Ce roman propose quatre histoires qui s'entrecroisent le temps du 14 juillet 1999 sur les plages du Touquet, sur un air de Francis Cabrel. Quatre histoires où l'amour se conjugue à tous les âges : les balbutiements avec Louis et Victoire, l'absence d'amour avec Isabelle, le retour de flamme avec Monique, la tendresse des vieux jours avec Rose et Pierre. Les histoires d'amour doivent-elles toutes mal finir ?
J'ai passé un bon moment avec ce roman que, par coïncidence, j'ai justement lu en bonne partie un 14 juillet. J'étais donc dans l'ambiance, prête à suivre ces histoires d'amour sous un soleil brûlant. On retrouve la « touche Delacourt » avec ces décors du Nord de la France, cet amer qui se mêle toujours à la douceur. Mais aussi de la tendresse et de l'espoir.
J'ai particulièrement apprécié les deux dernières histoires, les plus belles et les plus abouties à mon goût. J'ai bien aimé que les histoires se croisent, même si j'ai trouvé que cela manquait un peu de naturel. Néanmoins j'ai passé un bon moment, et il m'a semblé que c'était un bon roman d'été, un roman d'amour à l'eau de mer qui pique un peu les yeux et le coeur.
En raison du format court des histoires, je n'ai pas eu le temps de m'attacher à chacun des personnages. J'ai néanmoins été touchée par Monique, la cinquantenaire qui refuse de renoncer à se sentir vivante et qui rêve de passion brûlante.
Les qualités littéraires de
Grégoire Delacourt ne sont plus à démontrer. J'apprécie sa manière d'écrire depuis le début. Ici, j'ai néanmoins trouvé le style un peu trop travaillé, un peu trop « réfléchi », j'ai la sensation qu'il a perdu un peu en naturel.
Ainsi, c'est un roman de saison, un roman qui conjugue l'amour à tous les temps, pour le meilleur et pour le pire. Malgré un style qui manque un peu de naturel, et des personnages desquels je suis, pour la plupart, restée à distance, j'ai apprécié ma lecture, particulièrement les deux dernières histoires. Un bon moment à passer sur les plages du Touquet.
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