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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Sur les terres arides et incultivables de l'Utah, Wyatt et Lucy, jumeaux fusionnels tout juste sortis de l'adolescence, tentent de s'en sortir seuls depuis la mort de leur père. Tué. D'un coup de fusil. Par Lucy…

Quand « la fille », une gamine qui n'en est plus une débarque et abat froidement six de leurs bêtes, Wyatt sent le drame et la faillite arriver, et n'a d'autre choix que de se lancer à sa poursuite pour récupérer son préjudice. de son départ à son retour, Wyatt ne rencontrera que le désert, les gangs, la drogue, la soif, la violence. Et le sang, celui qui coule, celui qui nourrit, celui qui est transmis.

Attendu avec impatience en raison des avis flatteurs lus pendant l'été, À sang perdu de Rae DelBianco traduit par Théophile Sersiron m'a finalement laissé sur une impression mitigée… Pourtant j'étais le bon client pour ce roman bien noir où la violence, physique et morale est omniprésente, conditionnant sous des angles différents les vies de Wyatt et de « la fille ». Mais aussi pour ces approches nature writing du désert ou des forêts de l'Utah. Et également pour ces portraits d'écorchés vifs confrontés au deal binaire de tuer ou d'être tués. Sans oublier cette atmosphère brûlante et étouffante que l'environnement désertique fait régner tout au long du livre.

Mais une certaine confusion dans l'écriture m'a malheureusement et souvent perdu, mélangeant dans un même paragraphe des phrases profondes à d'autres particulièrement torturées ; déversant une profusion d'adjectifs là où j'aurais aimé davantage de simplicité ; revenant trop souvent à l'étude psychologique et familiale de ces jumeaux, avec un désagréable sentiment de redites… Bref, un thème mais pas forcément un style pour moi, puisque l'auteure est une des plumes US contemporaines les plus prometteuses. Je réessaierai donc pour son prochain livre.
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Pour être tout à fait honnête avec vous, lors de la dernière Masse Critique Babelio, j'avais sélectionné ce titre pour sa couverture. Sublime. Ensuite seulement, j'ai lu la 4ème de couverture puis pris connaissance de la mini bio de l'auteure. Rae DelBianco, avec son visage d'ange à la Manon des sources m'a intrigué. Comment une jeune femme à l'air aussi candide allait-elle pouvoir me transporter dans un western noir et violent ?
Wyatt vit dans une ferme reculée de l'Utah avec sa soeur jumelle Lucy. Cinq ans plus tôt, Lucy a tué leur père. Accident de chasse en forêt. Depuis ce jour, Lucy est brisée. Wyatt la protège farouchement. Ils se taisent mais n'oublient rien. C'est leur secret. Leur priorité : maintenir le ranch à flots.
Ils y parviennent tant bien que mal jusqu'au où une jeune sauvageonne débarque sur leurs terres et décime plusieurs bêtes à coups de fusil. Wyatt est sonné mais furieux. La mort de ses bêtes représente le déclin de son exploitation. Il se met en tête de poursuivre « la fille » pour récupérer son dû. Commence alors une poursuite sanglante à travers un Utah désertique et hostile.
Même si j'ai trouvé la plume de l'auteure extrêmement belle, j'ai eu beaucoup de mal à terminer ma lecture. Beaucoup de redites, d'invraisemblances dans ce récit. J'ai tout de même voulu aller jusqu'à la fin… et que dire ? pas de surprise. Une fin qui coule de source. La boucle est bouclée, point. Je reste perplexe…
Ce 1er roman n'aura pas fait mouche dans mon coeur de lectrice ; je vous laisse le découvrir et vous faire votre propre avis.
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Il faut dire que la couverture ne pouvait pas me rater, bisonophile en puissance tolérante sur les autres bêtes à cornes... il faut dire aussi que le titre claquait au vent, que le nom de l'auteur était euphonique, que le Seuil est l'éditeur de Sabato. Il y avait marqué Cormac McCarthy en petit, comme pour souligner quelque chose de maudit.
Derrière, les mots de la promotion indiquaient un western électrique et ultra-violent, la bio de l'écrivain, plaquée à côté de la photo d'une blonde au regard hanté, échappée d'American Horror Story, annonçait que Rae DelBianco avait abandonné l'élevage de bovins pour s'enfermer avec sa grand-mère de 88 ans afin d'écrire, enfin, vous voyez, le paquet Violente Rurale Amérique fascinante, offre à tes anciens dieux européens fatigués une nouvelle voix à dévorer...
Mais la promesse du moteur tonitruant n'a pas pu tenir la route et, à mi-chemin, je lâchai le morceau, bolide en panne.
Un morceau sanglant, poussiéreux et terreux, poisseux et brutal dès la scène d'entrée où le troupeau de Wyatt est décimé (du nom exact, puisqu'une bonne dizaine de têtes tombent dans la nuit, sous les balles d'un ennemi invisible). Celui-ci, vivant seul avec sa jumelle après des circonstances tragiques qui nous seront révélées au compte-goutte, part en chasse contre son agresseur à travers un Utah désertique et halluciné, pour tenter quelque chose plutôt que l'impuissance de devoir quitter les terres familiales à la suite d'un massacre qui les laisse, lui et sa soeur, exsangues à tout point de vue.
Mais si tout le détail de la chair coulante, suppurante, maculée, noircie, ensablée nous est déployé le long de laborieuses descriptions souvent confuses, il me semble que le couteau peine à passer sous le cartilage. On sent Rae DelBianco obstinée (en survol, lisant à partir de la page 140 une poignée de pages toutes les 20 pages jusqu'au final, pour comprendre sa construction et son choix romanesque), acharnée même à tourner autour de la plaie, de la mise à mort, de la survie en de sinistres conditions physiques, jusqu'au bout de l'épopée, essouflée à tirer sur tout ce qui bouge et faire souffrir convenablement ses tristes sires, mais de sa fosse sceptique, de son ventre pourri à elle, rien, je n'ai pas trouvé un seul son vibrant dans ce fracas, un son qui ne soit déjà désossé, à qui on aurait donné une chance de vivre. Les descriptions même, morceaux de phrases apposées avec des "et, ..., et...." à n'en plus finir, ne trouvent que de brefs envols aussitôt retombés, et l'effet viscéral ne fonctionne pas, les entrailles étant déjà sèches, à peine sorties. Bien sûr que la comparaison à McCarthy s'imposait, mais certes pas dans le sens de l'éloge. Plutôt dans le sens d'une cible qu'on a raté, à trop vouloir mimer un enfer qui ne peut pas simplement se travailler : le rythme, la musique de la phrase, surtout si tu dois filer à 180 km/h dans un pickup, ou encastrer ta moto dans un poney sauvage, la beauté d'une vision même - surtout - de violence infinie, c'est cette grâce injuste dont tu es dotée ou non et qui me semble, à moins que cela ne soit un problème de traduction (je ne suis pas compétente pour en juger), absente de ces pages. Décidément, je peine à trouver le livre total que j'affectionne particulièrement, dans cette rentrée littéraire : fond, forme, surprise et insolence.
Sans passion mais sans rejet, mais n'ayant pas le coeur d'y passer plusieurs heures encore, je rends À sang perdu à son destin, ne lui souhaite pas de mal mais ne peux rien pour lui.
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On est aux États-Unis, dans l'Utah, dans un ranch occupé par des jumeaux âgés de vingt-trois ans. Une soeur, Lucy, devenue foldingue et Wyatt, un frère, borgne. Ils essayent d'élever quelques têtes de bétail etne roulent pas sur l'or car l'Utah, c'est du désert, le Grand Lac Salé et Salt Lake City bâtie sur ses rives.
Nos jumeaux, donc, sont pauvres. Et Lucy n'est pas tellement productive depuis qu'elle a une araignée au plafond (c'est comme cela que je l'ai compris), c'est à dire, depuis qu'elle a abattu leur père au cours d'un accident de chasse.
La faillite les guette même le jour où une furie, nommée seulement "la fille" tout au long du roman, leur abat une grande partie de leur troupeau à l'arme automatique. Wyatt réussit à la capturer mais elle s'évade bien vite. Il lui faut alors absolument la poursuivre afin qu'elle leur rembourse ce qu'elle leur a détruit. Lui qui ne sort presque jamais des limites de son ranch, qui ne se mêle pas aux autres, qui n'a jamais dénoncé sa soeur aux autorités pour lesquelles leur père est toujours en vie, en poursuivant "la fille", va devoir faire face à l'ultra-violence des cartels de narcotrafiquants qui infestent l'Ouest sauvage des États-Unis.

Ce premier roman mêle scènes d'extrême violence, longues plages paisibles de nature writing (traversée du désert), et souvenirs d'adolescence des jumeaux avec leur père.
Malheureusement, beaucoup trop de choses font que je n'ai finalement pas accroché à ce roman.
Je vais déjà citer en tête de liste le style de l'auteur. En voulant poser une ambiance poisseuse, pleine de désespoir, elle accumule les phrases compliquées ne voulant au final rien dire, surtout quand elle se penche sur le cas de Lucy. Bref, à moins qu'il n'y ait eu une mauvaise traduction en français, je n'ai pas du tout été sensible à la poésie de Rae DelBianco, trop étrange pour moi.
Ensuite, si je continue ma liste de tout ce qui ne m'a pas plu, je pourrais y ajouter les personnages principaux (les jumeaux Wyatt et Lucy, et "la fille") qui ne m'ont pas paru sympathiques, certaines actions incompréhensibles des personnages (pourquoi, lors de la scène de fusillade dans le désert, "la fille" fuit puis revient se jeter au coeur de la bataille ?), les scènes inutiles centrées sur Lucy seule dans le ranch, les scènes finalement inutiles de souvenirs de l'éducation des jumeaux par leur père (je pensais qu'elles allaient expliquer le meurtre du père), la cruauté envers les animaux, et, enfin, la fin très décevante (tout ça pour ça !). Ouf !

Je n'en remercie pas moins Babelio pour m'avoir sélectionné lors de sa Masse Critique d'octobre et l'éditeur Points de m'avoir envoyé la version poche d'"À sang perdu".
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J'ai pris ma claque. J'ai mis du temps à en venir à bout parce que le rythme peut paraître très lent même dans les moments d'actions qui se déroulent en une fraction de seconde. J'ai pris ma claque parce que je pense que cette histoire est venue se greffer à des choses que j'avais besoin de lire en ce moment.

De liens. de sang. D'abandon. Des animaux, de la violence, de personnes qui se laissent apprivoiser et qui vrillent en un claquement de doigts, des images de cartels et de traversées du désert façon Breaking Bad.

Si j'ai aimé ce livre ? Putain que oui minou.

Auréolé par Philippe Meyer qui scande à qui veut bien le lire qu'on tient une nouvelle Cormac McCarthy, je dirai pas que c'est faux, j'me suis tant paumé dans la poésie contemplative que par moments je me réveillais d'avoir lu 6 pages avec l'impression d'avoir été absorbé dans une faille temporelle sans rien en ramener du tout. Comme dans Méridien de Sang quoi. Qu'on se rassure, à la relecture, la claque on la prend.

Les premiers romans peuvent surprendre, certains ont de gros défauts de premiers romans, d'autres vous prennent aux tripes avec l'envie de gueuler sur tous les toits que vous venez de vous faire un deuxième trou du cul.

À Sang perdu c'est aussi cinglé que sobre. C'est violent-sourd, c'est la vengeance qui prend plus que son temps et les envies de se réfugier contre un flanc de bête pendant que le monde continue de s'enfiler tout autour.

Lucy et Wyatt se retrouvent orphelins le jour où Lucy tue le père avec un fusil. 5 ans plus tard, ils continuent de vivre sur cette Terre qui les a vu naître ayant enterré le paternel sans jamais en avoir rien dit. (Oui minou, tu peux vivre dans l'Utah sans que personne en ait rien à foutre de ta pomme, ça a ses côtés pratique en cas de parricide). Une nuit le bétail qui permet aux frangins de gagner leur vie se fait dégommer par une gosse sortie tout droit du film Logan (le film avec Wolverine dans lequel il est tout vieux et tout là tu vois ?). Une gosse moitié mexicaine moitié cartel-furiosa. T'y crois pas au début au personnage mais en vrai t'es tellement content qu'elle soit là.

Après l'avoir poursuivi pour la buter, Wyatt qui ne veut pas avoir du sang de gosse sur les mains demande à "la fille" un moyen de récupérer l'argent qui permettrait de compenser la perte des bovins.

Et à partir de là l'histoire commence. Entrecoupée de scènes où t'en apprends plus sur la relation Wyatt/Lucy/Papa-mâchoire-de-lapin.

Je sais que je suis pas objectif quand il s'agit de littérature américaine, donc t'en fais ce que tu veux. Moi je dis que ce serait débile de passer à côté de ce bouquin grâce auquel tu passes un moment destructeur/réparateur/claque-dans-ta-gueule.


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Rae DelBianco est une auteure américaine. Grandie en Pennsylvanie, à l'âge de 14 ans, elle s'est lancée dans l'élevage de bétail, puis après avoir obtenu son diplôme à l'université Duke en 2014, elle a suivi des cours d'écriture à Londres. Elle s'est ensuite installée dans le New Jersey avec sa grand-mère de 88 ans pour pouvoir écrire. A sang perdu, son premier roman, vient de paraître.
En Utah. Depuis que leur père est mort, Wyatt Smith et sa soeur jumelle Lucy, vivent seuls et difficilement sur le ranch familial qui périclite. Un jour, leur petit troupeau de bétail est en partie salement décimé par une gamine armée jusqu'aux dents. Pour Wyatt la situation est claire, soit il se fait rembourser ses bêtes mortes par la fille, soit il sera contraint d'abandonner son ranch et la terre où sa famille a toujours vécu. Il se lance donc à la poursuite de l'inconnue…
Les grandes lignes de l'intrigue vont enchainer des rencontres tumultueuses (euphémisme !) placées sous le signe de la drogue, une bande de bikers ravagés et un repère de fabricants se préparant à livrer leur came à un cartel aboutissant à un carnage, Wyatt et la gamine (on ne saura jamais son nom) ne devant leur survie qu'à une fuite éperdue dans le désert où là, ils devront affronter la soif et les coyotes ! Pfffff….
J'irai directement au seul défaut de ce roman, son manque de crédibilité dans certaines situations. Voilà, c'est dit, donc inutile de me le faire remarquer et passons à la suite, car ce bouquin est riche en qualités et au global, très satisfaisant.
Il est évident aussi que le roman ne s'adresse qu'aux lecteurs avides d'histoires musclées et le résumé ci-avant peut vous paraître du domaine du déjà lu. Ce n'est pas entièrement faux. Donc, ceux qui aiment que ça barde, que ça pétarade dans tous les sens et que le sang gicle ou que les héros du livre soient à l'article de la mort mais s'en sortent in fine, toux ceux-là vont se régaler. Certaines scènes sont d'une violence féroce avec des images saisissantes mais… et c'est là qu'on aborde la principale qualité du livre, il est très bien écrit. Ces scènes d'actions mêlent excès (le chapitre 9 « Fuyons » pousse le bouchon un peu trop loin), esthétisme et cinématographie, on pense à Sam Peckinpah parfois (en plus sanglant peut-être !?).
La construction narrative alterne le présent (Wyatt et la gamine) et le passé (l'éducation des jumeaux reçue par leur père). Un présent fait de violence physique et bestiale immédiate et un passé s'apparentant au récit initiatique avec une violence plus diffuse, où l'on apprend que pour vivre il faut savoir tuer sa nourriture ; passé qui de plus recèle un lourd secret…). Un roman sur le destin et où l'épreuve physique endurée par Wyatt s'avèrera un parcours initiatique doublé d'une libération d'un fait refoulé.
L'écriture de Rae DelBianco est flamboyante (surtout dans la première moitié du roman), chiadée et très détaillée tout en ne manquant pas d'élégance (« La lumière qui filtrait par la porte ouverte glissait sur les peaux cristallisées de sel dans un reflet frissonnant… »).
Conclusion : un livre qui n'est pas pour les âmes sensibles, avec aussi des défauts, mais pour un premier roman et quand on écrit ainsi, plein d'espérances pour le futur… ?
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Haletant ! C'est le mot qui rythme cette lecture. Mais pas passionnant selon moi pour de multiples raisons. D'abord parce qu'il y a trop de description et que je n'aime pas ça. Ensuite parce que l'histoire, sombre, proche du drame ne prend pas la tournure que j'aurais souhaité. Et enfin parce que justement là où il naissait à mon avis de la passion. Il n'aboutit rien ! Et c'est mon point de non retour : la conclusion de cette course poursuite n'a pas plus emballé !
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Il y a parfois des livres dont on attend énormément et dont la déception est donc d'autant plus grande. Ce fût le cas avec À sang perdu.

J'attendais ce livre depuis longtemps, je l'avais même acheté en VO mais je n'avais pas eu le temps de le lire, je pense que je le relirai un jour en langue originale car en toute sincérité je ne sais pas si la déception vient de mes trop grandes attentes ou du fait que ce n'était pas le bon livre au bon moment.

En effet j'ai lu énormément de romans américains et je suis dans une période où j'ai besoin de changer d'horizons littéraires pour éviter l'overdose d'un seul genre littéraire, pour éviter de comparer chaque livre lu à un autre. À sang perdu est indéniablement un premier roman de qualité mais tout au long de ma lecture il a souffert de nombreuses comparaisons, j'avais l'impression d'avoir déjà lu ce type d'histoire avec une écriture plus captivante, une intrigue plus fascinante.

De surcroit j'ai trouvé que le rythme du livre était beaucoup trop lent et descriptif. J'aime lorsqu'un auteur décrit des paysages, nous immerge dans un lieu, nous imprègne d'une atmosphère mais ici j'avais l'impression que Rae DelBianco décrivait les moindres faits et gestes des protagonistes et cela ralentissait énormément ma lecture.

Ensuite je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, j'ai eu encore une fois la sensation d'avoir déjà croisé la route de tels protagonistes et j'ai même trouvé que certains de leurs choix n'étaient pas vraisemblables, de même que le récit ne me semblait pas complètement réaliste.

En définitive, je pense que je n'ai pas lu ce livre au bon moment, il faudra que je lui redonne sa chance dans quelques temps mais en attendant ce fût une déception.
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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Le héros part à travers les Etats-Unis à la poursuite d'une jeune fille pour récupérer 4600 dollars. Ce road-movie nous embarque dans un monde où le désert, la drogue et la violence font la loi. Lucy, la soeur jumelle du héros, contrebalance cette ultra-violence par sa présence un peu éthérée, un peu irréelle. Existe-t-elle vraiment ? Puisqu'en face, il y a « la fille », toute jeune mais très présente, née au coeur des cartels où elle a appris à tuer. Wyatt va-t-il réussir à revenir vivant de ce voyage au bout de l'enfer ?
La violence est partout dans cette histoire, et trop présente à mon goût. Je n'ai pas réussi à rentrer dans ce roman. Dommage.
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