Les quatre saisons de l'été

C'est avec beaucoup d'entrain que j'ai commencé à lire ce roman car j'ai beaucoup aimé les autres livres de cet auteur.
Ici, j'ai été déçue. La plume reste belle mais on s'ennuie très vite.
Quatre histoires entremêlées mais il n'y a pas vraiment d'histoire.
Bon, j'essaierai encore de lire Grégoire Delacourt. On a le droit d'être moins bon (ou c'est peut-être juste moi qui n'ai pas accroché).

Unicité de lieu et de temps pour ces quatre récits entrecroisés : le 14 juillet 1999 sur la plage du Touquet.

Les quatre saisons de l'été sont les quatre saisons de l'amour. Et l'auteur a également choisi d'associer une fleur à chacune de ses saisons.
- Printemps - Pimprenelle (dans le langage des fleurs « tu es mon premier amour ») : premiers émois amoureux et premières déceptions
- Eté, - Eugénie Guinoisseau (dans le langage des fleurs « tu es mon amour pour toujours ») : c'est la trentaine, la maturité, l'heure des premiers bilans, le rêve se confronte à la réalité.
- Automne - Jacinthe (dans le langage des fleurs « voulez-vous jouer à l'amour avec une pointe d'érotisme ?") : c'est la cinquantaine, nouveau cap dans la vie d'un couple, quand la passion s'est muée en une paisible routine et qu'il faut faire renaître la flamme.
- Hiver - Rose (« je suis à vous pour toujours" dans le langage des fleurs) : c'est le crépuscule de la vie et de l'amour.

Le thème est plaisant, la trame intéressante, la plume est belle mais je n'ai aimé les deux premières parties du roman (Pimprenelle et Eugénie Guinoisseau).
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Un premier quart digeste et tendre qui se glisse en douceur sur les dernières candeurs de l'enfance, troublées déjà, par les premiers frissons du désir et les premiers vertiges de l'amour.
Le reste m'est apparu comme un fatras sentimental, plutôt quelconque.

Un roman assez poétique sur l'amour, à différents âges de la vie.

L'idée de condenser en un seul ouvrage plusieurs histoires comme autant de personnages et de nouvelles qui se croisent et s'entrecroisent est une bonne idée. J'aime le concept. Mais si deux nouvelles m'ont plu, et pour l'une vraiment émue, les deux autres ne m'ont pas accrochée voire même ennuyée.

En y réfléchissant, je crois que c'est le titre qui m'a attirée dans ce livre. J'ai lu il y a quelques temps La liste de mes envies sans en avoir gardé aucun souvenir, je n'en ai même pas parlé ici, c'est que sûrement ce roman ne m'a pas touchée, il a pourtant rencontré un vaste succès je crois. C'est rarement ce qui m'influence dans mes choix. 

Les Quatre saisons de l'été, je n'en avais jamais entendu parler, ça m'a tentée !

J'ai beaucoup aimé la forme, ces nouvelles qui n'en sont pas vraiment, ce roman qui n'en est pas vraiment non plus, des histoires en écho, des phrases que l'on retrouve, des phrases parfois banales "l'amour c'est quand on a les mains qui piquent, les yeux qui brûlent, quand on n'a plus faim !" prononcée par une très jeune fille qui attend ses premiers émois, et répétée plus tard par une femme qui cherche à renouer avec les siens, d'autres légères, "Ici, des femmes qui sortent des goûters au chocolat. Là, quelques séducteurs en chasse. On aurait dit un Caillebotte joyeux.", et des personnages qui se croisent sans parfois même se parler.


Ces histoires d'amour aux différentes saisons de la vie, toutes mises en scène le dernier 14 juillet du siècle dernier, sur la plage du Touquet ont été une jolie découverte. le langage des fleurs offre un parfum tantôt délicat, tantôt envoûtant voire écoeurant mais au final, le bouquet est harmonieux.

Un ensemble qui se lit avec facilité et une certaine tendresse à l'égard de quelques personnages. 

 
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Cet été là, sur la plage du Touquet quatre couples, à quatre âges de la vie . Grégoire Delacourt nous décrit leur destin amoureux . le livre est facile à lire mais on reste un epu sur sa faim en le refermant .

Quatre récits aux points de convergences multiples, avec à chaque fois le fil rouge du couple à travers les âges, et en toile de fond les plages du Touquet lors du dernier été du XXe siècle. Quelques répétitions qui alourdissent un peu la narration parfois mais l'ensemble est agréable à lire. Une belle fable d'été, en écho, où chacun peut se retrouver. Personnellement j'ai été touchée par la dernière, celle d'un couple arrivé au bout de la vie, au bout de son parcours unique.

Le nouveau Grégoire DELACOURT : un joli roman choral qui tombe à point nommé...en cette semaine de vacances passée en bord de mer.
14 juillet 1999, le Touquet, quatre histoires d'amour. Quatre couples, à l’âge des saisons de la vie : 15, 35, 55 et 75 ans. Ils sont les symboles de nos propres histoires d’amour, le désir adolescent, nos chagrins d'amour (qui comme le dit l'auteur sont aussi une forme d'amour!), puis l'usure ou la complicité liée au temps qui passe. La plume est légère comme l'été, le regard de l'auteur sur ses personnages est à la fois tendre et précis. Et malgré quelques facilités (les références aux fleurs notamment que je n'ai pas particulièrement appreciées) ou la fin un peu trop démonstrative on se laisse charmer par ces 150 pages.
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Après avoir dévoré déjà cinq de ses livres, je peux affirmer avec certitude ceci : quelle que soit les histoires, les personnages, la morale qu'on y trouve, la leçon qu'on en tire, les sourires ou la gorge nouée dont on est victime, l'écriture de l'auteur transforme le tout en magie littéraire. Il va toujours chercher au plus profond de l'être, il cherche à décortiquer les sentiments, les mènent à mal parfois, les analysent...et les poussent à se dévoiler. L'histoire est construite en quatre temps et raconte chacune l'histoire d'amour de quatre personnes. Chaque histoire est liée et reliée par le même fil conducteur. Et même si j'ai pensé au fond de moi « hum bon c'est un peu trop beau pour être vrai ou surréaliste » et que ce n'est pas le roman que j'ai préféré, il m'a quand même, je l'avoue, prise encore dans ses filets...