Trois journalistes se livrent à un état des lieux de l'institution judiciaire (surtout parisienne). On saute sans arrêt du coq à l'âne, mélangeant allègrement torchons et serviettes, affaires médiatiques et justice du quotidien, et l'évident parti pris des auteurs est assez pénible pour l'amateur de nuance. Restent de beaux chapitres, de loin les meilleurs, qui décrivent, sans trop de commentaires orientés, les audiences devant juge aux affaires familiales, des tutelles ou des loyers, montrant à la fois le désarroi des personnes confrontées aux difficultés de ces contentieux et l'humanité des professionnels qui les reçoivent.
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Analyse particulièrement juste et informée de l'ordinaire comme de l'extraordinaire de l'institution judiciaire que votre commentatrice ici parlant connait bien. Se lit très facilement au gré des chapitres qui illustrent telle ou telle problématique, sur des exemples pertinents, dans un style animé et fluide. À recommander aux néophytes comme aux aguerris du milieu de la justice, si miséreuse à bien des égards, ce que l'opus permet de comprendre sans les pré-conçus et préjugés habituels (pour ne pas dire de comptoir)!
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Les auteurs révèlent les enjeux de pouvoirs et les conflits d'intérêts qui se cachent derrière certains décisions de justice.
Lire la critique sur le site : LesEchos
Un commercial, une secrétaire et un DRH sortent ensemble du bureau. Ils trouvent sur un banc une vieille lampe à huile, dont sort un génie qui leur accorde à chacun un vœu. La secrétaire se précipite pour parler la première, et réclame des vacances perpétuelles sur une plage des Bahamas. Pouf, elle disparaît. Le commercial s'avance à son tour, et demande à partir siroter une piña colada à Tahiti, avec la femme de ses rêves. Pouf, il disparaît. Le directeur du personnel s'avance alors vers le génie, et lui dit : "Je veux que ces deux cons soient de retour au bureau après la pause-déjeuner." Moralité : laissez toujours les chefs s'exprimer en premier. (présenté par les auteurs comme une des leçons de management distillées par le procureur national financier)
C'est, peut-être, que lorsque les magistrats sont disqualifiés, il n'y a plus de justice possible. Or, c'est là-dessus que le garde des Sceaux, Éric Dupont-Moretti, a bâti sa carrière de pénaliste : en bouffant du juge.
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Invité : Jean-Michel Décugis, grand reporter au service police/justice du journal “Le Parisien”
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