La poudrière

Lecture intéressante mais pas forcément nécessaire car elle ne dit rien qu'on ne sache déjà. Elle confirme la présence de mouvances d'extrêmes-droites en France, écrit leurs diversités et affiche leurs points communs. C'est le culte de la virilité, l'ode à la violence, une volonté d'en découvre avec le monde perçu comme menaçant pour la France et son identité. C'est un racisme assumé, une haine des Musulmans, des Juifs, des Arabes et plus généralement des étrangers. C'est une contestation de l'ordre établie qu'ils voudraient dynamiter pour revenir à un passé vénéré. Ils appellent la guerre civile de tous leurs voeux et se tiennent prêts à étendre le feu à la première étincelle.

Derrière ce titre choc, mais justifié, se cache un panorama accessible des différentes franges, chapelles et groupuscules de l'extrême droite, et au-delà.

Accessible notamment car, oeuvre de trois journalistes, il se présente comme une série d'articles - même si rien n'indique que ce soit le cas. le tout sur un ton plutôt didactique.
Mais avec ses limites : l'effet "compilation d'articles" aboutit à un ouvrage qui donne l'impression de ne pas avoir été organisé, une sorte de simple collage. Par ailleurs, l'absence totale de bibliographie, ainsi que de notes de bas de pages, certes "facilite" - ou plutôt fluidifie - la lecture, mais donne bien plutôt un sentiment de livre achevé à la va-vite.
Ceci dit, il n'y a pas non plus de dédicaces, ni de remerciements... Je n'avais jamais vu cela dans de la non-fiction !

Bon la forme étant ce qu'elle est, le fond, lui, est tout à fait digne d'intérêt, proposant un éventail assez large. Naviguant entre des anonymes et des organisations, des individus sans attaches et des groupuscules ultra hiérarchisés, les trois journalistes traitent de nombreux cas de figures, s'appuyant notamment sur trois spécialistes de la question : Nicolas Lebourg, Jean-Yves Camus et Stéphane François.
Des camps d'été d'Action Française au phénomène des gabberskins dans le Nord, il y en a pour tous les goûts.

Les chapitres sont entrecoupés par un inventaire en forme de fil rouge, faisant état de diverses actions violentes de ses dix dernières années ayant débouchées sur des actions en justice.
Car c'est bien là le thème central de ce livre : la violence qui monte. Les groupes qui s'organisent. Et les passages à l'acte.

Un livre sur les nervis de la droite la plus dure.
Ceux qui s'arment, mais dont on parle trop peu.
La forme est un peu bancale, mais pourra convenir pour une première approche, une première plongée dans la fange de l'extrême droite.
Souhaitons-nous bon courage.

Bouquin mal écrit, plein de fautes d'orthographes, aux infos souvent non-sourcées, voire carrément douteuses (et Decugis est un expert pour ça...). nI fait, ni à faire. On sent la commande pour justifier une répression féroce d'ici quelques temps...

la poudriere est un voyage documenté dans l ultradroite violente, ses complots et ses reseaux. Jean michel decugis , journaliste, pauline guena ( romanciere) et marc leplongeaon, journaliste au point ont épluche les dossiers politiques et judiciaires de la plupart de ces groupuscules et on surtout pu rencontrer leurs militants, dont ils tracent des portraits avec un grand sens du détail. Les journalistes racontent des scenes fortes comme le " gilet jaune " des ardennes Didier qui leur dit " si on doit tuer des gens, des polciiers, on le fera, s 'il y a des dommages collatéraux, on le fera". le livre fait des détours du coté de l action francaise d alain soral ou de renaud camus, reprend un reportage clandestin dans un camp d ete d yvan benedetti, chef du aprti nationaliste francais. Quelle est la leçon du livre ? les auteur evitent de se prononcer mais la quatrieme de couveture est alarmante : " l ultradroite est de retour , obsedee par la fin de la république. Des attentats se fomentent sur notre sol ... " ( je signale que receemment un complot d extreme droite a ete démantelé par les forces de police par rapport au president de la république.
Un livre qui nous plonge au coeur de la galaxie de l ultradroite

Il faut avouer que l'on ne sait pas vraiment à quoi s'attendre en ouvrant cet ouvrage… Est-ce une découverte de ces mouvements activistes ? Est-ce un état des lieux des groupuscules présents en France ? Ou bien est-ce une véritable enquête sur ces divers courants ? Eh bien, La poudrière, c'est un peu tout cela à la fois.

Les trois auteurs s'accordent à résumer le sujet de l'ultra-droite en une seule phrase qui fait froid dans le dos « La mèche n'est pas encore allumée, mais la poudre est prête. » Loin d'être un phénomène franco-français, ces mouvements activistes sont présents dans de nombreux pays et attendent tous la même chose, le « grand soir » c'est à dire l'embrasement et le début d'une guerre civile.

Ce qui est terrifiant dans cet ouvrage, c'est de voir que pour certains partisans de ces groupuscules, il a fallu peu de chose pour basculer et pour adhérer : avoir du mal à boucler ses fins de mois, une parole déplacée, de voir certains se payer notre tête… Bref, ils sont comme vous et moi mais ils sont arrivés à saturation et se réfugient dans des « idéaux » très radicaux. Apparemment, ils ne seraient que 3000 mais ils restent une menace sous-évaluée par nos pouvoirs publics.

Solidement construit et très facile à lire, cet ouvrage éclairant est une sorte de collage géant, faisant une brillante synthèse sur la question de l'ultra-droite en France et nous plongeant la tête la première dans cet univers.
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J'ai donc lu « La Poudrière », une enquête sur l'ultra-droite française, une nébuleuse plus extrême que l'extrême-droite du parti de Marine le Pen et consorts, compliquée à déterminer car composée de multiples groupuscules et individus issus d'horizons divers, de milieux divers.Les journalistes qui ont bouclé ce livre n'ont pas réussi à brosser un portrait unique et cela semble logique car les profils sont pluriels. Ils se tirent de la difficulté en établissant une chronologie, en allant interviewer des personnes diverses qui ont répondu et parlé de leurs opinons. On y retrouve autant des anciens Gilets Jaunes que des survivalistes, des complotistes, des négationnistes, autant d'individus isolés et retranchés dans les campagnes que des personnes organisées (suite)

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