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3,92

sur 288 notes
Le retour d'Hanah Baxter, l'auteur nous avait annoncé une tétralogie.
A mon humble avis, il faut lire ces romans dans l'ordre. D'abord pour l'histoire de l'héroïne, c'est toujours mieux. Ensuite, pour la progression de l'écriture, après quelques longueurs dans "Dust", déjà corrigées avec "Quand la neige danse", encore mieux avec "Récidive", au sommet avec "L'Homme de la plaine du Nord".
On entre tout de suite dans le vif du sujet, les pages se tournent toutes seules, mais tout du long, avec un rythme soutenu, on va de surprise en surprise.
Une apothéose pour cette série aux histoires indépendantes mais à l'héroïne récurrente.
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premier roman de l auteur que je lis et sans doute dernier.
too much
voilà mon résumé : trop de rebondissements ahurissants d horreurs gratuites de personnages tordus et détraqués à la psychologie simpliste tous réunis dans seul roman
… trop de tout et rien de bon .
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je ne vais pas en dire trop de ce que j'ai pensé de cette première lecture du bureau des lecteurs Folio-RTL… Juste que c'était mon premier roman de Sonja Delzongle et que je ne connaissais ni son style, brut, ni son héroïne Hannah Baxter. C'est donc une découverte pour moi.

Bilan 1 :

+ : des personnages hors-norme et marqués par leur passé (passif), des retournements de situations, un style vif, entrainant et sans concession.

- : Des situations violentes parfois poussées à l'extrême, un manque de crédibilité, une volonté un peu jusqu'au boutiste de pousser les personnages (caractère, évènements)


Cela suffira t-il à obtenir mon suffrage ?
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Sonja Delzongle nous offre à nouveau un thriller magistral où le glauque et la violence le disputent aux sentiments et à la souffrance.
Ses personnages sont tellement vrais, si profondément bouleversés et blessés par la vie ! C'est souvent glaçant, parfois touchant, irrémédiablement addictif. Impossible à lâcher avant d'avoir compris ce qui se passe.
C'est écrit avec les tripes, c'est brutal, c'est fort, j'adore.

#lhommedelaplainedunord #SonjaDelzongle #Folio #lecture #livres #chroniques #polar #SerialKiller #TueurEnSerie #thriller

Le quatrième de couverture :

De retour à New York, la célèbre profileuse Hanah Baxter espérait reprendre le cours d'une vie normale, ou presque... Mais on n'échappe pas à son destin, encore moins à son passé, et celui d'Hanah est peuplé de démons. Baxter fait l'objet d'un mandat d'arrêt international, accusée d'un meurtre commis vingt ans auparavant, celui de son mentor, Anton Vifkin. Rapatriée en Belgique, Hanah accepte de collaborer avec le commissaire Peeters, chargé de rouvrir l'enquête...
Lien : http://lesbouquinsdesylvie.fr
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Même critique que lors de ma lecture de Cataractes il y a un an... ou alors je n'accroche pas avec le style de Sonja Delzongle mais cette fois encore je me perds dans les méandres d'un polar fourre-tout qui accumule facilités et poncifs, me donnant à nouveau le sentiment d'un manque de profondeur dans l'analyse des comportements. Et franchement, cette histoire d'homme/femme - Ernest/Frida - qui séduit le flic malheureux en ménage et dont l'épouse est alcoolique, cela me donne la nausée.
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Tout d'abord, rappelons les faits. L'aventure commence avec « Dust », se poursuit avec « Quand la neige danse », puis avec « Récidive » et enfin avec « l'Homme de la plaine du nord ». Des terres d'Afrique du Kenya, à l'hiver féroce de Chicago, aux terres battues par les vents de Saint-Malo, Sonja Delzongle nous en a fait parcourir des kilomètres, nous emportant à chaque fois dans des ambiances très différentes. Cette fois-ci, c'est en Belgique qu'elle nous donne rendez-vous, aux frontières entre les cônes sombres des premiers terrils et la forêt de Seignes. Point commun ? Un personnage récurrent, Hanah Baxter, profileuse renommée à l'instinct viscéral, utilisatrice d'un pendule qui la guide perpétuellement. Quatre romans, pour une seule héroïne que je retrouve toujours avec un immense plaisir.

Sonja Delzongle a su créer, à travers Hanah, une amie, une proche, une femme qui pourrait presque faire partie de notre famille tant le lecteur qui la suit depuis si longtemps connaît chaque point d'ancrage de sa vie, ses blessures, ses bonheurs et ses luttes. Il faut dire que l'auteur ne lui a pas épargné grand-chose, et que, malgré les rafales de déboires qui se sont abattus sur elle, auxquelles elle a toujours fait face, le pétrin dans lequel elle s'est souvent retrouvée, Hanah Baxter est toujours debout.

Chaque roman permet d'explorer un pan de l'histoire d'Hanah et celui-ci ne fait pas défaut à cette habitude de l'auteur. Quand le précédent évoquait les relations de la profileuse avec son père, celui-ci décortique les liens presque filiaux qu'elle entretenait avec son mentor, Vifkin, assassiné des années auparavant. Au travers d'une autre enquête, un cadavre découvert dans une forêt, déchiqueté par des chiens d'attaque, un passé extrêmement sombre ressurgit et permet de mettre en lumière, justement, les côtés plus opaques de la personnalité d'Hanah. Il faudra également compter sur la présence d'un homme au regard de glace qui lui en veut personnellement. Au centre de cette atmosphère inquiétante se dresse un manoir qui dissimule bien des secrets, mais qui a soustrait aux yeux de tous ce qui se déroulait sans sa cave.

Ces nombreux points laissaient présager un danger de se prendre allègrement les pieds dans le tapis. Il fallait compter sur une certaine virtuosité pour les emboîter de manière crédible et intelligente, tout en conservant un suspense indispensable, des révélations au compte-gouttes, des menaces qui planent tout en axant le récit sur l'aspect psychologique de ses personnages principaux. Sonja Delzongle n'a plus grand-chose à prouver concernant la maîtrise rédactionnelle de ses romans. Autant sur la forme que sur le fond, elle parvient avec une remarquable virtuosité à me faire oublier la « vraie vie », en m'emportant dans cet ailleurs où je ne peux/veux que me rendre seule. En général, et je vous fais ici une petite confidence, lorsque j'aime particulièrement l'ambiance d'un roman, ou l'un des personnages, je m'endors en y pensant. C'est toujours très bon signe, parce que cela veut dire que mon premier geste du matin, avec une bonne tasse de café, c'est de m'y replonger immédiatement, même seulement pour quelques pages si le temps ne me le permet pas. Des idées viennent alors à moi, des choses que je n'avais pas vues la veille, des angles de réflexion un peu différents. Même si Hanah est un peu en retrait dans ce quatrième opus, ce n'est pas innocent… le lecteur n'en comprendra le sens qu'à la toute dernière page.

« L'homme de la plaine du nord » fait certes moins rêver en termes de lieu d'action que « Dust » par exemple, mais il vous fait sentir cette poussière noire qui s'introduit partout, jusque dans votre cerveau. Vous devinez les yeux rouges du rat dans la pénombre, vous entendez les aboiements des chiens d'attaque dans la nuit silencieuse. de cette ambiance spécifique naissent des émotions singulières que je retrouve toujours dans les romans de Sonja. Son écriture plante admirablement bien le décor et le reste suit. En fait, elle m'embarque à peu près où elle veut. C'est un peu flippant, non ?

À titre tout à fait personnel, je salue le courage de la fin, mais évidemment je n'expliquerai pas pourquoi.

Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Cela faisait quelques années que je délaissais Sonja Delzongle ; d'une part parce que je ne voulais pas en terminer trop vite avec les aventures d'Hanah Baxter dont les trois premiers volets m'avaient tant plu. ; et puis un peu par lassitude aussi.
L'homme de la plaine du nord clôt ainsi un cycle consacré à Baxter, profileuse française installée à New-York. Baxter se pose beaucoup de question sur son couple qu'elle forme avec Karen, sur leur désir mutuel de parentalité ; son passé la tourmente également. Il se trouve que la mort de son ancien partenaire et mentor fini par la rattraper en quelque sorte, tant et si bien qu'elle est obligée de se rendre à la police pour s'expliquer.
Elle ne se doute pas de ce qui l'attend…
Parallèlement, nous suivons un tueur en série le jour, travestie la nuit ; entiché d'un rat, et bien décidé à finir le travail ; autrement dit s'occuper définitivement d'Hanah !
En outre, dans une vieille masure, habitée par une drôle de femme d'un côté affairée à s'occuper d'un frère handicapé, et de sa vieille, et hantée par une meute de chien féroces et sanguinaires.
Evidemment, tout finira par se rejoindre, non sans un certain nombre de rebondissements. Je ne sais pas si mes goûts changent, si ce quatrième volume est moins bon que les précédents, si je n'étais pas dans les meilleures conditions…Force est de constater que si je ne m'y suis pas ennuyée, et que j'ai trouvé l'ensemble assez addictif, je n'ai pas spécialement été emballée par cet opus excessif à tout point vue à mon goût ; comme si rien n'était assez gore et outrancier ; comme s'il fallait en rajouter encore et encore pour convaincre. Il y a des coïncidences trop faciles, des hasards trop flagrants.
Sans doute le volume de trop à mon sens, qui ne me donne pas très envie de poursuivre dans l'immédiat avec l'auteur.

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J'ai enfin trouvé un Sonja Delzongle que j'ai eu plaisir à lire. Il est vrai que les deux premiers (Cataractes et le dernier chant) m'avaient bien déçu. Comme quoi, j'ai bien fait de persévérer…
Cette fois-ci, il s'agit d'une affaire criminelle qui, bien qu'elle ne puisse pas se produire dans la réalité (il faut le dire quand même), n'a rien de totalement impossible, rien de proprement aberrant ou illogique, où les rebondissements ne vous tombent pas dessus comme une armoire remplie d'inventions absurdes, où les coupables sont de bienvenus psychopathes de haute volée, et où l'intrigue dessine une cohérence que tout un chacun, même le plus rationnel d'entre nous, peut accepter (s'il fait un petit effort pour profiter de la fiction qui nous est servie).
Dès lors, les qualités entrevues dans les romans précédents pour développer et entretenir le suspense, soit le plaisir de la lecture dans ce genre de roman, jouent à plein. Et on a plaisir à poursuivre cette aventure policière sanglante jusqu'au dénouement final. L'extrême fin est de plus habilement menée, prenant le contrepied total de celle (inutilement horrible) de Cataractes. Bref, on finit content. Ce n'est pas de la grande littérature, on le sait, mais c'est de bonne facture, avec le savoir-faire nécessaire et une vive imagination. du bon travail de professionnel.
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À la limite géographique de deux pays, la France et la Belgique, dans une région sinistrée économiquement, dans un décor surréaliste avec ses terrils encore vivants des années après leurs constitutions ...
Avec une équipe d'enquêteurs, chacun portant traces d'anciennes tragédies et de cauchemars quotidiens ...
Nous découvrons ces gens de la plaine du nord ...
Il y a un homme mais pas que, d'autres ombres naviguent autour de lui dans un monde d'horreurs, de brutalités et d'hystéries.
Un livre où j'ai découvert la collapsologie (1), ce courant de pensée qui envisage les risques d'un effondrement de la civilisation industrielle.
Un livre où j'ai découvert le poisson globe (2), considéré par les japonais comme un met des plus raffinés.
Un livre où j'ai découvert l'hybristophilie, qui définit une attirance pour un individu qui a commis le pire.
Un livre où j'ai découvert ce qu'est la suspension, une pratique de modification corporelle permettant via des crochets fixés par piercing de suspendre un corps. Ces piercings sont installés peu de temps avant de réaliser la suspension et sont retirés par la suite.
Un livre où j'ai découvert les différentes postures possibles avec la suspension, le suicide (3), le coma (4), le genou (5), la crucifixion (6).
Je pense que je peux m'arrêter là avec les détails.
Lecture addictive, on a souvent besoin de lever la tête et de respirer un bon coup !
Toutes les frontières de l'horreur sont franchies au delà de tout ce qui est imaginable.

(1)
La collapsologie s'inscrit dans l'idée que l'homme altère son environnement durablement, et propage le concept d'urgence écologique, lié notamment au réchauffement climatique et à l'effondrement de la biodiversité. Les collapsologues estiment cependant que l'effondrement de la civilisation industrielle pourrait provenir de la conjonction de différentes crises : crise environnementale, mais aussi crise énergétique, économique, géopolitique, démocratique, etc.

(2)
Le poisson-globe, aussi appelé fugu, est très cher, les plats pouvant avoisiner les 50 euros. Il est souvent dégusté en fines lamelles servies en sashimi, bouilli dans une marmite en terre cuite avec des légumes et parfois même accompagné d'un verre de saké contenant un aileron du poisson.
La tétrodotoxine, produite par les bactéries présentes dans le poisson-globe, lui permet d'attaquer ses prédateurs. D'autres espèces sont connues pour produire ce poison, mais le poisson-globe fait partie de celles qui en contiennent beaucoup. Sur l'être humain, cette substance a des effets rapides. Les symptômes débutent par un engourdissement de la langue qui gagne les lèvres et l'ensemble de la bouche. S'en suit une paralysie généralisée qui atteint les muscles respiratoires jusqu'à l'asphyxie. La mort intervient dans un délai de quatre à six heures et il n'existe aucun antidote.
Au Japon, les chefs cuisiniers japonais doivent suivre une formation longue et très coûteuse pour obtenir une habilitation spéciale permettant de servir du fugu. Pourtant, il n'est pas si difficile d'échapper à la dangerosité du poisson.
La peau doit être retirée et il doit être fileté encore vivant (pratique courante au Japon). le foie et les gonades doivent être soigneusement retirés car ce sont dans ces organes que se trouve le poison. Même la cuisson n'élimine pas la toxine. La chair du poisson, quant à elle, est parfaitement comestible. 

(3)
Dans la posture du suicide, les crochets sont placés au niveau des épaules, de telle manière que le suspendu est en position "debout". le nom de la posture est dérivé de la ressemblance avec la posture d'un pendu.

(4)
Dans la posture du coma, les crochets sont placés sur le torse et les jambes, en deux lignes symétriques, de telle manière que le suspendu est en position "couché sur le dos". le nom de la posture est dérivé de la ressemblance avec la posture d'une personne dans le coma.

(5)
La suspension peut se faire en plaçant les crochets au niveau des genoux, ainsi, le suspendu se retrouve tête en bas, les genoux étant pliés, sont le point le plus en amont de la posture.

(6)
Dans la posture du crucifixion, les crochets sont placés comme en position "suicide", avec l'ajout de crochet au niveau des bras, de telle manière que le suspendu est en position debout, les bras écartés. le nom de la posture est dérivé de la ressemblance avec la posture d'un crucifié.
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Je partage complètement les impressions mitigées de Jean-François Lemoine (plus bas). Si je saute les passages glauques, heurtant et inutiles, j'ai un thriller serré, dont acte à une auteure très en vogue. Mais ma réticence envers la paraphilie, ne relève pas d'un avis personnel, il s'agit simplement de regimber devant la description superflue de pratiques sexuelles déviantes, devant la complaisance à en rajouter dans le nauséabond. Mon premier et dernier Delzongle. Point final.





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