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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai été franchement impressionnée par la somme de travail qu'ont dû être les recherches pour aller au-delà des faits historiques connus.

J'ai trouvé le côté fantastique trop peu présent, La Mort de temps en temps mais d'une manière relativement classique et malgré les chapitres courts qui représentent des courriers pour la plupart j'ai eu du mal à m'intéresser totalement à son contenu.

Je m'attendais à du fantastique et en fait c'est plutôt un roman historique qui fait quelques écarts dans l'éther, même si le côté historique est traité avec beaucoup d'humour, il a manqué quelque chose pour que j'accroche réellement !

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L'auteur retrace, par ordre chronologique, les quatre années de la guerre de sécession américaine, en suivant plusieurs personnages, des deux côtés du conflit.
Qu'il s'agisse d'une soldate combattant dans la partie adverse de celle de sa famille, d'une maîtresse femme installée sur une île à l'abri ou de célèbres officiers du Nord comme du Sud, les protagonistes sont dépeints à grands traits et les actes qui les caractérisent évoqués brièvement. Par un subtil artifice, l'auteur fait converser la mort avec le Président Lincoln, avant son assassinat. J'ai apprécié la petite carte au début de chaque court chapitre qui situe l'action.
Je n'ai pas réussi à m'intéresser complètement à ce récit un peu froid à mon avis (sauf l'épisode de la jeune femme et du soldat) mais qui plaira aux historiens spécialistes de ce pan de l'histoire des États-Unis. Cependant, il conviendrait à un film (il est écrit comme un scénario). D'ailleurs, il est fort documenté, avec des extraits de missives envoyés par les protagonistes à leurs proches. Je pense que mon ressenti provient de l'horreur que j'éprouve à lire des récits de combat.
Une nouvelle, écrite dans une chronologie horaire cette fois et concernant la fuite d'un esclave par le chemin de fer souterrain (cf. le profond roman "The underground railroad") sauve l'ensemble en nous faisant ressentir l'angoisse de l'homme caché dans une malle durant de longues heures pour échapper à son sort.
De toutes façons ce livre entier est un plaidoyer contre le racisme qui, malgré la lutte pour l'abolition de l'esclavage, n'a pas disparue des mentalités des yankees du Nord (bien vu par la femme de l'île).
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Après un premier roman consacré à la ville de Marseille pendant les guerres de religion (« Royaume de vent et de colère »), et un second sur une reine celte ayant résisté à la domination romaine au Ier siècle après J.-C. (« Boudicca »), Jean-Laurent del Socorro revient avec un troisième ouvrage consacré cette fois à la Guerre de Sécession américaine. Impressionnant par sa taille comme par la qualité de son écrin, le roman comprend cinq parties, une pour chaque année du conflit, qui s'étend de 1861 à 1865. La masse d'information réunie est colossale et, compte tenu du nombre de belligérants et de la durée du conflit, il aurait pu s'avérer ardu pour le lecteur de se repérer dans les dates, les lieux ou les protagonistes. Fort heureusement, l'auteur multiplie les attentions pour qu'on ne perde à aucun moment le fil du récit. L'ouvrage s'ouvre ainsi sur une carte détaillée des États-Unis qui présente les principaux lieux de combats, suivie d'une présentation des différents personnages historiques mis en scène. Au début de chaque chapitre, l'auteur prend également soin de rappeler l'affiliation du personnage à l'aide d'un drapeau (renvoyant à l'Union ou à la Confédération), et de situer le front sur lequel il est engagé. Et heureusement ! Car les chapitres qui composent le roman sont nombreux et très courts (une page ou deux, maximum), et le changement de point de vue est donc permanent. Chaque personnage mis en scène n'est, de plus, jamais définit par son nom mais par une caractéristique de son tempérament ou de son parcours (qui est parfois amenée à évoluer) : « la fille qui n'a plus de père » ; « le président et la mort » ; « l'officier qui lutte contre la folie » ; « le Commandant qui ne prend pas les armes contre son pays natal »... Les protagonistes appartiennent aussi bien à l'armée du Nord ou du Sud, ils peuvent être généraux aussi bien que simples troupiers, esclaves ou encore artistes, et c'est cette variété qui constitue le plus grand charme du roman qui nous permet d'avoir un aperçu le plus complet possible de ce moment marquant de l'histoire des États-Unis.

Ce qui frappe avant tout à la lecture du roman, c'est le gros travail de documentation effectué par l'auteur. Preuve en est la présence de documents encadrés qui parsèment le récit et qui sont des traductions de textes historiques. Lettres, gros titres de journaux et extraits de loi sont ainsi mélangés à la narration, ce qui permet tour à tour de souligner l'humanité d'un personnage (les lettres de Grant et Lee à leur famille sont particulièrement touchantes), ou d'exposer la violence de la guerre. Tous ces éléments permettent de se rendre compte du traumatisme qu'aura été cette guerre civile pour le pays, ainsi que les ravages qu'elle aura causé. Pas de héros ni de belles batailles épiques au programme : l'auteur nous dépeint la guerre sans fard, dans toute sa laideur. Si le roman décrit en détail les événements les plus marquants du conflit (batailles, morts de généraux, lois prises pendant le conflit…), le coeur du récit réside dans la réaction que cette guerre suscite chez les Américains des deux camps. Pour ce faire, l'auteur alterne entre visions du champ de bataille, témoignages de civils, exposition des doutes des généraux et des soldats engagés, mais aussi huis clos opposant Abraham Lincoln à la mort. Il s'agit d'ailleurs du seul véritable élément surnaturel du récit qu'on serait, sans cela, plutôt tenté de ranger dans la catégorie des romans historiques. Cette confrontation entre le président et la mort permet donc de faire basculer le récit dans le fantastique mais surtout de montrer l'état d'esprit de Lincoln et l'évolution de sa tactique et de son analyse du conflit, notamment sur la question de l'esclavage. Celle-ci occupe en effet une place centrale dans le roman qui montre bien que, s'il ne s'agit pas du principal motif responsable du déclenchement de la guerre, le sort des populations noires va toutefois rapidement venir renforcer le clivage entre les deux camps. Il est également intéressant d'avoir le point de vue de personnages extérieurs au conflit qui nous livrent leur témoignage, qu'il s'agisse d'observateurs européens, de vendeurs d'armes, ou encore des principaux journaux du pays qui n'interprètent pas les événements de la même façon en fonction du camp qu'ils supportent.

Pour son roman, l'auteur convoque une impressionnante galerie de personnages qui s'expriment à tour de rôle sur les événements dont ils sont témoins, ce qui nous permet de suivre le l'évolution du conflit en ayant plusieurs points de vue. le récit mêle ainsi certaines grandes figures historiques issues des deux camps et des personnages fictifs. On peut bien évidemment citer le président Lincoln, ainsi que les généraux les plus réputés tels qu'Ulysses Grant et William Sherman pour l'Union, ou encore Robert E. Lee, Thomas J. Jackson ou Nathan Forrest pour la Confédération. L'auteur met également en scène des artistes ayant véritablement existé, comme un acteur farouchement hostile à Lincoln (John Wilkes Booth), ou un poète traumatisé par les combats et servant dans un hôpital (Walt Whitman). Les personnages fictifs, eux, permettent de mettre en avant d'autres aspects du conflit. Jean-Laurent del Socorro s'autorise par exemple une petite entorse avec la réalité historique en mettant en scène des femmes combattantes, capitaines de vaisseau ou aides de camp, comme si leur présence dans l'armée allait de soi. Grâce à ce parti pris, les femmes occupent ici une place au moins aussi importante que celle des hommes, une volonté déjà présente dans les précédents romans de l'auteur (notamment « Boudicca ») et qui est à saluer. L'importance accordée à la question de l'esclavage et de son abolition permet aussi à l'auteur de mettre en avant des femmes noires comme Harriet Tubman (véritable personnage historique qui dirigeait un réseau de passeurs et qui a pris la tête d'éclaireurs et d'espions pour l'Union), Kate Loomis, une esclave libérée par les soldats du Nord, ou encore Minuit, ancienne esclavage elle aussi et sans doute le personnage le plus marquant et le plus attachant du roman.

Avec « Je suis fille de rage », Jean-Laurent del Socorro nous offre un roman instructif et remarquablement documenté sur la Guerre de Sécession et ses conséquences. La succession de chapitres très brefs, ainsi que le nombre abondant et le profil varié des personnages, contribuent à rendre la lecture rapide, en dépit d'un contenu assez dense.
Lien : https://lebibliocosme.fr/202..
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J'ai fini Je suis fille de rage, de Jean-Laurent del Socorro, l'histoire de la guerre de sécession, de 1961 a 1965, guerre fratricide qui a fracturé les États Unis et qui opposa le Nord - L'union et le Sud - la Confédération.

On suit l'histoire à travers de nombreux points de vue, de tous les camps, acteurs du conflit, victimes souvent, simple observateur parfois, et le récit est très documenté et instructif.

Malheureusement il y a beaucoup (trop) de points de vue et le rythme est très soutenu, toutes les deux pages maximum on change de point de vue, certains POV sont vraiment lapidaires, quelques lignes, et j'aurai préféré des chapitres un peu plus longs pour pouvoir m'attacher vraiment aux personnages. Sur 500 pages je me suis un peu lassé à force.

C'est dommage car sinon c'est bien écrit, on sent que le sujet est maîtrisé mais c'est un peu trop factuel et pas assez romancé à mon goût. Dans le style, j'avais adoré la trilogie le Siècle de Ken Follett.

Le fantastique aussi m'a un peu déçu. Je trouvais intéressante l'idée d'utiliser la Mort, cela m'a rappelé La voleuse de livres de Markus Zusak (si vous ne l'avez pas lu, foncez !) mais finalement c'est assez anecdotique
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Dès ma première rencontre avec la plume de Jean-Laurent del Socorro dans Royaume de vent et de colères, j'ai été frappée par la virtuosité de celle-ci. du coup, j'ai un peu beaucoup tendance à lui faire une confiance aveugle et à me lancer dans tout ce qu'il écrit sans regarder parce que je le sens capable de me faire tout aimer.

Dans Je suis fille de rage, l'auteur nous embarque à un moment charnière de l'Histoire américaine : la Guerre de Sécession, une période qui m'intéresse depuis que j'ai lu Autant en emporte le vent mais que je connais fort mal. Alors sa promesse de mêler Histoire vraie et documentée avec une petite dose de fantastique avait tout pour me séduire sur le papier. Cependant le résultat est bien plus mitigé...

Je vais de suite revenir sur la virtuosité du projet et de la plume de l'auteur qui ne sont nullement en cause dans mon appréciation globale, au contraire, je pense que c'est grâce à elles que j'ai réussi à aller jusqu'au bout ! J'ai trouvé géniale, l'idée de l'auteur de mêler fiction et vrais documents historiques ainsi que de suivre pas à pas de l'intérieur les différentes batailles qui ont marqué ces années de guerre. Il y a une vraie maestria de sa part à avoir réussi à associer les deux, il faut le saluer ! En plus, la mise en scène dans le roman est totalement surprenante. Avec la multiplicité de personnages et de lieux évoqués, on sait tout de même toujours à quel moment on se situe, où et dans quel camp. C'est un travail de fou. J'ai adoré cette mise en page. En plus, le choix de faire des chapitres très courts correspondait à merveille avec le plume très vive et acéré de del Socorro.

Le hic dans tout ça, c'est que je ne suis jamais rentrée vraiment dans l'histoire. Je m'attendais à quelque chose de bien plus romancé que ce que l'on a eu. J'ai eu l'impression d'avoir en permanence des instantanés de cette guerre et non une histoire avec un vrai fil narration dense. du coup, la lecture fut forcément compliquée. On changeait très souvent de personnages, beaucoup étaient appelé par un surnom et non par leur nom, j'avais du mal à me rappeler ce qui était arrivé à chacun en l'identifiant bien. Bref, j'ai vite été perdue et noyée sous les informations, un peu comme un soldat brinquebalé à droite à gauche pendant la guerre... Et moi, je m'attendais à ce qu'on me tienne bien plus la main ^^!

Par contre, la touche de fantastique introduite à la fois par la figure de la Mort auprès de Lincoln et certains personnages à qui on a attribué des pouvoirs, était très finement faite. Cela a permis à l'auteur de rester au plus près de la véracité historique, ce que je salue. Il a d'ailleurs proposé une bibliographie historique sélective à la fin pour le lecteur curieux.

La plume de l'auteur, elle, est toujours aussi belle et il y a vraiment des pages où je me suis arrêtée un temps pour relire ce que je venais de lire tellement c'était beau ou cela avait de l'impact. Les quelques personnages dont j'ai réussi à mémoriser le parcours (pas si simple pour moi) ont connu un belle évolution toute en émotion et en force, surtout au vu de la violence des événements. L'auteur a vraiment axé joliment son écriture sur les liens de ceux-ci avec l'arrière et avec leur vie d'avant, les ancrant dans la réalité et nous faisant avoir de la peine pour eux. C'était émouvant de les suivre sur le front lors de batailles souvent inutiles.

Historiquement, j'ai retrouvé citées les grandes batailles et les hauts faits que je connaissais. J'ai aimé suivre l'évolution de la question noire dans toute sa complexité et assister au fameux assassinat que j'attendais. Les coupures de presses et autres télégrammes ont vraiment rendu cette écriture encore plus réaliste.

Je regrette ainsi d'autant plus d'avoir été hermétique à l'aventure qui avait vraiment quelque chose d'original, mais une "vraie narration" m'a par trop manqué ici. J'en suis la première désolée. Je ressors donc un peu déçue de cette lecture et j'espère vivement que ce ne sera pas le cas de la prochaine !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Je suis Fille de Rage est un roman chorale racontant la guerre de sécession États-uniennes. On y suit sur une période de quatre ans plusieurs personnages, fédérés comme unionistes, noirs ou blancs, civils ou militaires, hommes ou femmes, dirigeants ou piétailles. La narration est entrecoupée de documents d'époque, traduits par l'auteur.

Cette construction a ses avantages. Elle permet notamment d'avoir différents points de vue sur les évènements et de couvrir de larges pans de l'histoire. de plus, l'auteur maîtrise assez bien cette manière de faire et parvient à varier de manière assez efficace son style d'écriture en fonction du personnage qui parle.

Mais de ce choix découle aussi quelques inconvénients. Beaucoup de personnages sont mis en scène, sur un temps assez long. Cela ne m'a pas permis de m'attacher à eux, à deux trois exceptions près (notamment Sherman, que j'ai trouvé très touchant). J'ai parfois eu l'impression que le texte était une longue accumulation de compte-rendus de batailles, cliniques et froids, plutôt que des morceaux de vie vibrants de sang et de fureur. Avec de temps en temps des passages absurdes qui m'ont fait rire (comme les requêtes ubuesques du général McClellan ou le passage sur la compagnie perdue), mais qui n'ont peut être pas favorisés mon immersion.

[...]
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Voilà ma bête noire, LE livre que je redoutais depuis le moment où je l'ai vu dans les pré-sélectionnés. Alors, clairement, je n'étais pas franchement ravie de le voir parmi les finalistes et j'ai attendu le dernier moment pour le découvrir. Pas le choix, en tant que membre du jury, je me devais de le lire afin d'être totalement impartiale pour mon vote. Alors je l'admets, ce à quoi je m'attendais n'est finalement pas arrivé étant donné que j'ai lu ce livre en entier. Mais le fait qu'il se lise très rapidement a grandement joué. Ce récit chronologique de la guerre de Sécession s'attache à nous faire vivre ses grands moments dans des chapitres assez courts au travers de plusieurs personnages, dont un Abraham Lincoln hanté par la présence de la Mort dans son bureau. Et voilà, notre unique touche de fantastique du récit. Une touche qui n'est même pas majeure tant elle apparaît peu. Ce livre restera donc pour moi avant tout un roman historique. le travail de recherches sur cette guerre se ressent dans le récit et dans la plume de l'auteur et je dois avouer que cette dernière est même parvenue à m'embarquer pendant un moment. J'ai cru que j'allais finalement vraiment aimé ce livre. Mais c'est retombé comme un soufflé dans la deuxième moitié du roman où je me suis assez ennuyée malheureusement… Alors que la Mort apparaît tout de même plusieurs fois dans la première moitié, elle est pas mal reléguée au second plan ici, voire troisième… (tout comme Abraham Lincoln d'ailleurs dont les apparitions se font bien plus rares). J'y ai cru, je suis contente d'avoir laissé sa chance à ce roman et je salue le travail de l'auteur mais il faut l'avouer ce n'était pas pour moi. Ce n'est pas ce que je recherche pour un potentiel gagnant du PLIB, la part de fantastique étant bien trop peu présente. Alors si tu aimes les romans historiques mais n'ai pas vraiment attiré par les livres SFFF (tout le contraire de moi quoi), ce livre pourrait carrément te plaire! Ne fais pas attention à son classement en Littératures de l'Imaginaire, ce n'est absolument pas majeur dans le récit.
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Cinquième et derniers romans lu pour le Prix littéraire de l'imaginaire. J'avais découvert la plume de Jean-Laurent del Socorro avec Boudicca. Et j'avais eu un énorme coup de coeur pour ce roman. Une plume captivante qui plonge le lecteur dans le passé. Je m'attendais donc à retrouver ce petit quelque chose qui m'avait conquise dans le précédent roman lu. Et je reste cette fois septique de ma lecture. Entre le traitement de texte, le choix de nombreux protagonistes et le thème principal, je n'ai pas réussi à accrocher réellement.

Dans ce beau pavé, nous re-découvrons la guerre de Sécession. du point de vue de divers personnages. La mort apparaît à Lincoln et trace des traits blancs sur son tableau, à chaque perte dans les deux camps. Commence une guerre mentale et physique entre Nord et Sud des états-unies.

L'alternance de point de vues, les divers personnages bien trop nombreux, m'ont perdu lors de la lecture. J'étais réellement intriguée part cette guerre. le travail est là, tous les détails, la minutie des recherches rendent la lecture intéressante et permet d'en apprendre plus sur cette guerre qui n'est pas forcément détaillées lors de nos cours d'histoire en France. Mais malgré tout cela, je n'ai ressenti aucune émotion lors de la lecture. Aucune envie d'y retourner lors de mes pauses. J'aime prendre du plaisir en lisant hors la ce ne fus pas réellement le cas. Intéressant en termes d'histoire, mais loin d'être captivant.

L'émotion, voilà ce qui manque cruellement à ce roman. Des enchaînements de situation, de personnages, auquel on ne peut pas s'attacher suffisamment. L'écriture est froide, clinique. Il se passe telle chose, de ce côté cela et ainsi de suite sans réellement d'attache aux protagonistes. Et bien que le thème soit intéressant, la mise en pages de qualités, la lecture fus difficile. Je ressors donc déçu de cette lecture.
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Très sincèrement, ce livre n'aurait pas été finaliste, je ne l'aurais jamais lu. Pour moi, il est l'outsider, celui que je n'imaginais pas du tout trouvé parmi les cinq derniers. Que ce soit la couverture ou le résumé, ce roman ne correspond pas vraiment à mes lectures habituelles et c'est tout l'intérêt d'un prix comme le PLIB, sortir de sa zone de confort.

Ce que j'ai apprécié

* l'entremêlement remarquablement homogène et réussi de faits historiques et d'éléments fantastiques. Intéressant et pédagogique !
* La construction originale de ce roman. Ça change !
* le mystère qui entoure la Mort. Cette entité omniprésente et fascinante qui n'apparaît que devant Abraham Lincoln pour tenir son décompte macabre. Témoin silencieux et angoissant ses apparitions rythment le récit.

* Très belle plume avec un vrai don pour trouver les mots justes.

Ce que j'ai moins apprécié

* Ce n'est pas ma période historique préférée... je suis davantage adepte d'histoire antique et médiévale. Toutes les horreurs qui ont traversé l'histoire (guerres, tortures, esclavage...) sont des sujets avec lesquels j'ai du mal.
* Pour donner de la profondeur et du réalisme à son roman, l'auteur a créé de nombreux personnages, un peu trop pour moi. Cette galerie a cependant l'avantage de balayer toutes les couches de a société et d'apporter des points de vue variés.
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Après ma lecture en demi teinte de Royaume de vent et de colères qui manquait d'imaginaire selon moi, j'étais tout de même curieuse de lire Je suis fille de rage qui traite d'un moment de l'histoire américaine que j'ai pu beaucoup étudier en licence d'anglais et qui m'avait passionné : la guerre de sécession. Malheureusement, je crois que les livres de Jean-Laurent del Socorro ne sont tout simplement pas faits pour moi...

Résumer les 5 années qu'a duré cette guerre entre le nord et le sud des Etats Unis est un véritable challenge. Je suis fille de rage est terriblement ambitieux et je suis vraiment admirative de la façon dont l'auteur a réussi à rendre ce conflit aisé à lire et vraiment accessible. J'aurais adoré avoir ce livre sous la main lors de mes études !

Mais le fait est que j'ai lu ce livre pour mon loisir alors qu'il n'est pas vraiment divertissant... J'ai trouvé le récit très froid, on enchaîne les batailles et les événements de façon très neutre et lassante sans jamais ressentir aucune émotion pour les personnages.

J'ai d'ailleurs énormément eu de mal à tous les distinguer au début. J'étais vraiment perdue car entre deux lettres ou communiqués (traduits par l'auteur lui même, chapeau !) on passe d'un camp à un autre vraiment rapidement (les chapitres font généralement 2 ou 3 pages) et même s'il y a une petite phrase pour nous indiquer quel personnage on est censé suivre, j'aurais préféré qu'on nous mette directement le nom du personnage pour plus de clarté. Pour le coup j'ai trouvé Royaume de vent et de colères vraiment mieux construit. Chaque chapitre avait son style différent d'après le personnage que l'on suivait. Dans Je suis fille de rage il n'y a que Minuit qui bénéficie vraiment de cet exercice de style que j'avais beaucoup aimé dans le premier livre et c'est dommage.

Et ce livre est une nouvelle fois pas du tout assez ancré dans le genre de l'imaginaire pour moi. Les passages entre Abraham Lincoln et la Mort sont pourtant absolument géniaux !! Clairement, j'ai continué à lire ce livre pour ces quelques moments vraiment puissants et marquants ! J'aurais vraiment aimé que Jean-Laurent del Socorro aille plus loin dans l'imaginaire. Pour moi ce livre tient plus du thriller psychologique historique que du fantastique...

Encore une fois, écrire un livre sur la guerre de sécession est un exercice quasi impossible et Jean-Laurent del Socorro m'a bluffé de ce côté là. Les raisons pour lesquelles je n'ai pas apprécié ma lecture sont assez personnelles au final : quand il n'y a pas un minimum d'imaginaire moi ça m'ennuie et je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. C'est un très, très bon livre historique que je conseille vraiment à tous ceux qui sont en licence d'anglais par exemple, mais que j'ai difficilement su apprécier pour le loisir.
Lien : https://bookshowl.blogspot.c..
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