Agatha

Le style de ce roman est excellent, comme toujours chez Deghelt. Elle imagine ce qu'est devenu Agatha Christie pendant sa célèbre disparition pendant quelques semaines en 1926, alors que son mari avait demandé le divorce. Il y a des moments d'une tristesse et d'une douceur infinies dans ce roman.

Je suis extrêmement déçue !
Généralement j'adore Deghelt, j'ai acheté ce livre car cela parlait d'Agatha Christies et que j'avais envie de connaitre la vie de ce grand auteur.
En fait j'ai trouvé une héroine larmoyante dont les récriminations se répètent tout au long du livre.
Très bof

Déçue. Je trouve les différents romans de Frédérique Deghelt inégaux. Je peux en adorer certains... et pas accrochés du tout sur d'autres. Celui-ci ne fait pas partie des meilleurs... On découvre une Agatha Christie qui se plaint tout le temps, qui en regarde pas la réalité en face, qui ne se remet jamais en question... Et le roman est long car les mêmes considérations, les mêmes plaintes se répètent. J'ai pensé à Calimero... alors que ce n'était certainement pas le but!

Merci à Frédérique Deghelt de m'avoir fait découvrir une courte tranche de la vie d'Agatha Christie.
Sur la quatrième de couverture, il est indiqué qu'il s'agit d'un livre sur l'écriture et sur la perte d'inspiration. Si c'est en partie le sujet du livre, j'en retiens plus tous les passages évoquant la manière dont Agatha vit l'annonce de la rupture de son couple. C'est un véritable tsunami que traverse Agatha. Et elle choisit de se réfugier dans un hôtel dans le Yorkshire pour tenter de comprendre ce qui lui arrive.
Les souvenirs alternent avec le présent. La joie fait place à la tristesse et à la mélancolie. Agatha fuit la foule de peur d'être reconnue. Elle trouve auprès de Wilfried, un autre curiste, une écoute attentive, bienveillante et apaisante. Heureusement, car la disparition mystérieuse de la célèbre romancière fait couler beaucoup d'encre à la presse. Agatha est bientôt dépassée par les évènements. Elle voulait seulement s'accorder une pause pour réfléchir. Une pause que j'ai eu grand plaisir à vivre avec ce nouveau roman de Frédérique Deghelt et qui me donne envie de me plonger dans une ou deux enquêtes d'Agatha Christie.

Agatha est le nouvel opu de la collection "Miroir" de Plon qui donne la parole à des auteurs contemporain pour raconter des êtres célèbres d'une autre manière (Lennon de David Foenkinos, Anne F. de Hafid Aggoune). Cette fois, c'est l'écrivain Frédérique Deghelt qui s'attèle à l'exercice en 'engouffrant dans le plus grand mystère de la vie d'Agatha Christie, à savoir sa mystérieuse disparition pendant 12 jours en 1926.

Frédérique Deghelt prend le parti de décrire une femme extrêmement déstabilisée, qui voit le foyer qu'elle a construit s'effondrer sans savoir comme y faire face, sans pouvoir se tourner vers sa mère, si importante dans son éducation et sa vie. L'auteur va alors décortiquer les émotions de cette femme déjà célèbre, de la stupéfaction à la colère en passant par la jalousie et la volonté de se battre, coûte que coûte, parce qu'on ne divorce pas, parce que son éducation empreinte de l'époque victorienne ne le lui permet moralement pas.

L'avantage de cet épisode de la vie d'Agatha Christie est qu'il est resté très secret et mystérieux. Toute sa vie, Agatha Christie elle-même argumentera l'amnésie pour ne rien en dire. Les écrivains ont donc là un boulevard pour imaginer ce qui a pu se passer dans la vie et l'esprit de la romancière. Au cours de ces quelques jours qu'elle raconte, Frédérique Deghelt a fait le choix d'introduire de nombres éléments du futur que l'on connaît d'Agatha Christie : ses envies de voyage en Egypte (ce qu'elle comblera avec son second mari, archéologue), son envie naissante d'écrire des roman d'amour sous pseudonyme (ce qu'elle fera sous le nom de Mary Westmacott), mais aussi des personnages (n'y a-t-il qu'à moi que cette vielle dame discrète mais drôlement perspicace a rappelé Miss Marple ?!).

Au final, Agatha est un roman hommage qui témoigne d'une grande affection, d'un intérêt réel de Frédérique Deghelt pour celle que l'on connaît tout sous le surnom de "La reine du crime".
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Un épisode mystérieux de la vie d'Agatha Christie.
Enfin, l'écrivaine a fait une fugue, attestée par les journaux de l'époque. Une dizaine de jours en liberté, loin de son mari et de la célébrité. Un symptome de burn-out?
Ça se lit, mais c'est répétitif...

Frédérique Deghelt n'est pas à son premier roman et chaque fois, elle essaye de percer les moindres ressorts de la pensée humaine. Dans Agatha, elle imagine les 10 jours de fuite d'Agatha Christie après l'annonce faite par son mari Archie de vouloir divorcer. On ne sait que peu de choses de son départ, Agatha toute sa vie a conservé pour elle les raisons, l'analyse de cette disparition. La police, son mari, les journalistes ont cherché à comprendre son départ. Son mari a été suspecté de meurtre.
Frédérique Deghelt imagine l'effondrement de cette femme qui croyait en cet homme qui « se targuait d'être un homme possédé par une fanatique conception de l'honneur ». le divorce ne semblait pas avoir de prise sur eux… « il représentait la lâcheté, la fuite, le refus de regarder les problèmes ».
La difficulté que pointe aussi Frédérique Deghelt dans le cas de cette fuite, c'est comment cette femme qui savait si bien analyser et faire « naitre toutes ces énigmes » a réussi à analyser la fin de son couple sans pouvoir durant ce laps de temps écrire une seule ligne. « Si je perds le rire et l'écriture que restera-t-il de moi ? »
L'écriture est comme à son habitude chez Frédérique Deghelt très intimiste, très tournée vers l'intérieur de l'âme, les pensées, l'analyse du pourquoi du comment.
Intéressant !

J'aime beaucoup Frédérique Deghhelt mais là, je n'ai pas accroché à cette vie revisitée d'Agatha Christie...
J'abandonne au milieu du livre...

Frédérique Deghelt se penche sur ces dix jours de 1926 qui émoustillèrent l'Angleterre durant lesquels Agatha Christie disparut sans donner d'explication suite à l'annonce de l'adultère de son mari. Dans ce contexte de tromperie et de divorce, l'auteur s'immisce dans la tête d'une Reine du crime ébranlée, déboussolée, en proie à des doutes sur sa vie privée et son écriture. Frédérique Deghelt plonge réellement dans les tourments de Mme Christie et nous offre une bonne analyse du couple, de la vie à deux et des concessions que chacun fait. Mais les tourments d'une femme trompée peuvent être répétitifs et le bonheur ressassé lasse un peu.

Malgré des réflexions intelligentes servies par une belle écriture, "Agatha" me laisse un goût de déception et d'ennui.

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AGATHA DE L'AUTEUR FREDERIQUE DEGHELT 258 PAGES EDITION PLON MAI 2017

Résumé :

Le 4 décembre 1926, on retrouve la voiture d'Agatha Christie abandonnée, en pleine campagne. La romancière a bel et bien disparu. Elle reparaît onze jours plus tard, inscrite sous un faux nom dans un hôtel. Amnésie consécutive à un accident ? Folie passagère ? Fugue ? Drame conjugal ? Ou opération publicitaire ? le mystère, très médiatisé, va contribuer à populariser la reine de l'intrigue.

Mon avis :

Un passage de la vie personnelle d'Agatha Christie en 1926 très intéressant. Elle est délaissée par son mari qui a une maîtresse et qui veut la quitter.

Sur un coup de tête, en laissant sa voiture dans un chemin, l'écrivain va prendre la poudre d'escampette pour que son conjoint s'inquiète. Mais tout bascule, et rien ne fonctionne comme prévu. C'est toute la police qui va être à sa recherche et ça, elle n'y avait pas pensé. Les journaux mettront à la « Une » son intimité.

Pour une fois, c'est l'auteur qui va déclencher la panique dans les médias et non ses romans... Un fait divers inconnu pour ma part, un récit qui suscite de l'intérêt. Si vous aimez Agatha Christie, n'hésitez pas à lire ce livre !

Et si vous ne connaissez pas cet écrivain, à lire également car cette lecture est excellente à tout point de vue !

Go en librairie.