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sur 512 notes
4ème de couverture 📖 : Quelque part en Afrique, la mort rôde...

2010 : Dans un terrain vague de Nairobi, un gamin à vélo s'amuse à rouler dans une grande flaque sur le sable ocre. du sang humain, répandu en forme de croix. Sans le savoir, le garçon vient de détruire une scène de crime, la première d'une longue série.
2012, à Nairobi. Une femme albinos est décapitée à la machette en pleine rue. le tueur a emporté la tête, un bras aussi. Elle a été massacrée, comme beaucoup de ses semblables, parce que ses organes et son corps valent une vraie fortune sur le marché des talismans.
Appelée en renfort par le chef de la police kenyane, Hanah Baxter, profileuse de renom, va s'emparer des deux enquêtes. Hanah connaît bien le Kenya, ce pays où l'envers du décor est violent, brûlant, déchiré entre ultra modernité et superstitions. Mais elle ne s'attend pas à ce qu'elle va découvrir ici. Les croix de sang et les massacres d'albinos vont l'emmener très loin dans les profondeurs du mal.

Ce que j'en ai pensé :

Peu coutumière de lire des livres dont l'histoire se déroule en Afrique, je me suis lancée.

L'aspect profilage (Hanah Baxter) a ajouté à cette envie.

Arrivée des États Unis afin d'aider la Police Kényane à résoudre des meurtres en série hors du commun, Hanah a une expertise toute particulière qu'elle met à leur service.

Une équipe de flics sympa (hormis 1 😁) qui mène l'enquête... Ajouté à cela un odieux trafic d'albinos dont les "vertus" seraient prisées ... Barbarie, tueur en série, trafics en tout genre ont été un savoureux mélange.

J'ai particulièrement apprécié le fait que, contrairement à beaucoup d'autres auteurs, le personnage principal n'est pas un flic queutard ou une fliquette "facile" mais au contraire une profileuse dont les orientations sexuelles sont différentes.

Pour résumer, je trouve que Sonja Delzongle Perso a une écriture aboutie, mature, une plume digne des plus grands noms.

NB : j'ai eu un questionnement durant toute ma lecture : est-ce que ce trafic existe réellement !????
Réponse : malheureusement oui ... Voire pire encore ....
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Cap sur l'Afrique. Où il est question des persécutions subies par les Albinos au Kenya et sur des croyances ancestrales ancrées sur le continent africain. Et de l'argent sale qui en découle....

En résumé : 2010. Dans un terrain vague de Nairobi, un gamin à vélo s'amuse à rouler dans une grande flaque sur le sable ocre. du sang humain, répandu en forme de croix. Sans le savoir, le garçon vient de détruire une scène de crime, la première d'une longue série.
2012, à Nairobi. Une femme albinos est décapitée à la machette en pleine rue. le tueur a emporté la tête, un bras aussi. Elle a été massacrée, comme beaucoup de ses semblables, parce que ses organes et son corps valent une vraie fortune sur le marché des talismans.
Appelée en renfort par le chef de la police kenyane, Hanah Baxter, profileuse de renom, va s'emparer des deux enquêtes.
Hanah connaît bien le Kenya, ce pays où l'envers du décor est violent, brûlant, déchiré entre ultramodernité et superstitions.
Mais elle ne s'attend pas à ce qu'elle va découvrir ici. Les croix de sang et les massacres d'albinos vont l'emmener très loin dans les profondeurs du mal.

Voilà, le résumé a l'odeur alléchante du bon thriller, mais en fait j'ai été affreusement déçue !

Vraiment le sujet m'emballait, passionnant car peu médiatisé en France. Effroyable et révoltant.

Dans de nombreux pays d'Afrique, dont le Kenya, l'albinos est considéré comme un être aux pouvoirs surnaturels ou, parfois, comme une créature maléfique. Les sorciers diffusaient ces croyances auprès de la population en promettant longue vie, richesse et pouvoir à qui consommerait des poudres et des substrats obtenus à partir des membres, des organes ou des cheveux d'albinos, qui se vendaient à prix d'or. Face à ce marché juteux, la chasse aux albinos se répandit en Afrique avant les années 2000, prenant au fil du temps un essor inquiétant.

Le sujet ne laisse pas indifférent, il vous saisit aux tripes même. Encore aujourd'hui, ce commerce très lucratif pousse de nombreux gamins à commettre des actes de violence d'une dureté invraisemblable, pour assurer leur survie et tenter de sortir frères et soeurs de la misère. Pour une poignée d'euros au profit de gros nababs, qui se gavent de profits nauséabonds.

Mais le style et l'écriture m'ont en contre partie complètement irisés le poil ! L'enquêtrice est bardée de clichés de bonnes séries télé : lesbienne, bouddhiste, new-yorkaise, mystique, médium, profileuse, un peu de coke avant d'aller se coucher. Un "personnage complexe" raté, un peu lourd à mettre en scène tout au long du récit. Alors il en perd rapidement de sa crédibilité.
Le personnage de Darko Unger ne m'a pas plus convaincue, le double jeu du traître semble évident dès son apparition. On peut deviner rapidement également qui est le semeur des croix de sang.

Et quelques scènes dégoulinantes de guimauve.

Autre désagrément, l'écriture est parfois précipitée. Par exemple, Sonja Delzongle se débarrasse en quelques lignes de son serial killer ! Paf ! Un coup de frein et il quitte la scène. Sans parler du revirement de situation entre Hannah Baxter et l'inspecteur mexicain Mendoza (qui forcement en a bavé dans sa vie d'avant ! des anecdotes inutiles, qui n'apportent rien au récit ), ces deux-là, sont comme chien et chat dès le début du roman. Puis en deux paragraphes, le gros dur mexicain s'assouplit et Mendoza et Hannah deviennent les meilleurs amis du monde....
Beaucoup de surenchère aussi dans la succession des événements... L'assaut finale m'a laissé de marbre.
Stop n'en jetez plus ! Pourtant Sonja Delzongle avait une pépite avec ce sujet. Mais le résultat n'est pas à la hauteur. Dommage.



Lien : http://noireframboise.blogsp..
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En deux mots ...Totalement bluffée !
Et en plusieurs: Un thriller incroyable qui m'a réellement bouleversée et sans aucun doute marquée au fer rouge.
Un thriller qui d'ailleurs n'en est pas tout à fait un tant la fiction fait place à la réalité. Des frissons, pour le coup, j'en ai eu et des vrais. Des haut le coeur aussi d'ailleurs.
J'avais vaguement entendu parler des massacres d'albinos en Afrique mais j'avoue que je n'en avais jamais vraiment compris l'étendue et l'horreur. Cela m'a d'ailleurs poussée à faire des recherches sur le net pour y trouver pire encore que ce que je pouvais imaginer.
Un récit vrai, sans chichi, qui montre ce pays tel qu'il est. Un voyage exaltant dans le coeur d'une Afrique crue et dure mais aussi sublime et fascinante.
On sent véritablement l'amour et la passion de Sonja Delzongle pour ce pays au travers de ses écrits et c'est magique.
Une intrigue rondement menée qui nous conduit dans l'horreur absolue de ce qu'il peut y avoir de pire dans l'homme et qui plus est dans ce pays ravagé et exploité.
Un récit qui nous emporte dans les tréfonds de la sorcellerie et tout ce qu'elle peut avoir de fascinant et de maléfique.
Des personnages fort et attachant. Une plume fluide et légère. Un livre qui se lit tout seul. Se dévore en un clin d'oeil.
Un dépaysement total, quelque chose de clairement différent de ce dont on a l'habitude et ça fait du bien.
Mais surtout cet horrible sensation d'être dans un documentaire, une biographie, une histoire juste vraie...
Très dérangeant...Me voilà sonnée, percutée et horrifiée !!!
Et vous ? vous là qui lisez ? Oui vous ! Qu'attendez-vous pour vous précipiter ?
Lien : http://www.sangpages.com/201..
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Un thriller de bonne facture qui nous emmène au Kenya et nous fait découvrir la médecine « parallèle », faite de croyances d'un autre temps et utilisant sorcellerie et fétiches.

L'auteure base son récit sur le problème des albinos africains, pourchassés et mutilés, et dont les membres réduits en poudre sont revendus à des charlatans. Cette poudre est censé procurer force et vigueur.

Le personnage principal est une profileuse seule, sans acolyte masculin. Qui plus est, elle préfère les femmes. On est loin du privé alcoolique et divorcé.

Une nouvelle voix intéressante dans l'univers du polar.

L'image que je retiendrai :

Celle de la maison de Karen Blixen qu'Hannah visite à la fin de son séjour. Un panorama merveilleux.
Lien : http://alexmotamots.wordpres..
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J'abandonne ce pavé après une centaine de pages. le début me semblait prometteur mais je n'accroche pas, ni aux personnages, ni à la mise en place de l'intrigue. Pas motivée pour persévérer.
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Hannah est appelée en renfort en Afrique dans une affaire de meurtre qui dure depuis deux ans. La scène de crime se compose du sang de la victime en forme de croix. Pas de cadavre et pas le moindre indice.
Même si les méthodes de la profileuse semble en dérouter plus d'un, elle va être également appelé à participer à une enquête plus secrète : les meurtres et disparitions d'albinos...

C'est une avalanche de polars sur le blog en ce moment. En voici un qui détonne car il s'intéresse à des faits peu connus (du moins par moi en tout cas).

J'ai aimé la double enquête dont s'occupe Hannah. Même s'il semble que l'une se résolve plus vite que l'autre, le lecteur reste subjugué par l'avancée de l'enquête.

Côté personnage, j'ai aimé la personnalité décalée d'Hannah. On n'a pas forcément l'habitude de ce genre de héroïne et pour une fois cette petite touche d'originalité fait du bien !

Les faits exposés nous racontent une autre culture (ici l'Afrique) et même si quelques scènes paraissent assez choquantes, j'ai trouvé le thème original et intéressant. Encore un polar où on apprend des choses et c'est vraiment ce que j'apprécie le plus. Je n'avais aucune idée des barbaries réalisées à l'encontre des albinos en Afrique. Après un sentiment de répulsion, j'ai eu envie de me documenter la dessus et après une rapide recherche sur internet, vous pouvez en apprendre plus sur ces pratiques ignobles.

Bref, un bon polar à découvrir !

Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Je remercie tout d'abord Les Editions Denoël pour leur confiance renouvelée. Ce mois-ci, je n'avais choisi qu'un seul titre dans la sélection qui m'avait été proposée, mais quel titre !

Hanah est une jeune femme française, qui vit à New York, elle est profileuse, et elle est appelée par un ami Kényan, en renfort sur un affaire délicate. Depuis quelques temps, deux ans environ, du sang humain est retrouvé à divers endroits, en quantité suffisante pour certifier qu'il y a eu meurtre. Mais le problème c'est qu'on ne trouve jamais aucun corps. Et le plus étrange, c'est que ces marques de sang représentent un motif, à chaque fois le même, une croix.

Dust est un polar/thriller façon roman noir, très sombre à l'ambiance sauvage. L'action se passe en Afrique, continent barbare et bestial, empreint de croyances mystiques, d'ailleurs le personnage principal d'Hanah n'est pas sans exercer quelques manipulations chamaniques. Dès les premières lignes, on entre directement dans le vif du sujet et j'ai adoré. Dans certains chapitres, nous sommes directement dans la tête du tueur, et l'on comprend directement ces motivations. J'ai trouvé cette façon de faire assez intéressante, ça nous donnait quelques informations qu'Hanah n'avait pas, et on avait envie de la prévenir, de lui souffler de faire attention. Malgré cela, il restait assez d'interrogations pour maintenir un certain suspens, car on ne connaissait pas pour autant l'identité du coupable.

D'autant plus qu'à la première enquête, il va venir se greffer une seconde tout aussi glauque, voir même pire (mais ce n'est que mon avis), nous montrant une Afrique brutale et sans pitié, où on n'hésite pas à s'attaquer à des personnes en pleine rue, leur volant un membre arraché à coup de hache, tout cela parce que cette personne était différente et albinos et que ce membre valait son pesant d'or.

Disparités sociales, violences gratuites, meurtres, drogues, sexes, trafics d'organes, et croyances d'un autre temps, voilà le sombre tableau dressé par Sonja Delzonge dans Dust. Une plume acérée mais surtout très efficace, et des personnages divers et variés viennent compléter l'ensemble de ce roman efficace que je vous conseille absolument de découvrir.

Ce roman est disponible depuis le 2 avril 2014 chez votre libraire.
Lien : http://milleetunepages.com/2..
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Lorsque Anna Baxter accepte de se rendre en Afrique pour aider le chef de police Collins, avec qui elle a travaillé deux ans plus tôt, elle est loin d'imaginer, qu'elle devra résoudre deux enquêtes, une officielle, et une qui n'aurait dû n'être qu'officieuse.

Préparez-vous lecteurs, à vivre de pleins fouet ces enquêtes, plus sordides l'une que l'autre. À première vue, elles semblent distinctes et pourtant, un fil ténue les relient.
Lorsque la magie noire côtoie, l'impensable, l'insoutenable, et le génocide. On obtient un roman noir, et passionnant !

On est happé dès les premières lignes. Un tueur en série sévit depuis deux ans. Il massacrerait ses victimes, les vidant de leur sang, sauf qu'on ne retrouve pas les corps, qu'à la place, le psychopathe laisse une croix tracée avec le sang de sa victime, et de taille humaine. Et pourtant, les corps sont bien Là, c'est ce que démontrera Anna Baxter la profileuse américaine venue en renfort. ( hé hé, je ne vous dirais pas où ni comment, je vous laisse le découvrir par vous-même).

Oubliez la belle Afrique magique de "La ferme africaine" (out of africa), ou celle d'Africa Treck, encore que par moment leur épopée rejoint celle du roman de Sonja Delzongle, en moins sordide cependant.

L'auteure a su parfaitement jouer, avec la dualité de ce pays, où la misère la plus totale, côtoie, une richesse exubérante. C'est de la première version que c'est inspiré l'auteure. Par une plume fluide et précise, elle sait immerger le lecteur : " Des petits Kiosques où l'on pouvait déguster de la banane plantain en barquette frite à l'huile de palme ou de moteur. D'autres vendaient des mangues, des papayes ou des noix de coco percée, dont on aspirait le jus à l'aide, d'une paille en même temps que le virus de l'hépatite." J'ai délibérément choisi un passage neutre, car même les scènes de crime, où celles de Dust sont aussi précises. Peut-être un peu trop, car j'avais deviné depuis bien longtemps l'identité de ce dernier. C'est dommage, j'aime bien avoir la surprise à la fin.

La surprise finale, je l'ai cependant eu, avec l'autre enquête, les Africains, enfants compris n'hésitent pas à tuer ou mutiler leurs congénères albinos, dans la rue, ou jusque dans leurs lits. Afin de récolter membres et organes très prisés pour la sorcellerie. (malheureusement, ce n'est pas que pour les besoins du roman)Si on sait dès le départ qui est derrière tout ça, on prend une sacrée claque avec les raisons, et les moyens.

Dans toute cette violence, il fallait bien un peu d'oxygène. Cette dernière, c'est Anna Baxter la profileuse atypique qui nous l'offre. "Mais pour sortir indemne de toutes ces horreurs, il fallait avoir soi-même un profil particulier. En tout cas, être sacrément blindé ou un peu dérangé. Dans ce contact permanent avec le mal, les insomnies et les crises d'angoisse doublées de paranoïa étaient, la plupart du temps, la rançon du succès de Baxter."

Au début de ma lecture, ce roman me faisait plus l'effet d'un livre d'aventure que d'un thriller à proprement parlé, et bien j'avais tort, il s'agit bien d'un thriller, et je dirais même, d'un très bon thriller, à l'univers envoûtant.

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