, on en vient à se prendre pour le rôle principal et à vouloir solutionner le tout.

Je devrais probablement prendre une pose et y aller avec des romans à l'eau de rose.

Mauvaise idée.
Non mais y-a toujours des limites !
J'attaque la suite (Tu tueras l'Ange) dès aujourd'hui.
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Un super polar dans lequel tout est parfaitement maîtrisé.

D'abord l'histoire qui nous mène en bateau jusqu'à la toute fin du roman, le lecteur s'attend à une enquête basique sur un sérial killer et se retrouve dans une intrigue complexe aux multiples ramifications avec un suspense montant crescendo. Les scènes d'action et le travail d'enquête se mêlent judicieusement et font de ce roman un véritable page-turner.

Ensuite les personnages principaux incarnés par le commissaire Colomba Caselli et l'expert en disparition de personnes Dante Torre. Ces deux écorchés de la vie montrent une complémentarité qui s'agrandira au fil de l'histoire. L'enquête qu'ils mènent est directement reliée à leur histoire personnelle. Un duo improbable qui s'avère d'une remarquable efficacité et complicité.

L'atmosphère du roman est hyper angoissante, comme dans Scream où l'on crie au personnage féminin de ne pas décrocher le téléphone, on a envie de crier à Colomba ou à Dante de ne pas entrer dans cet appartement ou de se retourner car le tueur est derrière eux. @Sandrone Dazieri ne nous raconte pas une histoire, il nous la fait vivre, l'immersion dans le roman est totale et c'est une des réussites majeures du roman.

Challenge Multi-défis
Challenge pavé
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En voilà du lourd, en terme de thriller psychologique ça se pose là. Je ne connaissais pas cet auteur jusqu'à ce que je vois apparaître ce titre d'une trilogie sur FB et en lire les éloges. Par contre, mais ce n'est pas un reproche, il va falloir se concentrer pour le lire. Un bon pavé où se mêlent intrigues, enlèvements, meurtres, séquestrations et surtout un bon lavage de cerveau.

Trois personnages autour desquels va tourner l'histoire : Dante, l'homme qui enfant a été séquestré et expert en disparition, Colomba Caselli, commissaire mise sur la touche et le Père... le récit se déroule à Rome et ses alentours.

"Les ondes meurtrières continuent à tourner. Pendant qu'une partie envahit la salle, une autre s'engouffre dans la cage d'escalier. L'air sous haute pression siffle comme un train dans un tunnel en devenant encore plus brûlant…"

Inutile de vous dire qu'une tornade dévastatrice va accabler Dante et Colomba suite à la découverte d'un cadavre de femme et la disparition de son enfant. Voilà pour ce début de roman. Les personnages déjà dans une configuration psychologique assez fragile vont devoir redoubler d'efforts et déroger à certaines règles.

J'ai ressenti pendant ma lecture un sentiment de panique quant aux divers personnages qui tournent autour des protagonistes principaux. L'auteur nous enchaîne et nous perd, l'impression de se trouver dans un labyrinthe. Un vrai casse-tête habilement mené jusqu'au bout avec une fin à laquelle je ne m'attendais pas du tout. En fait, c'est complètement addictif sans que l'on s'en rende compte. Je suis habituée à lire deux livres en même temps et là je me suis vue lâcher le premier et me consacrer à celui-ci exclusivement. Ce titre fait partie d'une trilogie et je sais que je vais me délecter à lire les suivants : "Tu tueras l'ange" et "Tu tueras le roi".

Je remercie mes amies qui ont mis en avant cet auteur, un très beau coup de coeur, un voyage dans les méandres du mal à découvrir. Je passe maintenant à une lecture complètement différente pour me sortir de cette histoire…

Lien : https://passionlectureannick..
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