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Citations sur Innocent (38)

CI-DESSOUS, QUELQUES CITATIONS PAR THEMATIQUE :

L'AMITIE
Tous ces hommes (les Meurisse, Dalio, Gabin, Blier, Carmet...) étaient un peu comme mes pères et je pense qu'ils retrouvaient en moi une part de leur enfance, une certaine folie qui ne leur était pas étrangère. Ils étaient dans le cinéma, bien sûr, mais c'est pas ça qui m'intéressait. Je voulais seulement être avec eux, ils étaient devenus mes amis, ma famille. Je ne les aimais pas parce qu'ils étaient acteurs, non, mais parce que c'étaient des être magnifiques dans leur vie, leurs débordements, leurs désirs et leurs peurs. Ils me faisaient confiance, et je voulais qu'ils soient fiers de moi. Le cinéma, je m'en foutais, je voulais juste ne pas les décevoir. Même si, parfois, ça m'arrivait.

DEVENIR DU CINEMA :
Les projets auxquels ces chaînes donnent le feu vert aboutissent souvent à de très mauvais films, parce que les créateurs sont obligés de s'aligner, de respecter cette censure s'ils veulent travailler. Il y a de plus en plus de films de commande, donc de moins en moins de metteurs en scène et d'auteurs. Parce que sur un plateau, il faut un patron avec une vision et quand c'est la télé qui décide, le patron, ce n'est plus le metteur en scène, c'est la télé. C'est la direction quand c'est une chaîne privée, le gouvernement quand c'est une chaîne publique.
Très logiquement, les films qu'ils financent sont moins du cinéma que des films de télé qui passent par le grand écran.

LA POESIE et L'ART EN GENERAL :
La poésie, c'est une façon de vivre. Un poète, c'est quelqu'un qui ose aller au bout de ce qu'il est, même si c'est difficile. Qui n'a pas d'inhibitions, qui se fout du troupeau, qui se fout d'être bienveillant ou pas. Au risque de blesser ceux qu'il aime, de choquer tout le monde, un poète reste intact. C'est pour ça qu'il est monstrueux.
[...] Que ce soit dans la littérature, l'art, le cinéma, j'ai l'impression que l'artiste ou le poète sont en train de perdre du terrain. On y trouve de plus en plus de calcul, de moins en moins de vérité.
Evoquant la période d'avant du cinéma (avec Truffaut, Pialat ,Bertolucci, Monicelli...
Le cinéma était encore un art mineur, avec toute l'insouciance que cela suppose. Il n'y avait pas ce pouvoir omniprésent de l'argent et de la rentabilité, on essayait simplement d'être le plus honnête possible.

LA POLITIQUE
Je n'ai jamais rencontré un homme de pouvoir honnête, jamais.
Quand je dis homme de pouvoir je parle de ceux qui prétendent des choses, qui prétendent prendre notre vie en main, faire notre bien, nous diriger. Tous ceux qui essaient de nous faire croire que les poules pissent. Le pouvoir, c'est ce qui tue l'innocence. Partout et depuis toujours.

LE RAYONNEMENT DE LA FRANCE
La France aujourd'hui, on n'en parle plus. Je le vois bien quand je suis à l'étranger, elle ne résonne plus, elle n'existe plus.[...] Il y a, bien sûr, les idéaux français, qui ont fait le tour du monde. Mais, si on les regarde de près...
La liberté, il n'y en a plus. On nous la prend. Les gens sont manipulés, fliqués, on sait tout d'eux.
L'égalité, ça je n'en parle même pas, ça toujours été une utopie.
La fraternité, ça j'y crois encore un peu, je pense que ça peut exister parce que je crois que l'homme est foncièrement bon. Même si à cause de l'esprit politique, il devient chaque jour un peu plus con. Je parle là de la masse, qui finit par faire peur, tant on lui fait peur à longueur de temps. Mais l'individu, lui, comme toujours, reste impeccable. Et il a bien du mérite quand on voit le monde dans lequel il se débat.

DEPARDIEU, CITOYEN DU MONDE
Je me sens de plus en plus vagabond. Plus rien ne m'attache. Je peux partir n'importe où. N'importe quand. Je voyage toujours sans valise. Quand j'étais jeune, j'allais de Châteauroux à la Côte d'Azur, maintenant, je vais de Paris à Vladivostok, mais c'est exactement la même chose, exactement le même besoin, la même curiosité. Quand j'ai quitté Châteauroux, c'était pour vivre. Quand je quitte la France, c'est pour vivre, vivre encore.
J'ai toujours voyagé, j'ai toujours été un citoyen du monde, je ne suis pas quelqu'un qui s'installe, je suis quelqu'un qui passe.

LA RUSSIE DE POUTINE
Je peux dire maintenant que quand on connaît vraiment la Russie comme je la connais, qu'on voit comment l'âme russe se révèle, s'exprime sur ses terres, quand on voit ces espaces infinis et les gens qui vivent ces espaces, les immensités travaillées par la main de ces hommes, leur force, leur présence, leur énergie, on comprend ce que fait Poutine à la tête du pays et pourquoi il faut quelqu'un de cette nature-là.
Poutine, c'est un ancien voyou, je l'ai entendu parler aux oligarques qui essaient de saigner le pays, il n'a pas sa langue dans sa poche. C'est eux qui ont peur de lui et par l'inverse, comme dans tellement de pays. Et je vois bien quand je parle aux gens là-bas combien ils sont reconnaissants d'avoir retrouvé face aux autres pays une certaine dignité qu'ils avaient perdue avec cet Elstine qui adorait la boisson et qui s'effondrait en public devant des chefs d'Etats...

LES AMERICAINS ET LEUR POUVOIR
Depuis toujours, les Américains nous font croire ce qu'ils veulent, nous manipulent en fonction de leurs intérêts. Ils mettent dans la lumière ce qui les arrange et leur propagande fait des miracles. Avec ça, c'est comme s'ils hypnotisaient tous les occidentaux [...] Grâce à la force de communication des Américains, tout cela n'existe plus, c'est comme si ça n'avait jamais eu lieu. Ce que les occidentaux retiennent c'est Il faut sauver le soldat Ryan. Le grand cœur des libérateurs américains. Une fois de plus, tout est spectacle avec eux, et on tombe dans le panneau.[...] Je ne ceux pas tomber dans l'anti-américanisme primaire, les Américains dans le fond, je les aime bien, ils ne sont pas tous comme ça, mais c'est vrai que quand il s'agit du pouvoir et de leur patriotisme, ils sont capables de faire avaler n'importe quoi, à n'importe qui. En particulier aux intellos et aux journalistes, proies consentantes de leur propagande.

LA RELIGION
Dès le début, ce qui était à la source des religions a été mis de côté en faveur du politique. On pourrait presque dire que les religions constituées ont été inventées, ou au moins propagées, par et pour le politique. On a détourné un rapport au Très-Haut, une foi véritable, pour bâtir une organisation sociale.[...] Le vrai danger, ce n'est pas la foi, ça n'a jamais été la foi, le vrai danger c'est quand l'homme avec toute son arrogance, sa perversité et son ignorance se met à interpréter les textes sacrés dans le seul but, pas forcément conscient, de se mettre à la place de Dieu. Là commence la manipulation.

L'INNOCENCE
L'innocence, c'est l'inverse du contrôle qui est toujours un manque de générosité. [...] Non, l'innocence, c'est quelque chose de totalement gratuit, de désintéressé, un simple état de l'être, sans espoir de contrepartie. Il ne faut pas penser à une fin. La fin, c'est déjà politique, c'est encore une idée politique. Il n'y a pas de fin, juste des moments dans lesquels tu peux te transcender. Et être transcendé. C'est au-delà de l'amour encore, peut-être du côté du bien. C'est aussi ça, d'une certaine façon, le lien avec le Très-Haut, une façon de tendre vers le bien parfait, de tendre vers la sainteté. Il ne s'agit pas de tout accepter. Le côté : si on te donne une claque sur la joue gauche, tends la droite, non, moi, ça me fait chier. Il s'agit juste de trouver une certaine paix avec soi-même et avec les autres.
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Moi, c'est le présent.
Le passé ne m'attache pas.
L'avenir ne m'intéresse pas.
Je me fous de ce qui va m'arriver demain.
Quand tu grandis comme moi dans une situation de survie, le présent, c'est la seule chose qui compte.
Pas comment tu vas t'en sortir dans six mois, mais comment tu vas t'en sortir dans les minutes, dans les secondes mêmes qui viennent.
Tu n'as pas le choix que d'être au présent, et même quelques secondes avant le présent, tu dois l'anticiper.
C'est ce que cette situation de survie m'a apporté de plus beau, le présent.
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Je crois qu'on meurt quand on n'a plus envie de vivre. Quelles que soient les circonstances de la mort.
Beaucoup de ceux que j'ai connus et qui sont partis n'avaient plus envie de vivre.
Ils sont partis au bon moment, quand il fallait qu'ils partent.
On peut mourir de chagrin, le chagrin est un poison.
Mais on peut aussi mourir d'ennui.
C'est ce que j'ai vu chez Jean Carmet. A la fin, Jean, la vie l'ennuyait. Sur Germinal il n'arrêtait pas de dire qu'il s'emmerdait. Et puis il allait avoir soixante-quatorze ans et il ne voulait pas. Il n'avait pas envie de vieillir, il n'avait plus envie. Les derniers mois, il avait installé un répondeur téléphonique, ce qui n'était pourtant pas son genre. C'était sa façon à lui de mettre une première distance avant de s'en aller.
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J'ai toujours été fasciné par la création, jamais par la destruction.
C'est ce que j'aime dans l'histoire, la création.
L'histoire me fascine. C'est le contraire de l'ignorance, c'est le contraire de la bêtise. Je ne l'ai pas apprise à l'école, mais je l'ai respirée plus tard, j'ai senti le XVIe siècle avec Le Retour de Martin Guerre, le XVIIe siècle avec Cyrano, la Révolution avec Danton, l'Occupation avec Le Dernier Métro.
Je me suis même retrouvé un jour au Collège de France pour parler de la façon dont j'avais incarné un Français du XVIe siècle dans Le Retour de Martin Guerre. J'avais juste observé les tableaux de Jérôme Bosch et j'avais remarqué qu'à cette époque les paysans n'étaient pas tout à fait debout, leurs expressions étaient encore des grimaces, j'imaginais des cris, des cris pour effrayer les autres plus qu'un langage structuré, c'était à mi-chemin entre les bêtes et les hommes.
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Je me sens de plus en plus vagabond. Plus rien ne m'attache.
Je peux partir n'importe où. N'importe quand.
Je voyage toujours sans valise.
Quand j'étais jeune, j'allais de Châteauroux à la Côte d'Azur, maintenant je vais de Paris à Vladivostok, mais c'est exactement la même chose, exactement le même besoin, la même curiosité.
Quand j'ai quitté Châteauroux, c'était pour vivre. Quand je quitte la France, c'est pour vivre, vivre encore.
J'ai toujours voyagé, j'ai toujours été un citoyen du monde, je ne suis pas quelqu'un qui s'installe, je suis quelqu'un qui passe.
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Ce sont longtemps les peintres qui ont été les témoins d'une époque, d'une société, d'une culture. Dans chacune de leurs oeuvres, ils manifestaient une façon particulière de voir et de prendre le monde. En prenant souvent les plus grands risques. Comme Gustave Courbet, dont les toiles ont été confisquées par le gouvernement après la Commune et qui a été contraint à l'exil.
Aujourd'hui, les peintres ont les mêmes problèmes que les metteurs en scène vis-à-vis des producteurs.
Depuis toujours, les artistes ont été faits par des mécènes. Les grandes familles d'Espagne, de Venise ou de Florence supportaient les mauvais penchants, la criminalité, la voyoucratie de leurs protégés. Le Caravage, Goya, Rodin, beaucoup parmi les plus grands étaient de vrais personnages, des gens torturés, troublés et troublants. Des passionnés aux passions souvent assassines.
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L'amitié, c'est un point d'interrogation.
L'amitié n'existe peut-être que dans l'enfance.
Les amis, c'est ceux avec qui on grandit. Ensemble on fait les premières parties de pêche, on passe nos nuits dehors, on vole des cerises, on se fait prendre la main dans le sac, on se souvient. C'est ceux avec qui on se touche la quéquette aussi, on se découvre et on se construit, on vit toutes nos premières fois ensemble.
On croit beaucoup en l'amitié puis les choses se dégradent un peu. C'est plus vraiment ce qu'on croyait parce que les temps changent, nos vies changent, même nos molécules changent.
Le temps d'un garçon de quinze ans n'est pas celui d'un homme de quarante ans, encore moins celui d'un homme de soixante-dix ans.
Alors on se dit que l'amitié, c'est peut-être comme une fleur. Ca pousse, ça se fane, ça disparaît, puis la saison d'après, ça peut revenir comme une pivoine que l'on croyait perdue et qui d'un coup se donne à voir, éclabousse de ses plus belles couleurs.
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Le fait même de se couper d’un certain rapport à la nature, au cosmos, pour ne prêcher que pour son Dieu, que pour sa religion, était déjà extrêmement réducteur.

Je pense que tout le monde devrait pouvoir lire tous les livres religieux sans pour autant trahir la sienne.

En arrivant à Paris, j’ai d’abord pratiqué le hata yoga, le souffle là encore, la respiration. Puis je me suis converti à l’islam après avoir assisté à un concert d’Oum Kalsoum. C’est la sensualité, le ressenti, les sourates du Coran chantées par Oum Kalsoum qui m’ont transporté vers cette spiritualité. Oui, cette sensualité, je l’ai trouvée dans l’islam. Une religion à laquelle les plus pauvres pouvaient adhérer. J’ai fréquenté la mosquée pendant deux ans. Je faisais les cinq prières par jour. Plus que la prière, c’est la préparation à la prière que j’aimais, cette façon que l’on a de rentrer en soi, de se rendre disponible à son être, à sa respiration, à des choses supérieures.

Plus tard, quand j’ai lu saint Augustin sur les conseils de Jean-Paul II, ce qui m’a séduit chez lui, c’est encore la sensualité, son savoir sur la nature, son vécu. Et j’aimais sa façon de s’adresser à Dieu, avec colère souvent, avec la colère de la question sans réponse. Et saint Augustin tutoie Dieu, il y a une barrière qui tombe, il y a quelque chose d’égal à égal. Le tutoiement, ça c’est vraiment l’amour, alors que le vouvoiement est plus dans la séduction. Je comprends parfaitement cet homme qui s’est beaucoup interrogé mais qui, surtout, a beaucoup marché, beaucoup regardé autour de lui, qui s’est toujours intéressé au mystère de la vie et de la nature.

C’est ce mystère-là qui m’a toujours fasciné, c’est de là que vient mon sens du sacré.

Le laïc, ça ne veut pas dire grand-chose pour moi, ça me fait même un peu chier, c’est souvent plat, sans profondeur.

J’entendais l’autre jour un jeune chauffeur de taxi musulman qui disait : « Vous parlez de la laïcité, mais la laïcité est déjà la première des intolérances. » Voilà qui est clair, net.
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Vu d’un dîner de pseudo-intellos à Paris, c’est sûr que c’est plus difficile à comprendre. Mais les intellectuels, il n’y a qu’eux-mêmes qu’ils ne méprisent pas, c’est pourquoi il faut les laisser entre eux. Et ces gens ont tellement l’habitude de parler de ce qu’ils ne connaissent ni ne vivent que ça n’a vraiment aucune importance. Je ne vais pas chercher à les entuber, de toute façon la place est prise, les Américains sont déjà là à les entuber depuis toujours.

Les Américains, je les ai rencontrés à la base de Châteauroux. Et c’est vrai que c’était extraordinaire, j’étais admiratif de ces jeunes mecs, de leur ordre, de leurs baraquements qui sentaient bon la cire, de leur odeur de chlorophylle. J’étais ébloui par ces mecs qui mangeaient des sandwichs à l’omelette. J’avais jamais vu personne avant fourrer une omelette dans un sandwich, je trouvais ça merveilleux.

Je savais pas encore à l’époque à quel point ce pays était aussi bien-pensant et puritain. Enfin, quand je dis bien-pensant et puritain, je parle de l’image qu’ils savent donner d’eux-mêmes. Parce que derrière ce puritanisme, tout est tellement truqué.

J’ai déjà du mal avec les vrais puritains, j’ai du mal quand on laisse la morale étouffer la vie. Alors avec les faux…

Il faut voir comment dès l’origine, ces colons, souvent extrémistes, toujours terrifiants, ces soi-disant « puritains » qui venaient de Hollande, d’Allemagne, d’Angleterre où ils étaient pour la plupart indésirables, ont, la main sur la bible, éradiqué les Indiens, en commençant par tuer les bisons, leur nourriture. Il suffit de lire le roman magnifique de Jim Fergus, Mille femmes blanches. Tout y est.

Puis, toujours la bible en main, ces prétendus puritains ont organisé l’esclavage.

Il faut voir aussi le magnifique There Will Be Blood de Paul Thomas Anderson, d’après Upton Sinclair, pour saisir toute la folie de ce pays, de ses hommes d’affaires sans scrupule et de ses prêcheurs fous.

Toute l’histoire de ce pays est du même tonneau, tout est toujours scandaleux en Amérique.

Aujourd’hui les Américains ont deux cents ans, ils continuent de tuer et ils ne sont pas près d’abandonner les armes.

On me reproche de fréquenter Poutine, mais j’aurais trouvé beaucoup plus malsain de fréquenter les Kennedy et leur entourage. Tous les Kennedy ont d’ailleurs été tués comme de vulgaires mafieux.
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Quand l’ennui t’atteint, il n’y a plus grand-chose à faire. Et ce ne sont certainement pas les antidépresseurs qui vont t’en sortir.
Les antidépresseurs c’est de la merde, moi j’ai tout arrêté, tous les antidépresseurs, tous les médicaments, je ne prends plus rien.
Et c’est vrai que c’est mieux comme ça.
Enfin, c’est mieux… En tout cas je ne suis plus sous influence, les médicaments ne me changent pas de direction, c’est ma vraie merde que j’affronte.
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