Ant-Man : Season one

En règle générale, on connait assez mal le personnage d'Ant-man. D'ailleurs les origines ont rarement étés contés ou alors, il faut remonter à de très vieille éditions. Grace à ce Season One on a la chance de pouvoir enfin découvrir les origines de ce personnage.

Le personnage d'Hank Pym n'est pas banal, il n'est pas tout rose, lisse et irréprochable. Marqué par la récente mort de sa femme, il est troublé psychologiquement, l'auteur n'hésite pas à le montrer en l'envoyant régulièrement chez le psy.

Comme toujours dans les Season One, l'intrigue se passe trop vite, et en toute logique Pym devient Ant-Man un peu trop rapidement. Néanmoins, l'histoire, les personnages et le rythme compensent agréablement le tout et donne une bonne intrigue dès le départ.

Si, comme moi vous ne connaissiez pas les origines de ce personnage, profitez-en, cela vous permettra de vous faire une idée du film dont l'adaptation est prévu dans le courant 2015.

Depuis la mort de sa femme Maria dans un attentat terroriste à Budapest, Henry "Hank" Pym est inconsolable, dépressif et un tantinet paranoïaque. Son père, plus soucieux de la carrière de son fils que de ses états d'âme, l'oblige à reprendre ses recherches sur les "particules Pym" pour le compte d'Elihas Starr. Mais voilà, ce dernier veut s'approprier les découvertes d'Hank pour son profit personnel.

Deuxième "Season one" que je lis et deuxième déception. Encore une fois, le personnage n'est pas en cause. Bien au contraire, j'ai beaucoup aimé les idées autour du personnage d'Ant-Man. Sa faculté à réduire et augmenter la taille de son corps offre des perspectives bien intéressantes. Il en va de même pour son casque (invention de sa femme) permettant de communiquer avec les insectes.
Mais voilà, encore une fois, comme avec "Docteur Strange", la qualité n'est pas au rendez-vous.

Si les dessins sont beaucoup plus lisibles que dans le "Docteur Strange - Season One" et surtout plus agréables à suivre, ce n'est pas non plus mémorable.
Le scénario, lui, souffre de tout un tas de problèmes. Premièrement, et c'est la chose qui m'a le plus agacé, durant tout le tome il est question de la folie. Hank passe son temps à dire qu'il est paranoïaque, qu'il est malade ; les gens autour de lui en rajoute une couche et c'est énervant parce que tel que c'est présenté, ça ne tient pas la route. le pire, c'est quand Hank Pym se retrouve affublé de la tenue complète d'Hannibal Lecter : camisole de force et masque en métal autour de la bouche. Sérieusement ?????!!!!!!
Deuxièmement, outre l'utilité d'ouvrir des manuels de psychologie et de psychiatrie, il serait judicieux de passer ensuite à un manuel d'entomologie. Eh oui les gars ! Les araignées ne sont pas des insectes mais des arachnides ! Mais on va dire que c'était juste un raccourci bien que ça reste une erreur.
Troisièmement, on remarque un certain nombre d'incohérences ainsi qu'une tendance à la répétition dans les dialogues.

Bref, de nouveau un personnage intéressant mais cet opus me semble bâclé. Avec de la chance, le film viendra rectifier le tir parce que comme pour Docteur Strange, Ant-Man n'a pas encore sa place dans nos librairies. Heureusement qu'il fait partie des fondateurs des Avengers pour avoir tout de même une petite place chez nous.