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Vaincue par K.O. J'ai eu beau m'accrocher, aux 2/3 de l'ouvrage, j'ai jeté l'éponge : j'ai abandonné cette lecture. J'avais pourtant beaucoup aimé "La vie d'une autre" et "La grand-mère de Jade" de Frédérique Deghelt.

Dans la collection "Miroir" de chez Plon, collection dirigée par Amanda Sthers, des écrivains réinventent la vie de personnages célèbres. Ici, Frédérique Deghelt s'est inspiré d'un événement réel de la vie d'Agatha Christie sur lequel cette dernière avait toujours voulu rester discrète, même dans son autobiographie. Alors âgée de 36 ans en 1926, déjà éprouvée par le décès de sa mère, celle qui allait devenir la "Reine du polar" décide de disparaitre après la demande de divorce de son mari. Abandonnant sa voiture accidentée près du cottage où ce dernier passe le week-end en compagnie de sa maitresse, elle s'enfuit, se réfugiant sous une identité d'emprunt dans un hôtel du Yorshire. Frédérique Deghelt a donc endossé le personnage d'Agatha Christie et imaginé sous forme de journal le déroulement des faits et le ressenti de l'épouse délaissée face à ce qu'elle nomme une trahison.

Personnellement, j'ai toujours imaginé Agatha Christie sous les traits d'une honorable vieille dame. Je ne la voyais pas sous ceux de cette jeune femme un peu "nunuche" torturée par la jalousie. Autant, j'ai apprécié les réflexions sur les voyages, sur l'inspiration de l'écrivain, autant les lamentations en boucle sur l'adultère de son mari m'ont lassée... le personnage est peut-être tout à fait crédible pour l'époque : une jeune fille d'une famille aisée présentée par sa mère dans la bonne société afin de lui trouver un mari, qui réussit à décrocher le jackpot et qui voit tout à coup une autre lui rafler la mise. Je ne critique donc pas le travail de reconstitution de Frédéric Deghelt mais que voulez-vous, je ne suis pas amatrice de déballage de déboires sentimentaux. 1/2 étoile juste pour signaler un livre non terminé.
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Si vous ne connaissez pas le talent de conteuse de Frédérique Deghelt, évitez de la découvrir à travers ce texte et choisissez n'importe quel autre de ces romans, tous tellement passionnants.

Ici, l'auteure se penche sur un évènement méconnu de la vie d'Agatha Christie.
En décembre 1946, après avoir découvert l'infidélité de son mari, la reine du crime disparaît mystérieusement, laissant sa voiture en rase campagne.
Frédérique Deghelt se glisse dans la tête de son personnage pour essayer de comprendre ce qui a motivé cette mise en scène.

Certes, l'écriture de l'auteure est toujours aussi soignée, ce qui rend ce court roman agréable à lire.
Pour le reste, je ne me suis sentie intéressé.
Je ne vois pas l'intérêt de connaître cet épisode somme toute assez banal.
Agatha Christie est une immense romancière, Frédérique Deghelt également.
Leur « fusion littéraire » ne m'a pas convaincue.
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Dans un premier temps le plaisir de retrouver l'écriture de cet auteur, ensuite l'attente... Et finalement la déception. Je traverse une mauvaise période côté lecture ce mois. Suggestion bienvenue !
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Frédérique DEGHELT a choisi de s'intéresser à un épisode resté mystérieux de la vie d'Agatha CHRISTIE, la reine du polar.

Agatha est en deuil, sa mère est décédée il y a quelques mois. Elle est dans la maison familiale au milieu de tous ces objets collectionnés par la personne âgée et dont elle doit se séparer. le chagrin l'envahit et la peine l'assaille. Elle souhaite trouver du réconfort auprès de son mari Archie qu'elle a épousé il y a une douzaine d'année, le père de leur fille de 7 ans, Rosalind. Malheureusement, c'est à ce moment précis qu'il va décider de quitter sa femme pour vivre une aventure amoureuse avec une plus jeune femme. Agatha ne supporte pas la situation, elle veut reconquérir son mari qu'elle aime passionnément. Prise d'un coup de folie, elle laisse sa voiture sur le bas côté d'un chemin avec quelques effets personnels et disparaît, persuadé que son mari se lancera dans sa recherche à corps perdu et qu'il abandonnera cet amour qu'elle croît éphémère. Là commence alors une toute nouvelle histoire...

Autant vous le dire tout de suite, Frédérique DEGHELT se plie parfaitement à l'exercice d'écriture orchestré par Amanda STHERS dans le cadre de cette collection singulière des éditions Plon et nous livre une fiction totalement maîtrisée. L'absence d'éléments laissés par Agatha CHRISTIE elle-même sur les 10 jours qui suivront la nouvelle de la rupture a permis à Frédérique DEGHELT de se laisser porter par son imagination pour nous livrer ce qui pourrait être le récit d'une page de la vie de l'écrivaine.

Exilée dans le Yorkshire, recluse dans un hôtel luxueux, Agatha CHRISTIE déroule le fil de sa vie, se ressource dans l'isolement, revisite sa définition propre de l'amour.

J'ai particulièrement aimé partager seule à seule un moment d'intimité avec l'auteure à succès traversant un épisode douloureux de sa vie, sa manière de revisiter le sens de son existence et de vivre le poids de l'absence.

Elle aborde aussi la condition des femmes. Nous sommes en 1926, à l'époque, elles vivaient encore dans l'ombre de leur mari, cet être si difficile à combler.

J'ai beaucoup aimé aussi ses réflexions sur les voyages, leur intérêt, leurs bienfaits sur la culture de chacun, à la condition toutefois de s'en saisir...

J'ai adoré, je dois bien le dire, retrouver la qualité de la plume de Frédérique DEGHELT, toute en pudeur, en sensibilité, poétique aussi parfois.

Un très beau roman, assurément !
Lien : http://tlivrestarts.over-blo..
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(...) le livre débute alors qu'Agatha Christie, dont la mère vient de mourir, découvre que son mari a une maîtresse et souhaite divorcer. Elle espère donner un choc salutaire à l'infidèle en disparaissant le temps d'un week-end, mais les choses ne se passent pas comme elle l'avait prévu et l'affaire prend des proportions médiatiques énormes. L'histoire est basée sur un évènement réel de la vie d'Agatha Christie, sur lequel celle-ci ne s'est jamais épanchée par la suite.

Au vu du résumé, je m'attendais à des considérations sur l'écriture et le travail d'Agatha Christie, ou à une aventure dans le genre de ses romans. Or ce qu'on a ici, c'est de l'auto-apitoiement et des lamentations. « Mais pourquoi m'a-t-il fait ça? », « Qu'est-ce que j'ai fait de mal? », etc, etc. J'ai espéré qu'après le 1er chapitre, où les choses se mettaient en place, on allait passer à autre chose. Ce ne fut pas le cas. Tout au long du livre, on tourne en rond sur les mêmes geignements. Agatha change d'environnement, de nom, d'interlocuteurs, mais pas de registre et nous inflige ses plaintes du début à la fin. Je dois dire que j'ai trouvé le temps TRES long…

Le gros point positif de ce livre, c'est la plume très fluide et très agréable de l'auteure. L'écriture est vraiment de qualité, dans un style à la fois soutenu et accessible. Je regrette d'autant plus que cette plume n'ait pas eu plus à proposer qu'une interminable litanie de plaintes.

Là où la série Doctor Who avait profité de l'aubaine offerte par ce mystérieux évènement pour nous offrir un superbe épisode so british et totalement « christien », Frédérique Deghelt a fait le choix de l'introspection et de la dépression. Vous devinez quelle version j'ai préféré…

Je ne vous dirai pas que c'est un mauvais livre, ce n'est pas le cas. Mais je vais vous conseiller de lire le 1er chapitre pour vous faire une idée: si ça vous plaît, foncez; si vous trouvez ça ennuyeux, sachez que l'ensemble de l'histoire est dans le même genre, vous verrez si vous avez envie d'aller plus loin. Personnellement, il m'a fallu un temps fou pour venir à bout de cette histoire, j'ai failli m'endormir dessus à plusieurs reprises… Dommage…
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Agatha Christie est déjà connue quand elle se fait larguer par son mari. On sait que l'auteure a disparu quelques jours, sans que personne ne sache ce qu'elle a fait. Frederique Deghelt est là, pour nous raconter sa fuite, son espoir en disparaissant que le mari la cherchera et reviendra à elle et surtout ses pensées intimes : on ne connaît sans doute pas les personnes avec qui on vit, se dit elle, on devrait toujours essayer de voir qui il est et ne pas se laisser aveugler par l'amour, on devrait le regarder d'un oeil froid plus objectif, même si on aime.
Car elle aime ce mari qui lui annonce qu'il la trompe, elle se croit belle pour lui, et digne d'être aimée, et lorsqu'il lui apprend qu'il va partir avec sa secrétaire, elle perd d'un seul coup ses illusions. Elle passe du regret de l'avoir laissé seul, à la révolte des mensonges (depuis combien de temps me trompe t il ? ) , à la culpabilité de montrer sa détresse devant lui qui n'aime pas ça, à la honte de n'avoir pas vu, au doute de savoir si ils avaient quelque chose en commun, à la jalousie pour cette femme plus jeune « au rire de jument » , à l'espoir que cette passade passera, à la haine pour ce pervers , monstre d'égoïsme, au chagrin d'avoir tout perdu, sa mère et son mari, au doute encore « se peut il que l'on connaisse si peu ceux auprès desquels on vit ?), et à l'espoir encore.
Alors, elle part, elle prend l'identité de la maitresse, elle devient quelqu'un d'autre ; Agatha est morte de chagrin, voilà Teresa.
Elle s'invente rapidement une vie nouvelle, elle est veuve, dit elle, elle revient d'Afrique du Sud, et chante, danse, nage, papote et se vante.
Prétexte pour Frederique Deguelt d'analyser d'abord le voyage, terrain idéal pour devenir quelqu'un d'autre, se raconter autrement et y croire soi même, ensuite l'absence, monstre qui se nourrit de nos manques et de notre abandon qu'elle transforme, modification trompeuse de la réalité, enfin le désamour lorsque les qualités que le partenaire aimait tellement deviennent des défauts rédhibitoires.
Et puis, Frederique Deguelt a la gentillesse, après tant de bouleversements intérieurs qu'elle décrit magnifiquement, et de chamboulements puisque Agatha Christie est recherchée, que l'hypothèse du suicide ou de l'assassinat par son mari sont évoqués publiquement, que le mystère ne sera pas dévoilé par la fugueuse, de nous donner la suite d'histoire : Agatha divorce 2 ans plus tard, et se remarie avec un archéologue de quatorze ans son cadet. Elle prétendra toute sa vie avoir subi une amnésie sans raison.
Sans aucune raison non plus, ce livre n'existe apparemment pas dans ce site, alors qu'il a été édité par Actes sud. J'ai eu un mal fou à le faire reconnaître et je vois que la couverture est inexistante.
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Une lecture agréable et rapide. Pas de suspens insoutenable, l'auteur donne son interprétation de cette absence très commentée par la presse a cette époque. C'est assez larmoyant et on aurait aimé voir Agatha plus impétueuse, réfléchie et dynamique, à l'image de ses enquêtes. Elle est effacée, indécise, et blessée dans ce roman, ce n'est pas son meilleur profil à mon avis mais ayant lu son autobiographie, l'image qu'elle renvoie dans ce roman lui ressemble assez.!
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"Agatha" de Frédérique Deghelt (272p)
Ed. Plon

Bonjour les fous de lectures....

Ce n'est, certes, pas le roman que j'ai le plus apprécié de Frédérique Deghelt ... mais je me suis laissée emporter par cette tranche de vie revisitée de la célèbre auteure de polars.

1926, annus horribilis pour Agatha qui, non seulement perd sa mère adorée, souffre du syndrome de la page blanche et cerise sur le gâteau découvre que son cher Archie entretient une liaison extra-conjugale et demande le divorce.
Hors de question de lui céder.
Complètement larguée, Agatha décide de fuir... disparition des écrans radars pendant une petite semaine.
Sous un nom d'emprunt, elle prend ses quartier dans un hôtel du Yorkshire.
Elle en profite pour se remettre (peu) en question et laisse Archie se débrouiller avec police et journalistes.
Agatha reviendra à la réalité .. on évoquera une crise d'amnésie
Cet épisode de sa vie ne sera élucidé qu'après sa disparition.

Beaucoup de sujets sont évoqués dans ce roman:
Le syndrome de la page blanche.
Le dédoublement de personnalité avec sa frontière fragile entre fiction et réalité ainsi que la palette d'émotions qui en découlent ( colère, incompréhension, stupéfaction, jalousie).
Et bien entendu la condition des femmes à une époque ou divorcer était "inenvisageable" pour une lady.

L'écriture de Frédérique Deghelt est toujours très fluide et rend un bel hommage à " la reine du crime" en mettent en avant cet épisode moins connu de sa vie.

Belle lecture
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Ce n'est décidément pas mon roman préféré de cet auteur…
Je me réjouissait de lire une histoire dans laquelle l'auteur imagine ce qui a pu se passer pendant la disparition d'Agatha Christie en décembre 1926 qui demeure un mystère. Mais… je n'ai pas réussi à m'attacher à l'héroïne dont le monologue plaintif et l'attachement à un mari dont elle voit les défauts peine à décoller vers autre chose que des considérations psychologiques et féminines assez futiles à mon goût. Bref, je n'ai pas accroché et me suis un peu forcée à aller jusqu'au bout en espérant une belle chute ou un revirement plein de sens.
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..
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Alors là j'ai pas compris. Sur le même thème (le trou dans la biographie de la reine du crime Agatha Christie, qui a disparu sans prévenir personne pendant dix jours), j'avais lu "Le Chapitre disparu" de Brigitte Kernel (sorti début 2016) et sans être un grand livre, j'avais trouvé ça rigolo et bien vu.
Donc là, pour la rentrée littéraire 2017, Frédérique Deghelt se dit je vais refaire un roman sur le même thème (bon ok...). J'aime beaucoup cette auteur ("Les Brumes de l'apparence", "La Vie d'une autre") mais ce livre est chiant : on dirait un concentré de lamentations écrites par une vieille dame pour des vieilles dames, à savoir Agatha Christie qui se lamente auprès de sa fille sur son con de mari qui veut divorcer car il en aime une autre... du coup elle s'en va incognito dans un hôtel et va faire quelques rencontres tout en surveillant du coin de l'oeil ce qu'on dit d'elle dans les journaux...
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