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EAN : 9782950042767
241 pages
Editions Les Grands Ormes (11/12/2008)
2.62/5   4 notes
Résumé :
Dans une combe reculée au fond des montagnes et des forêts, se cachent trois vieilles maisons, témoins du siècle passé.
Dans l'une vit un paysan à la retraite. La seconde abrite un bûcheron du même âge, personnage haut en couleurs qui, à l'entendre, terrasse les sangliers à mains nues, et cueille des morilles si grosses qu'il est obligé de les couper à la tronçonneuse... Les deux voisins sont unis par une complicité aussi vieille qu'eux, et ils s'entraident d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Barthélemy et Ferdinand sont deux "vieux de la vieille" qui voient s'installer dans leur montagne un couple de Marseillais venus retaper la bicoque voisine de la leur.
Il en découle un livre aux développements prévisibles mais agréables, agrémenté de bons sentiments, d'humour et d'un solide terreau jurassien.
Cet ouvrage est édité par une petite maison de Morez à un prix aussi dissuasif que sa couverture est abominable.
L'écriture de l'auteur est dynamique, aérée et agréable. de là à le placer "sans conteste parmi les meilleurs romanciers de sa génération", il n'y a qu'un pas que la quatrième de couverture d'une maison d'édition un poil chauvine franchit allègrement pour dépeindre ce roman d'un conteur talentueux au charme régional.
Visitez le Jura, ses lacs, ses cascades, ses crêts, et Baume les Messieurs (la grotte et l'abbaye), allez dans deux restaurants dont je vous donnerais les adresses, lisez le roman. Vous ne serez pas loin du paradis. Mais de là à placer Christian Delval parmi les meilleurs écrivains de sa génération, il y a un pas que mes chaussures en gore tex ne sauraient franchir.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il est insupportable au Ferdinand qu'on puisse émettre le moindre doute sur sa parole. Une fois déjà l'Italien s'est fâché avec son vieux complice qui n'avait pourtant fait qu'une toute petite moue incrédule en écoutant l'histoire d'un chien et d'un renard qui s'étaient tellement battus qu'ils avaient fini par se dévorer mutuellement , tant et si bien que le Ferdinand n'avait retrouvé que les deux queues...
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Porco cane ! Dézà que zé n'aime pas les étrangers qui ne sont pas du pays !... Si en plous ils sont voleurs alosr là ça me fait bouillir le sang !... Nom de dio !...
Le fusil se fait de plus en plus menaçant.
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