Il me semble que la composante innée est un peu sous-estimée dans les réseaux actuels d'intelligence artificielle.
Il faut noter que l'apprentissage humain se fait, lui, avec très peu d'essais. Ce qui me frappe actuellement dans les algorithmes, c'est la quantité effroyable de données qu'il faut au système pour qu'il en tire des conclusions.
S'il existe une corrélation, c'est entre la volonté de dominer et le niveau de testostérone ! Cette peur des ordinateurs qui voudraient dominer le monde n'a pas lieu d'être.
Les scénarios à la Terminator, montrant les robots qui veulent absolument dominer l'humanité, ne tiennent pas. C'est une attitude qu'ils ne peuvent pas développer tout seuls, même par accident. Il faudrait qu'on les ait programmés pour cela. Ce n'est que la projection d'un fantasme.
Pour avoir une machine intelligente, je le répète, il nous fait ce module de prédiction et, actuellement, on ne sait pas comment faire.
La raison pour laquelle il y a une communication chimique dans le cerveau, c'est qu'il est très difficile pour une partie du cerveau d'informer rapidement tout le reste du cerveau de quelque chose d'important. La voie électrique utilisée par les neurones nécessiterait une telle quantité de "câbles" qu'il faudrait des crânes bien plus gros pour les loger. Il est est donc beaucoup plus simple et efficace d'envoyer un système d'alerte via le système sanguin [...].
.... il est important de noter qu'il n'est pas indispensable d'être social pour être intelligent.
Le but des recherches reste tout de même d'arriver à une intelligence "généraliste". une intelligence qui pourra peut-être un jour se poser la question "Qui suis-je ?"
Comprendre l'autre, ce n'est pas seulement écouter ce qu'il dit : c'est également ressentir ce qu'il veut dire, parfois même ce qu'il ne veut pas dire. L'émotion est aussi un véhicule de communication et elle fait partie intégrante de l'intelligence. Or les ordinateurs sont sans coeur.
- ... notre cerveau d'Homo sapiens peut-il encore évoluer ?
- Il y a un blocage : l'accouchement.