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3,83

sur 517 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Ce roman m'a scandalisé par la banalité du mal révélée au fil de ses chapitres et par l'indulgente complicité de son auteur vis à vis de diverses formes de harcèlement et de terrorisme.

Révolte devant le spectacle de ce père de famille qui harcèle son fils autiste, âgé de 13 ans, et le contraint à incendier un batiment public.
Verra-t-on ensuite ce père guider son fils pour cambrioler une banque, assassiner un voisin ou violer une voisine ?
Et le roman inflige à ce criminel une simple contravention … d'un montant inférieur à un banal excès de vitesse.

Révolte devant le comportement des frères Zeroual qui harcèlent leur soeur Djamilla, 15 ans, lui interdisent d'aller à la piscine, la couvrent d'un hijab, et véhiculent une propagande victimaire inspirée d'un islamisme radical.

Révolte devant la phrase « jeudi matin, Bakki est devenu fou » alors qu'en réalité « jeudi matin, Bakki est devenu un délinquant » en voie de devenir criminel quelque pages plus loin.

Révolte devant les agressions dont est victime Geoffroy, un enfant « différent », victime impuissante et désarmée de voyous, dont aucun ne subit les foudres des tribunaux.

Révolte devant l'incendie volontaire dont est victime Hagop, dont la famille a fuit l'Arménie un siècle auparavant ; révolte de lire le journal local titrer « incendie accidentel » sans procéder à la moindre enquête.

Révolte de constater que Djamilla et Geoffroy, sont contraints, pour simplement survivre, de se confiner dans un refuge éloigné de leurs familles puisque le terrain est déserté par les pouvoirs publics et immédiatement colonisé par les barbares.

Révolte de constater que ces délits restent tous impunis … comme celui de Sarah Halimi dont son auteur est blanchi au bénéfice de la « folie ».

Cet ouvrage fait penser à « Orange mécanique » en rappellant « la banalité du mal » observée par Hannah Arendt dans son ouvrage « Eichmann à Jérusalem » et laisse redouter que les médiocres Delattre et Zeroual soient aspirées dans une spirale de violence qui leur fasse commettre attentats et féminicides en toute impunité.

Je ne recommande donc pas la lecture de ce livre.
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#RentréeLittéraire11
Je n'étais sortie que partiellement convaincue d'un des précédents romans de l'auteur (On ne voyait que le bonheur) et, malheureusement, je viens de terminer "Un jour viendra couleur d'orange" avec le constat que les romans de Grégoire Delacourt ne me sont, sans doute, pas destinés.
Je ne suis absolument pas rentrée dans l'histoire: entre le père dont je ne comprends pas le combat et qui, comble de l'ironie, me pousserait presque à devenir violente afin de lui filer deux paires de baffes suite à son comportement, la mère qui se voit octroyer le rôle de sainte tant dans sa vie professionnelle que personnelle, les frères radicalisés de Djamila et Geoffroy, 13 ans, l'adolescent différent qui vit sa vie selon le prisme des couleurs... pour moi, trop is te veel! :-)
J'ai ressenti ce livre telle une caricature mal ficelée et n'ai finalement éprouvé aucun plaisir de lecture - même les leçons théoriques de Geoffroy m'ont parues poussées à l'extrême, une manière artificielle d'étaler son savoir.
Bref, ne comptez plus sur moi pour lire Grégoire Delacourt.
Lien : https://letempslibredenath.w..
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