Les relations humaines, comme nos existences, ont tendance à s’embarrasser du superflu. Les cartes de Saint-Valentin, les gestes romantiques, les rendez-vous, les termes affectueux grotesques. Mais si on supprime tout ça ? Il y a une sorte de pureté dans une relation débarrassée des conventions, un sentiment de simplicité et de liberté.
Ce n'est pas simplement le fait de perdre Edward, c'est l'aspect presque clinique de cette séparation. Une semaine plus tôt, j'incarnais pour lui la femme parfaite, et désormais, c'est terminé.
Elle m’a été recommandée par la police, c’est donc qu’elle connaît son métier, mais en toute franchise, j’aimerais mieux qu’ils arrêtent les salopards, au lieu de distribuer des cartes de visite de psy.
Il y a une sorte de pureté dans une relation débarrassée des conventions, un sentiment de simplicité et de liberté.
Ce qu'il y a d'étrange avec le chagrin, c'est cette façon qu'il a de vous sauter dessus au moment où vous vous y attendez le moins.
Chaque chose a une place définie et celles qui n’en trouvent pas sont certainement superflues et méritent donc d’être jetées.
J'ai pour règle de ne regarder qu'une seule chose quand je vais dans un musée, dit-il alors que nous rebroussons chemin. Sinon, on n'apprécie pas ce qu'on voit.
On dit à propos de l'alcoolisme que vient un moment où vous finissez par touché le fond. Personne ne peut vous dire quand il est temps d'arrêter, personne ne peut vous convaincre. Vous devez atteindre ce cul-de-sac par vous-même, en prendre conscience, et alors, alors seulement, vous avez une chance de pouvoir faire demi-tour.
Me voilà revenue au point de départ. Enceinte et sans homme. Mia ne fait pas remarquer : "Je te l'avais bien dit". Mais je sais qu'elle le pense.
Et j'applaudis moi aussi, plus fort que tout le monde, car cet homme, là-haut sur l'estrade, mon amant, se fiche pas mal qu'on se moque de lui.