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3,78

sur 2625 notes
Le debut de la saga nous offfre un superbe recit qui nous replonge dans les heures les plus sombres de notre histoire.L'auteure nous fait faire connaissance avec les protagonistes de l'histoire et plante le decor.Le recit est vif,alerte et nous fait revivre l'ambiance de l'epoque.Un classique indémodable.
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Ce premier tome couvre la période de 1939 à 1942.
Léa Delmas a grandi dans un domaine viticole du bordelais et c'est là qu'elle va tomber amoureuse au moment où les bruits de guerre se font de plus en plus persistants.

Lu il y a très longtemps, le même été que ma fille qui avait 15 ans!
Je l'ai relu avec plaisir le mois dernier!
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Léa Delmas est une adolescente qui ressent beaucoup de désir pour les jeunes hommes qui l'entourent. Cette pulsion naturelle, explosive chez elle, va être contrariée par cette drôle de guerre qui envoie les hommes au front et ne laisse que quelques adolescents transis amoureux auprès d'elle.
L'action se passe en partie dans une élégante propriété viticole du bordelais, près de Saint Macaire, le village de Mauriac, et non loin de Sauternes et ses grands crus. Dans ses pérégrinations diverses et variées, Léa ira jusqu'à Paris, d'abord chez ses tantes, capitale où elle retrouvera successivement ses deux amants. Laurent, le mari de sa cousine, duquel elle pense être très amoureuse et Pierre, charmeur et viril ami de la famille avec qui la sexualité est simple et débridée.
Mais l'exode arrive et Léa va traverser la France avec ces milliers de gens lancés sur les routes. Cette partie importante du roman retrace avec justesse une période historique parfaitement restituée, plus vraie que nature.
Il semblerait que l'inspiration de l'auteure vienne tout droit du roman de Margaret Mitchell (Autant en emporte le vent). Je ne peux me prononcer, n'ayant pas lu ce dernier. Mais une chose est certaine, j'ai retrouvé dans l'oeuvre de Régine Deforges un exode très semblable à celui que décrit Pierre Lemaitre (Miroir de nos peines), jusqu'à y trouver une ressemblance étonnante (par exemple, quand elle évoque la file de cars militaires emmenant des détenus vers une prison aux alentours d'Orléans… passage essentiel chez Lemaitre). Il ne fait pas de doute que l'inspiration des écrivains se nourrit parfois des lectures de l'auteur… C'est un procédé courant je pense, même s'il est à peine avouable. Deforges a-t-elle copié Mitchell ? Lemaitre a-t-il copié Deforges ? Cette question reste ouverte à ceux qui voudront s'en saisir.
Léa découvre, en peu de temps la souffrance et l'amour, la perte d'êtres chers, mais aussi la joie d'en retrouver certains, presque par miracle. Engagée dans ce tourbillon guerrier où ses repères sont brouillés, elle connaitra le courage, la trahison, les héros ordinaires et les piètres collaborateurs.
Revenue chez elle dans le bordelais, elle va devenir un élément de la résistance presque contre son gré.
Personnage d'abord très égocentrique, égoïste et fantasque, elle gagne au fil des pages une densité dont on ne la sentait pas capable de prime abord. Malgré tout, elle reste un personnage assez futile guidé par ses seules émotions et pas toujours très sympathique, même si elle fait preuve de courage et d'indépendance.
Cette fresque historique est composée de trois parties, cette critique n'abordant que la première. Manifestement, l'auteure prend le temps de mettre ses personnages en place, de leur donner une certaine densité sculptée par les évènements historiques. La psychologie des uns et des autres est travaillée. On regrettera juste une façon un peu caricaturale d'aborder les bons résistants et les méchants collaborateurs.
Les chapitres s'enchainent rapidement et le style simple mais souvent délicat accroit ce plaisir qu'on ressent à tourner les pages sans lassitude.
Pour bien connaitre la région de Langon, le sauternais et avoir visité la maison de Mauriac, j'ai apprécié les efforts de Régine Deforges pour rendre ces beautés palpables pour le lecteur.
Ce roman n'est certes pas un chef d'oeuvre littéraire, mais je comprends qu'en 1983 il ait suscité l'émoi dans le monde littéraire. Léa est subversive, ses compagnons sans complexe, et les scènes de sexe torrides. Mais force est de reconnaitre que tout cela a bien mal vieilli et les presque quarante ans de bouteille n'ont pas bonifié cette cuvée.

Michelangelo 15/04/2020
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Attiré sûrement par le titre et la photo de couverture, mon fils de 11 ans eut un jour l'idée de m'offrir 'La Bicyclette bleue' pour mon anniversaire. C'était il y a six mois…
Rongée par la culpabilité, j'ai ouvert le livre ces jours-ci et je me suis rendue compte qu'il ne me convenait pas dutout. A l'approche de la quarantaine, les histoires d'amour à l'eau de rose ne m'intéressent pas, alors qu'ici c'est de cela qu'il s'agit.
Les 150 premières pages ont été les plus difficiles à supporter. J'aurais abandonné la lecture si le cadeau ne venait pas de mon fils. Trop de descriptions détaillées sur la beauté, la joie de vivre, l'envie d'amour… du personnage principal, m'ont exaspéré.
Mais il faut reconnaître que le côté historique est intéressant et se lit sans difficulté.
Je sais que c'est le premier tome. Je ne suis pas curieuse de lire la suite. L'appétit excessif du personnage principal a fini par me couper l'envie.
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Que le début de ce livre m'a fait bouillir d'indignation !
Cela faisait très longtemps que j'avais envie de découvrir cette saga populaire qui avait suscité une controverse juridique en raison de sa ressemblance avec Autant en emporte le vent, mais était ressortie innocentée. Innocentée par les juges peut-être, mais par le bon sens ? Sûrement pas !

Oui, les 10 premières pages SONT un décalque du début d'Autant en emporte le vent, que ce soit des personnages, des circonstances ou même de certains détails qui n'apportent rien de spécial à l'histoire.
J'en frémissais littéralement d'exaspération.

Quand je me suis décidée à le reprendre, en prenant de la hauteur, l'histoire m'a plutôt plu, sans plus.
Elle a un côté feuilleton, drame léger, qui rend addict tout en n'étant pas inoubliable.
Je n'ai pas réussi à m'attacher à Léa, l'héroïne, en grande partie parce que l'auteure a très mal travaillé la psychologie des personnages. Copier-coller des personnalités c'est une chose, mais encore faut-il donner de la profondeur aux caractères, justifier les réactions…

D'autant plus que la comparaison que l'on ne peut s'empêcher d'opérer entre les deux romans se fait au détriment de la bicyclette bleue. J'ai évoqué la psychologie des personnages, il y a aussi le style, le décor historique… de ce point de vue, La bicyclette ne semble qu'une copie bien fade de l'oeuvre de Margaret Mitchell.

Comme ce roman est léger et a un bon rythme d'action, ma lecture fut plutôt un bon moment, passé le choc initial.
Ce fut à certains moments amusants de comparer les personnages et les situations de leurs originaux, même si globalement cela fait plutôt mal au coeur.
Les côtés historiques sont plutôt sympathiques, même si un peu trop romancés.

Une bonne lecture d'été, mais que je ne recommande pas aux lecteurs fans d'Autant en emporte le vent, il faut encaisser le choc...
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L'écriture de Régine Deforges est d'une qualité ! Les descriptions sont très bonnes, les personnages attachants et le fait qu'ils aient tous des défauts les rend plus humains, plus vrai. Un roman remplit d'authenticité, l'on suit Lea dans sa joie de vivre, sa force et son égoïsme parfois. Mais au fond ces senteurs de terres, cette amour de son pays, de Montillac. C'est une de choses que j'ai le plus apprécié.
Un très bon livre emplit de passions et dé vérité.
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Il m'a fait aimer les livres et la lecture... Merci encore
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pur plagiat! autant en emporte le vent est mieux!
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Léa Delmas a dix-sept ans, de jolies jambes, un caractère bien trempé et des cheveux en désordre. Elle aime voir les jeunes hommes de sa campagne lui tourner autour. Mais lorsqu'elle apprend que Laurent d'Argilat, son ami d'enfance, se fiance avec sa cousine Camille, elle est furieuse: elle aime Laurent et compte bien le lui faire savoir. Cette obstination fait sourire François Tavernier, un homme mystérieux, cynique et moqueur qu'elle croise à la cérémonie des fiançailles. Mais nous sommes en 1939, la guerre éclate. Léa tremble de voir mobilisés les hommes qu'elle aime, particulièrement Laurent. Lorsqu'il part pour le front, elle est chargée de prendre soin de Camille, enceinte, dans une époque où fréquenter les mauvaises personnes peut vous conduire au camp, perdue entre les partisans du pacifiste maréchal Pétain et les appels à la résistance d'un certain général depuis Londres.

Le titre de ce roman fait référence à la bicylette utilisée par Léa pour passer entre la zone libre et la zone occupée, et souffre d'une mauvaise image dûe à son côté champêtre et au sourire de LAetitia Casta qui est passé par là. Ne vous fiez pas au titre: ce roman est dur, haletant, charnel. Léa fonce dans le tas, court sous les bombes et la mitraille, joue avec les hommes. Insouciante et passionée au début du roman, entraînée dans une guerre qui la pousse dans ses retranchements, elle n'en est pas moins une héroïne profondément humaine, qui se répand en larmes, qui déteste cordialement sa rivale Camille dont elle a pourtant la charge, pleine de défauts et parfois profondément énervante. Je l'ai juste adorée. Mais bien sûr, je suis tombée sous le charme de François Tavernier, impossible à cerner et pourtant étonnamment présent, à croire qu'il le fait exprès: on tombe toujours sur lui, on est toujours accuelli par sa suffisance et son sourire narquois, et pourtant, il semble un des plus fiable alors qu'on a toujours envie de le gifler. L'action ne vous laisse pas une minute de répit et l'on suit la débâcle, des nuits de fuite interminables, des gens terrifiés, incrédules, avec une intensité qui fait froid dans le dos: la petite et la grande histoire sont mêlées avec une telle dextérité qu'on a l'impression de vivre cette guerre avec Léa.
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Le récit commence comme une romance : Léa amoureuse, courtisée par de nombreux hommes, qui s'éveille à l'amour et à la sensualité. La vie facile, luxueuse, où rien ne manque. Et puis tout bascule avec l'invasion allemande, l'exode et les premiers morts. A partir de là, le roman devient passionnant.
Léa, l'héroïne reste attachante malgré son égoïsme de petite fille gâtée mais qui saura se dévouer. Ce livre est sorti en 1981 mais peut être lu à notre époque où la « guerre », déclarée contre un virus fractionne la France.
Lien : https://marie-livres.wixsite..
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