Les quatre saisons de l'été

Quatre histoires d'amour ayant en commun qu'elles se sont déroulé sur la plage du Touquet le 14 juillet 1999.

De bien belles histoires d'amour, surtout celle De Robert et Louise ainsi que celle de Pierre et Rose; cette dernière m'a d'ailleurs tiré quelques larmes.

Un roman tout gentil à lire qui m'a permis de découvrir, grâce à mon ami Youtube, la chanson Hors saison de Francis Cabrel et, grâce à mon ami Google, la plage du Touquet.

Les quatre saisons de l'été, ce sont 4 histoires qui se passent au Touquet, toutes les générations, 4 histoires d'amour réussi ou d'événement râté.
J'ai beaucoup aimé la délicatesse du style, le retour d'une histoire à l'autre (je pensais initialement que c'étaient des histoires discontinues, mais il y a un fil)... Et cette tendresse entre les couples, le fait que chacun n'attend pas forcément la même chose que l'autre, le fait de retrouver un amour perdu et les retrouvailles ne sont pas celles espérées. de tout cela il est question. Une belle découverte !

14 juillet 1999, plage du Touquet : les enfants s'amusent, les jeunes adultes s'apprivoisent, des couples se font et se défont.

Louis, 15 ans, vit son premier chagrin d'amour. Victoire, la fille dont il est follement amoureux, ne veut pas de lui.

Isabelle a 35 ans. Elle vient de se faire quitter par son mari. Elle n'a jamais oublié son premier amour, Jérôme, rencontré au Touquet lorsqu'elle était adolescente.

Monique, 55 ans, deviendra très bientôt Louise. Une autre femme, un nouveau départ.

👵Pierre & Rose fêtent leur 50 ans de mariage. Il s'aiment comme au premier jour et comptent bien finir leurs jours ensemble.

Je ne peux en dire davantage de peur d'en dire trop et de spoiler certains d'entre vous.
Les histoires citées dans ce roman sont belles mais assez banales. La plus touchante reste celle de Pierre & Rose. Ici, tout tourne autour de l'amour : dans les joies, comme dans les peines. Avis aux amateurs de polars (comme moi!), ce roman est très léger et peut se lire tranquillement au bord d'une piscine par exemple. Je n'ai pas ressenti d'émotion particulière lors de la lecture de ce roman.
« Les quatre saisons de l'été » ne me marquera pas plus que ça.

4 saisons et Cabrel et les fleurs.

"C'est le silence
Qui se remarque le plus"

"Une ville se fane
Dans les brouillards salés"

"La mer quand même
Dans ses rouleaux continue"

"Le vent transperce
Ces trop longues avenues"

Et toutes nos histoires d'amour (dont les 4 de Grégoire Delacourt) peuvent se noyer dans ces phrases comme dans le langage des fleurs, dixit Pimprenelle, Eugénie Guinoisseau, Jacinthe et Rose.

C'est tendre, c'est dur, c'est beau, c'est moche, c'est la vie, et "ça continue encore et encore". le style est là mais comme les fleurs, il est et il passe... vite.

Un même lieu : le Touquet (Pas-de-Calais).
Une même date : 14 juillet 1999.
Une même chanson : Hors saison de Francis Cabrel, le tube de cet été-là.
Une farandole d'amour, de fleurs et leur symbolique.
4 brefs tableaux : un pan de la vie amoureuse de quatre personnes :
- Primprenelle : la naissance d'amours adolescentes du narrateur et de Victoire au goût inachevé.
-Eugénie Guinoisseau : une narratrice, 35 ans (celle qui n'a pas de chance avec les hommes) se souvient de son premier amour Jérôme rencontré sur cette même plage. Elle erre seule quand soudain elle aperçoit un vieil homme inanimé. Un seul mot à la bouche : Rose. Elle lui porte secours et retrouve à l'hôpital : Jérôme. L'amour de jeunesse doit-il être consommé à nouveau ?
- Jacinthe : Monique, 55 ans, mariée mais la passion s'est envolée et elle ne se sent plus désirée. le temps d'un week-end, elle va redécouvrir la fièvre de l'amour.
- Rose : l'amour incommensurable que se portent Rose et Pierre. Ils ont connu la guerre, ils ont depuis toujours vécu ensemble, ont possédé une roseraie et ont décidé de leur projet de fin de vie. On va enfin connaître la vie de ce vieil homme retrouvé au bord de la plage n'ayant que le mot Rose à la bouche.
Ces personnes ne se connaissent pas mais se sont croisées furtivement lors de cet été-là...

Petit livre offert...mouais... L'auteur connu pour son livre La liste de mes envies ...mouais...
Cependant, dès le départ, la préface m'a emballée : l'auteur nous parle de son amour de jeunesse qui l'a recontacté. Que faire ? ... Ecrire un livre !
Jolie découverte sans prétention : de la simplicité, de la poésie. Ces petites histoires ont été plaisantes à lire. J'ai apprécié la partie nommée Jacinthe avec l'effet de surprise à la fin.

Quatre nouvelles, toutes situées sur la plage du Touquet le 14 juillet 1999 ; toutes mettant en scène des histoires d'amour pour quelques heures, un été ou une vie. Toutes complétées par un épilogue individuel. Les âges diffèrent, restent les émotions, les chansons et les fleurs au langage signifiant.

Pimprenelle (= "Tu es mon unique amour" dans le langage des fleurs) est le récit de l'amour adolescent de Louis, fou amoureux de Victoire qui ne voit en lui qu'un ami.
La justesse des sentiments, avec ce qu'ils peuvent avoir d'excessif et de destructeur. Parce qu'un amour adolescent est un amour qui marque le reste de la vie.
Mais n'est pas Colette qui veut. Pour moi l'histoire aurait dû s'arrêter avec l'été, ou aux 18 ans de Victoire. La fin et l'épilogue, trop explicatifs à mon goût, ajoutent un poids qui n'était pas nécessaire.

La narratrice d'Eugénie Guinoisseau (une espèce de rose) a 35 ans, mais c'est encore l'amour adolescent qui est au centre de cette nouvelle. L'amour laissé en suspens qui empêche d'avancer. 
J'ai trouvé cette deuxième nouvelle trop proche de la première, tant dans le fond que dans le vocabulaire employé. Bien qu'il y ait une multitude de thèmes à aborder sur les relations à la trentaine, elle m'a semblé servir d'excuse pour achever la dernière nouvelle. Je n'ai pas été convaincue.

Jacinthe met de nouveau en scène une narratrice, la cinquantaine cette fois-ci. Intéressantes interrogations sur l'évolution du couple et de la place de femme ayant perdu son attrait pour le mari, de mère plus vraiment indispensable à ses enfants. La ménopause, déjà, mais le désir et la beauté sont toujours là. Comment garder un frisson dans cet océan d'habitudes ? 
Monique - Louise s'offre un week-end à la mer en célibataire, pour retrouver ce qui anime une femme. Sans conteste la nouvelle que j'ai le plus aimée (bien que l'épilogue ajoute une nouvelle fois des détails dont on se serait passé).

Est-ce que Grégoire Delacourt pense que l'expérience de la guerre et la pudeur héritée du siècle dernier sont des conditions pour être amoureux, et surtout le rester ? Est-ce qu'un couple qui tient sur la durée est forcément fusionnel ?
Il y a de très jolis passages dans Rose, nouvelle sur les couples âgés. En revanche, je suis moins fan de l'emploi systématique du "nous", comme si le couple tuait les individualités (d'autant que cela alourdit considérablement le style) et de la solution choisie face à la sénescence, honnêtement, la noyade n'est pas la plus douce des morts, et prendre le risque de ne pas être retrouvés - et donc enterrés - ensemble me laisse perplexe même si elle s'entend.

Ce recueil ayant une unité de temps et de lieu, les personnages se croisent de manière très appuyée. Les descriptions sont parfois répétées pratiquement à l'identique (ah, le ballet des rosalies et des trottinettes sur la digue du Touquet ; et la jeune femme tellement pâle qu'on la croirait malade !). C'est dommage. Cela n'apporte rien, et l'auteur dévoile même la fin de la quatrième nouvelle dès la deuxième. 
Il aurait été plus délicat de laisser le lecteur imaginer ces rencontres fortuites entre personnes ne sachant rien de la vie des autres, comme dans la vie. 

C'est avec beaucoup d'entrain que j'ai commencé à lire ce roman car j'ai beaucoup aimé les autres livres de cet auteur.
Ici, j'ai été déçue. La plume reste belle mais on s'ennuie très vite.
Quatre histoires entremêlées mais il n'y a pas vraiment d'histoire.
Bon, j'essaierai encore de lire Grégoire Delacourt. On a le droit d'être moins bon (ou c'est peut-être juste moi qui n'ai pas accroché).

Dans ses Quatre saisons de l'été, Grégoire Delacourt nous parle des coeurs qui battent.
Qu'on ait 13, 35, 55 ou 75 ans.
Ah, l'amour !
Quatre histoires, un même été.
Seul Francis Cabrel semble Hors saison, avec sa chanson véritable fil rouge de ce roman.
Des amours qui naissent aux amours qui meurent.
Des premiers frissons, des premiers regards, des premières envies.
Des amours contrariées. Des sentiments qui s'échappent.
La vie qui joue des tours. Les séparations, volontaires ou subies.
Les rencontres ou les retrouvailles.
Quatre histoires, un même lieu, une même date.
Des coeurs qui battent à l'unisson.
Un feu d'artifice qui illumine des vies qui commencent ou se terminent.
Mais, n'est-on pas d'ailleurs un 14 juillet ?
C'est pour ça  qu'il a choisi cette date Mr Delacourt ?
Ah, j'allais oublier,  j'ai parlé d'une chanson, d'une date, mais il y a aussi des fleurs, plein de fleurs, avec de jolis noms, mais aussi avec des significations.
Attention quand vous en offrez, pensez-y à ce qu'elles disent ces fleurs...
Grégoire Delacourt raconte les doigts des mains qui s'enlassent,  les lèvres qui s'embrassent, les yeux qui pétillent. Il raconte les espoirs, les hasards, les sourires, les larmes.
Il va vous émouvoir.
Parce que dans ses couples, il y a un peu de nous tous, un peu de tous ceux qui aiment, ont aimé ou aimeront...
Alors, même si Grégoire n'a pas réussi à m'émouvoir tout au long de son roman, il m'a touché avec Rose et Pierre, parce que cette histoire est la plus belle et qu'on ne peut que souhaiter un tel amour à tout le monde.

Mièvre... Bien écrit, le langage de l'auteur, rythmé, entrainant, nous pousse à le suivre. Mais le fond est tellement “bâteau”, les blessures survolées, l'empathie n'est pas au rendez-vous. Toutefois, le concept est sympa, entremeller quatre histoires d'amour en un même temps et lieu, à quatre saisons de la vie... L'auteur reste excellent, mais le bouquin ne vaut pas spécialement le détour.

Après avoir dévoré déjà cinq de ses livres, je peux affirmer avec certitude ceci : quelle que soit les histoires, les personnages, la morale qu'on y trouve, la leçon qu'on en tire, les sourires ou la gorge nouée dont on est victime, l'écriture de l'auteur transforme le tout en magie littéraire. Il va toujours chercher au plus profond de l'être, il cherche à décortiquer les sentiments, les mènent à mal parfois, les analysent...et les poussent à se dévoiler. L'histoire est construite en quatre temps et raconte chacune l'histoire d'amour de quatre personnes. Chaque histoire est liée et reliée par le même fil conducteur. Et même si j'ai pensé au fond de moi « hum bon c'est un peu trop beau pour être vrai ou surréaliste » et que ce n'est pas le roman que j'ai préféré, il m'a quand même, je l'avoue, prise encore dans ses filets...